Attentats de Paris : 1.233 perquisitions depuis le début de l'état d'urgence
Onze jours après les attentats qui ont fait 130 morts et des centaines de blessés en région parisienne, 1.233 perquisitions ont été menées dans le cadre de l'état d'urgence décrété suite aux attaques. Elles ont abouti à 165 interpellations et à la saisie de 230 armes, a annoncé le ministre de l'Intérieur Bernard Cazneuve ce mardi 24 lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
L'entrée en vigueur de l'état d'urgence a été décrétéd par François Hollande dans la nuit du 13 au 14 novembre. Près de la moitié des 230 armes récupérées "sont des armes longues et des armes de guerre, ce qui témoigne de l'efficacité des perquisition qui ont été conduites pour mettre hors d'état de nuire des individus", a indiqué Bernard Cazeneuve. Les armes longues concernent toutes les armes épaulées lors du tir, contrairement aux armes de poing.
Sur les 165 interpellations, 142 gardes à vue ont été décidées, là encore dans le cadre de l'état d'urgence. Depuis l'instauration de ce dernier, 266 personnes ont également été assignées à résidence, a précisé le ministre, ajoutant que "les mesures de l'état d'urgence doivent se mettre en oeuvre dans le strict respect des principes de l'Etat de droit. (...) Je n'accepterai aucun manquement à ces principes", a-t-il assuré.
Ce mardi, une perquisition a notamment visé le domicile d'Olivier Corel, à Artigat, en Ariège. Surnommé "l'émir blanc", cet islamiste français d'origine syrienne déjà interpellé pour des affaires de terrorisme est soupçonné d'avoir été le mentor de nombreux djihadistes, dont le Français Fabien Clain qui a revendiqué les attentats du 13 novembre dans un message audio diffusé par l'Etat islamique (Daech).
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