Affaire Volkswagen : Ségolène Royal diligente une enquête
Le scandale Volkswagen n'en fini plus de faire des émules. La ministre de l'Ecologie française a annoncé, dans un communiqué publié ce mardi, le lancement d'une "enquête approfondie" concernant les révélations de la fraude à échelle mondiale du constructeur allemand concernant les émissions polluantes de ses voitures diesel. Ségolène Rpyal a également "aux constructeurs nationaux de s'assurer que de tels agissements n'ont pas eu cours en France".
"J'ai saisi l'Agence fédérale américaine de protection de l'environnement pour obtenir tous les éléments d'information pertinents, permettant d'apprécier la nature de la fraude et les moyens mis en oeuvre pour la détecter" indique le communiqué du ministère. Et d'ajouter: "j'ai demandé par ailleurs à l'UTAC (Union Technique de l'Automobile, du Motocycle et du Cycle), service technique désigné par l'État français auprès de la Commission européenne pour réaliser les essais d'homologation, d'une part de se rapprocher de l'Agence fédérale américaine de protection de l'environnement pour approfondir les mécanismes de fraude, et d'autre part de me faire des propositions d'actions".
Le gouvernement français emboite donc le pas de l'Allemagne, de l'Italie et de la Corée du Sud qui ont également commandités des enquêtes sur les défaillances de Volkswagen. Dimanche 20, Volkswagen a reconnu avoir manipulé des données d'émission de gaz polluants de ses véhicules diesel produits aux Etats-Unis pour contourner les règles antipollution. Selon les autorités américaines, quelque 482.000 véhicules diesel de Volkswagen et Audi sont concernés.
Face aux remous provoqués par la révélation du scandale en fin de semaine dernière, le PDG de Volkswagen, Martin Winterkorn, a assuré "regretter" d'avoir "déçu" ses clients. Dès lundi, le titre du mastodonte allemand, numéro un mondial des ventes devant Toyota, avait perdu 17 % à la Bourse de Francfort.
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