L'homme qui coûtait trois milliards
EDITO - Mille milliards, plus exactement. Les mille milliards de dette publique supplémentaires qu'Emmanuel Macron nous a collés en sept ans : elle était d'un montant de deux mille deux cents milliards en 2017, c'est désormais trois mille deux cents.
Politique intérieure, politique extérieure, économie, industrie, services publics, social, culture, etc., le bilan de notre cher, notre astronomiquement cher Président est en tous points tellement malvenu pour la France et les Français, que s'il fallait donner un titre à la très très mauvaise série télévisée dont il est la vedette, qui nous est imposée dans les médias depuis 2017, ce titre serait l'exact opposé de celui de l'autre série télévisée, qui, avec « L'homme qui valait 3 milliards », a fait la renommée mondiale de Lee Major (1) : « L'homme qui tombe à pic. »
Car avec Emmanuel Macron, c'est la France qui coule à pic. Toutefois, dans le metaverse de vrais mensonges et fausses vérités permanents couplés d'inversions accusatoires dans lequel Jupiter évolue, si tout va mal en France, en dépit des décisions toujours pleinement appropriées qu'il prend, il n'y est pour rien : c'est la faute des Français. Et ce n'est pas non plus la faute de son gouvernement qu’il n’a pas désiré soumettre au défi de la vérité de France-Soir, et idem le concernant.
Force est de constater, Monsieur le Président, que nonobstant la magnificence absolue de chacune des idées brillantissimes que vous avez, et l'excellence de votre baratin, rien ne va plus. Tout est parti en déliquescence, dans cette France, sous votre présidence.
Et attention ! À l'excellence de votre baratin, il convient aujourd'hui de mettre un bémol.
En effet, le champ lexical, façon chant des sirènes, grâce auquel, au début de votre premier mandat, vous avez réussi à détourner les Français de la réalité, ces Français y sont de moins en moins sensibles. Dorénavant, seule une infime partie d'entre eux se font encore berner par la poudre de perlimpinpin, de ces Français qui continuent d'avaler les couleuvres pourtant « hénaurmes », et totalement indigestes, celles que vous affichez, méprisant, quotidiennement au menu de « La France d'en Bas », tandis que « La France d'en haut », fait grassement ripaille aux frais du contribuable, en scatophages qu’ils sont devenus. Malgré la merde noire dans laquelle le pays se trouve à l’issue de sept ans Jupiteriens à l’Élysée, ils persistent à croire que vous êtes « L'homme providentiel » : la version (et l'aversion) « Voici » et « Gala » d'un Charles de Gaulle 2.0, qui, malheureusement pour la France, s'est mué en « Mister Bean. » (3)
Mais il y a pire !
Partout vous avez semé la discorde derrière vous. Sous votre gouvernance, c'est un choc sismique effroyable que la cohésion nationale a subi : la « fracture sociale » celle que Jacques Chirac s'était engagé à réduire, a atteint la taille de la faille de San Andrea. Et ceci tant en longueur qu'en profondeur.
À force de systématiquement stigmatiser telle ou telle partie de la population, de désigner publiquement, et faussement responsable de vos déconvenues, une catégorie de Français, ils finissent par se déchirer, et ce jusqu'à l'intérieur des familles.
Exemple type de cette mystification, délibérément destructrice de la cohésion sociale indispensable, à faire de la population hétéroclite d'un pays, une Nation unie et forte (le fameux « Vivre Ensemble », dans l'intérêt de laquelle vous dites œuvrer, mais à l'encontre de laquelle, va la politique que vous menez). C'est la gestion de la crise covid pour laquelle vous avez opté : entretien et exaspération de la peur collective, mensonges sur l'efficacité du vaccin, mensonges sur l'inefficacité des traitements alternatifs, mensonges sur l'existence, sur le nombre et sur la gravité des effets secondaires du vaccin, et désignation mensongère des anti-vax comme étant les responsables de cet échec retentissant.
Car non seulement vous avez failli à tous vos devoirs, mais, de plus, avec les mille milliards supplémentaires de dette publique et la charge d’intérêt y afférant, vous avez également conduit la France à la faillite.
