"La santé ne peut avoir une prééminence sur la liberté, battons-nous" Marc Menant
Marc Menant, journaliste, chroniqueur de CNews, ancien animateur d'Europe 1, est apprécié pour ses talents de conteur, son goût de l'histoire, sa culture et son indépendance d'esprit. Il s'intéresse de longue date aux questions de santé... et de liberté.
C'est au départ de la manifestation d'hier à Paris, place de Catalogne, à l'appel de Florian Philippot et des Patriotes, que Mike Borowski l'a interrogé pour son média "Gérard Info".
Il indique être présent "parce que viscéralement, je suis un homme convaincu par le principe de la liberté, c'est une idée philosophique qui ne se négocie pas et qui permet à l'homme d'atteindre son envergure, de ne pas être dans la servilité"
"Il n'y a pas de petite liberté", poursuit le féru d'histoire, évoquant la sienne : "j'ai un devoir familial. Mon père a été déporté dans les camps de concentration, se battant pour la liberté. Il a été résistant. C'était un homme qui risquait sa position sociale, tout simplement parce qu'il voulait être dans la dignité de Diderot, de Voltaire, de Vanini, de tous ceux qui nous ont offert cette chance inouïe d'être un peuple qui, théoriquement, a le droit de se placer de manière permanente dans cette 'gamberge' indispensable pour se sentir humain."
"La santé ne peut avoir une prééminence sur la liberté", poursuit Marc Menant. "La liberté est là, et la santé, c'est un autre domaine, qui ne détient pas une vérité, en plus !" Il explique ensuite pourquoi nous sommes conditionnés, désaccoutumés à la liberté, et en quoi la liberté est un risque à courir. Et estime que considérer quelqu'un en bonne santé comme un danger est une "ignominie", avant de développer pourquoi on n'est pas "responsable de la santé des autres". Pour lui, "il faut se battre" ! Un antidote à la "résignation", une tirade limpide et combative à découvrir en vidéo.
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