Discours d'Emmanuel Macron : enfin !
TRIBUNE - J’ai jeté mon poste de télévision il y a de nombreuses années, d’où mon aptitude (acquise) au bonheur et ma propension relativement récente à la sérénité.
Hier soir, apprends-je ce matin par France-Soir (deux articles : l’un « mainstream » venant tout droit de l’AFP, l’autre « alternatif », rédigé par le journal), Monsieur Macron a déclaré ce que je pressentais si longtemps qu’il devait se produire. Je ne peux décrire l’intensité du soulagement que j’éprouve à le voir enfin dévoiler franchement ses batteries.
Après des mois de suspense, nous sommes aujourd’hui fixés, et de sa propre bouche, sur son programme qui doit faire des Français un peuple d’éternels mineurs (= ne pouvant rien faire sans le consentement d’un « majeur ») et vaccinés. Car il le dit lui-même, des « rappels » seront nécessaires, ce qui veut dire que chaque Français vacciné devra se faire revacciner, encore et encore, jusqu’à ce que le président décide que cela suffit. Et je ne parle pas des apparitions prévisibles de nouveaux variants, qui sont susceptibles d’obliger leurs découvreurs à inventer bientôt de nouvelles lettre à ajouter à l’alphabet grec, tant il devrait y en avoir.
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Pourquoi suis-je si soulagée, me demanderez-vous, face à cette escalade de la violence qui est faite à mes concitoyens ?
Parce que le second principe de la thermodynamique nous apprend, entre autres, que toute tentative d’organisation fait inexorablement augmenter l’entropie, ce qui conduit à l’augmentation inéluctable de la désorganisation. En d’autres termes, plus on applique de pression pour contrôler une situation, plus il y a de fuite d’énergie qui conduit inexorablement à la disparition de ladite pression.
Vous en conviendrez, la pression a atteint hier un niveau comparable à ce qui a été imposé au peuple français aux heures les plus noires de son histoire. D’ailleurs les médias le disent : des centaines de milliers de personne ont déjà cédé. Des personnes qui, faisant confiance à leur raison, avaient pourtant pris la décision d’attendre que les produits qu’on va bientôt leur injecter aient reçu une autorisation définitive de mise sur le marché, avant de sauter le pas. Des personnes qui bientôt, après avoir livré leur propre corps à l’aiguille, ne verront plus d’objection valable à faire de même pour leurs enfants et petits-enfants, générant ainsi une éternelle source de profits pour les laboratoires pharmaceutiques.
Je vais pour une fois me citer moi-même, et mes détracteurs ne manqueront pas de se gausser et de déclarer que je me fais de la publicité à bon compte, mais je ressens aujourd’hui l’actualité brûlante de cette citation. L’un des personnages de mon roman jeunesse Le Crabe aux Pinces de Plomb, déclare : « Une économie en bonne santé est basée sur le contrôle d’une population chroniquement en mauvaise santé. » J’ai écrit cette phrase en décembre 2018, sans imaginer qu’à peine deux ans et demi ans plus tard, elle prendrait une telle valeur prophétique.
Voilà, nous y sommes. Alors, si vous voulez vous sentir serein, intéressez-vous à la physique. Qu’elle soit newtonnienne ou quantique, elle nous mêne finalement à la même conclusion : de cette tentative de mise en coupe réglée de notre conscience par l’instrumentalisation de nos corps, ne pourra sortir qu’une crise salutaire (du grec krisis = « action de distinguer » ou «action de choisir ») qui nous permettra de faire de nouveaux choix de vie, au niveau individuel et social.
J’ai foi en l’être humain et suis persuadée que nous ferons les bons choix, en fin de compte : ceux qui mènent au renforcement des liens, à la coopération, à la confiance dans l’autre, à l’entraide… Même si avant d’en arriver là, nous devons vivre les temps difficiles de la division, puisqu’elle nous est imposée.
Marilis Valo est écrivain.
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