Cambadélis favorable à une primaire à gauche "en décembre ou janvier"
Le premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis prône l'organisation d'une primaire à gauche en décembre ou en janvier 2017, et estime que "tout est ouvert" pour François Hollande, qui fait planer le doute sur sa candidature.
"Je l’ai dit aux initiateurs de l’appel +Notre primaire+: pour moi, elle doit avoir lieu à l’hiver prochain, en décembre ou en janvier", a déclaré Jean-Christophe Cambadélis dans un entretien au Journal du dimanche (JDD). La primaire de la droite et du centre est programmée les 20 et 27 novembre.
A gauche, François Hollande, "s’il était candidat, n’aurait pas obligation de participer à tous les débats : il ne ferait pas le tour de France. Il n’a pas de problème de notoriété! On peut aménager les choses pour que chacun puisse se présenter", selon Jean-Christophe Cambadélis.
Pour l'heure "le Président n’est pas candidat : il n’a pas donné d’indication en ce sens. Pour lui, tout est ouvert. Mon rôle, c’est de préparer les conditions pour que, quel que soit le candidat, il puisse choisir soit d’y aller soit de se passer de cette primaire", a-t-il expliqué.
"Si cette primaire sans préalables et sans préjugés permet de sélectionner le meilleur candidat de la gauche, c’est une bonne idée, et il faut l’organiser. Je n’ai aucun souci. Je pense que le candidat le plus crédible par temps de crise est le président de la République. Qui peut être le plus efficace, le plus équilibré dans une période de crises multiples? Ils ne sont pas légion à gauche."
Cependant, "il faut que tout le monde s’engage à soutenir le vainqueur", a réaffirmé le député de Paris alors que Jean-Luc Mélenchon a "proposé" sa candidature pour l'Elysée. "Il faut clarifier tout ça. Le Front de gauche a éclaté : Pierre Laurent a l’air partant, Jean-Luc Mélenchon a l’air parti et Clémentine Autain est observatrice. Il y a donc au moins trois positions".
Plusieurs fois interrogé sur sa participation à une éventuelle primaire de la gauche, François Hollande a toujours refusé de se prononcer. Vendredi sur France Inter, il a de nouveau affirmé avoir d'autres préoccupations en tant que président de la République, et ne pas avoir les yeux rivés sur 2017.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.