Des parlementaires de la droite et du centre voteront la loi Travail si elle reste dans l'état
Quinze parlementaires de la droite et du centre, dont la députée LR Nathalie Kosciusko-Morizet, se disent prêts ce jeudi 25 à voter le projet de loi sur le travail à condition qu'il ne soit "pas édulcoré".
"En dépit de la menace déjà proclamée du 49.3, qui révèle une drôle de conception du débat démocratique, nous, parlementaires de l'opposition, pourrons voter ce texte s’il est présenté en l’état, et mettons en garde le gouvernement contre tout affaiblissement de ce projet de loi", écrivent ces parlementaires dans une tribune.
"En donnant un cadre plus objectif au licenciement économique, en prévoyant un barème clair pour les indemnités de licenciement et en rendant possible le recours au référendum en entreprise, le projet de loi va dans le bon sens. Nous soutenons ces mesures. Nous voterons ce texte en disant +enfin!+ car nous avons traversé, depuis 2013, pas moins de douze lois modifiant le Code du travail, sans qu’une vraie réforme ne soit proposée", ajoutent-ils.
"Nous le voterons avec l’objectif de le renforcer, et nous proposerons d’aller plus loin", poursuivent-ils.
Ils regrettent en effet qu'il manque dans ce projet "une modification des seuils sociaux" ainsi qu'une "réforme du syndicalisme". "Sur ces propositions nous porteront des amendements". "Et pour le reste s'il n'est pas édulcoré, nous pourrons voter le texte", écrivent-ils. "Le gouvernement fait un pas dans le bon sens".
Outre Philippe Vigier, président du groupe UDI à l'Assemblée et NKM, figurent notamment parmi les signataires le député juppéiste Benoist Apparu, le député maire centriste de Neuilly Jean-Christophe Fromantin, les députées Virginie Duby-Muller (LR), Arlette Grosskost (LR)...
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