Pokémon Go : quand Laurence Rossignol s’attire les foudres des fans après un tweet ironique

Attendu depuis des semaines, le jeu Pokémon Go vient de débarquer en France ce dimanche. Sur Twitter, la ministre des Familles s’est attirée les foudres des fans suite à la publication d’un tweet légèrement ironique. L'élue sait désormais à quoi s'attendre.

Alors que le jeu phénomène Pokémon Go vient de débarquer ce dimanche en France, Laurence Rossignol s’est faite, sans le vouloir, de nouveaux ennemis. Dans un tweet, la ministre des Familles a ironisé sur la sortie de cette application: "Chic! Un nouveau jeu pour favoriser les échanges, la curiosité et l'attention à l'autre. #Pokémon", a-t-elle écrit sur le réseau social illustrant son message d'une photographie montrant des adolescents immobiles scotchés sur leurs smartphones. Ni une, ni deux, ses propos ont immédiatement fait bondir les internautes qui ont n’ont pas tardé à réagir.

"Comment dit-on déjà? Perdre une occa­sion de se taire, voilà, c'est ça", a déclaré l’un d’eux tandis qu’un autre a affirmé: "un ministre qui ne sait pas de quoi il parle. Ça change". Concrètement, les internautes reprochent à la ministre d’avoir choisi une photo "clichée".  Car, pour celles et ceux qui s’y connaissent, il est nécessaire de se déplacer pour pouvoir chasser les Pokémon et non de rester immobile le suggérait l’image publiée par Laurence Rossignol.

Suite à cette vague de contestation, la ministre a rapidement fait machine arrière en s’excusant à demi-mot dans un second message: "Merci des témoi­gnages sur la socia­bi­lité du jeu", a-t-elle déclaré, avec le mot-dièse #onpeut­se­par­ler­gen­ti­ment. En parallèle, les internautes n’ont pas hésité à rappeler que la ministre n’est pas forcément à bon exemple à suivre. En effet, il y a quelques semaines, alors qu’elle était en pleine séance à l’Assemblée nationale, la ministre était en train de joueur à Ruzzle sur sa tablette (un jeu qui consiste à trouver le plus de mots possibles en un temps précis). Elle avait été prise en flagrant délit.