Primaires au PS pour 2017 : Aurélie Filippetti est pour

Aurélie Filippetti était ce lundi matin l'invité de France Info. L'ancienne ministre de la Culture, députée de la Moselle, estime que l'acceptation, par François Hollande, de la fermeture des hauts-fourneaux de Florange, a été "un tournant du quinquennat". Et se déclare favorable à des primaires au sein du PS pour la présidentielle de 2017.

Florange et la visite annuelle de François Hollande

"C'était un engagement du président de la République de revenir chaque année (...). Je salue le fait qu'il revienne, c'est une promesse qui a été tenue. Je salue aussi les avancées, obtenues par le combat des salariés et des syndicalistes (...). Mais je regrette la fermeture des hauts-fourneaux".

"Dans Florange, il y avait beaucoup d'espoir qui avait été soulevé (...), il y avait du volontarisme, de la créativité en matière industrielle (...). Mais la réalité, ou la real politik, ont rattrapé François Hollande. (...) Le fait d'accepter, à l'automne 2012, la fermeture des hauts-fourneaux a été un tournant du quinquennat".

"Il y avait un vrai consensus républicain pour sauver ce site (...). Ce qui a fait défaut, c'est la volonté de soulever des montagnes".

"Ce sont les derniers hauts-fourneaux de Lorraine qui ont fermé. Hayange est tombée aux mains du Front national, c'est tout un symbole. C'est plus qu'un symbole, c'est une tragédie. (...) Nos électeurs se sont tournés vers le Front national".

 

Le livre de Valérie Trierweiler

"Chacun est libre de lire ce livre ou de ne pas le lire. Chacun est libre de lire la presse people ou de ne pas la lire. Chacun est libre de lire des articles dans la presse sérieuse ou de ne pas les lire (...). Je n'ai pas d'autre commentaire à faire".

 

L'impopularité de François Hollande

"Je reviens à Florange: ça a été un tournant du quinquennat dans l'image qu'avaient les Français de François Hollande. (...) On n'a jamais d'obligation de résultat en politique, on ne peut jamais garantir le succès. Mais il fallait aller jusqu'au bout".

"Il fallait utiliser ce moment-là (les promesses de ne pas fermer Florange, NDLR). Ça aurait sans doute changé les sondages que l'on voit aujourd'hui".

 

Des primaires au PS pour la présidentielle de 2017

"Evidemment il faut organiser un débat pour organiser des primaires. (...) Tous les candidats qui voudront se présenter pourront le faire et tous seront les bienvenus. (...) On a besoin de revivifier nos militants et de redonner aux citoyens français la possibilité de participer à la définition de la prochaine campagne. C’est ce qui fait un peu défaut aujourd’hui, les gens se sentent exclus de ce qui se passe au sommet du pouvoir (...). Je pense indispensable l'organisation de telles primaires".