Nicolas Sarkozy : les Français ne croient pas à l'acharnement de la justice

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 17 février 2016 - 19:31
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Nicolas Sarkozy.
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Près de 80% des Français pensent que Nicolas Sarkozy est "un citoyen comme les autres face à la justice".
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Au lendemain de la nouvelle mise en examen de Nicolas Sarkozy, la thèse du complot ne convainc pas les Français. Selon un sondage Elabe, seuls 20% d'entre eux estiment que la justice s'acharne sur lui, un chiffre qui est bien plus important chez les sympathisants de droite.

Pour près de huit Français sur dix (79%), Nicolas Sarkozy est "un citoyen comme les autres face à la justice" qui doit "faire son travail", selon un sondage Elabe publié mercredi, au lendemain de la nouvelle mise en examen de l'ancien chef de l'Etat.

Seules 20% des personnes interrogées pensent au contraire que "la justice s'acharne" sur lui "en raison de son statut d'ancien président de la République".

Selon cette enquête réalisée pour BFMTV, une écrasante majorité des sympathisants de gauche (94%) et les deux tiers de ceux de la droite et du centre (63%) partagent l'idée que Nicolas Sarkozy est "un citoyen comme les autres face à la justice". Et il n'y a guère que les proches de son parti, Les Républicains, qui considèrent majoritairement, à 53% (contre 47%), que la justice s'acharne sur lui.

Nicolas Sarkozy a été mis en examen mardi pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012, dans l'enquête sur les fausses factures de Bygmalion et les comptes de sa campagne. Il était déjà mis en examen pour corruption et trafic d'influence dans un autre dossier, celui des écoutes.

Nicolas Sarkozy et ses proches avaient déjà à plusieurs reprises évoqué une forme d'acharnement, s'étonnant du nombre d'affaires dans lesquelles l'ancien président de la République et cité. Ils  rappellent également qu'il n'a jamais été condamné, reste présumé innocent et qu'il avait déjà bénéficié d'un non-lieu après avoir été mis en examen dans l'affaire Bettencourt.

Au sortir de son entretien avec les juges mardi 16, l'avocat de Nicolas Sarkozy, Me Thierry Herzog, avait glissé que son client n'était "judiciairement pas traité de la même façon que tout le monde".

 

Enquête réalisée en ligne les 16 et 17 février, auprès de 1.000 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

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