« Quoi qu’il en coûte ! » avez-vous dit et répété, tant durant la crise covid, que toutes les autres fois, nombreuses, où là aussi vous avez puisé lourdement dans les caisses de l'État, sans aucun résultat probant, pour justifier l'affectation de ces X milliards, dizaines de milliards, centaines de milliards.
Diable ! C'est facile, pour vous, de dépenser tout cet argent : ce n'est pas le vôtre.
Sans nul doute, l'histoire vous jugera comme le pire président de la République que la France ait connu.
En attendant le prochain. Ceux que les médias mainstream présentent, comme comptant parmi eux « la » personnalité qui est amenée à vous succéder en 2027, tous sans exception ces messieurs et dames n'augurent rien de bon.
Pardi ! Tous autant qu'ils sont, ils ont activement participé, chacun à leur manière, à la chienlit générale dans laquelle nous sommes. Dès lors, qui que soit l'élu qui sortira de ce panier de crabes en 2027, c'est couru d'avance : il sonnera la curée. Il poursuivra et achèvera l'entreprise méthodique de démantèlement de la France que vous avez entreprise de haute facture, un démantèlement commandité par les vôtres, aux ordres desquels sont ces politiciens mis en lumière. Mis en lumière par qui ? Des médias qui tous appartiennent à ces « fameux » commanditaires : les ultra-riches qui vous ont bombardé président de la République en 2017, par cette entremise hallucinatoire, manipulation des masses et Cie.
À moins de porter au pouvoir suprême, en 2027, autre chose qu'une marionnette politicienne, commis de ces ultra-riches et soumis à l'Otan, la France ne survivra pas. Elle mourra. Elle mourra dans d’atroces souffrances, d'une guerre civile, enterrée au milieu de ses valeurs, celles qui ont fait sa renommée et sa grandeur jadis. Le suicide collectif « En Marche » finalisé « Parce que c'est notre projet ! »
Néanmoins, ne rêvons pas.
Jamais un candidat véritablement contre l'oligarchie en place n'obtiendra les 500 parrainages requis pour pouvoir être candidat à la présidence de la République.
En outre, même s'il les obtenait, jamais les médias mainstream ne lui donneraient la lumière, qui, hélas (4), est nécessaire pour être élu Président.
Et quand bien même, je ne sais par quel deuxième miracle, ce candidat, véritablement contre l'oligarchie en place, obtenait plus de 50% des votes au second tour, que cela ne servirait à rien : le Conseil constitutionnel invaliderait son élection, pour une raison bidon inventée ad hoc à cet effet, usant là d'un des tours de passe-passe auxquels son Président, Laurent Fabius, nous a habitués.
Il en est ainsi : le système a été verrouillé à cette fin despotique, de permettre à l'oligarchie en place de toujours rester au pouvoir, tout en faisant croire à tort aux gens, qu'ils vivent dans une démocratie où les dirigeants élus servent l'intérêt public, et non les intérêts privés de quelques privilégiés (la nouvelle noblesse autoproclamée « La France d'en haut »), intérêts privés antinomiques à l'intérêt public, 100% contraires aux intérêts du peuple, du Français moyen.
En témoigne les dernières lois que vous avez fait voter contre les dérives sectaires et le harcèlement en ligne. En réalité ce sont des outils de contrôle des messages privés, qui s’ajoutent insidieusement à l'interdiction de s'opposer publiquement à la propagande étatique, la vérité officielle généralement totalement infondée, qui est relayée par des médias aux ordres que vous subventionnez à milliards.
Et derechef vous semblez avoir attrapé le virus de la guerre.
Donc si nous voulons changer les choses, ne faudrait-il pas changer de système ?
Les Français l'ont fait à moult reprises, sans avoir recours à une révolution armée. En 1946 et 1958, par exemple, lorsque, par la voie d'un référendum, ils ont changé de Constitution.
Le pouvoir en place à l'époque a été contraint à ce changement de système par la pression populaire, une pression populaire qui s'est exercée alors, à la fois dans la rue (manifestations géantes réitérées non-stop dans tout le pays) et à l'intérieur du corps social, à tous les niveaux et à tous les échelons.
Eh bien, Françaises, Français, récidivons !
Toutefois, si nous réussissons, ne nous laissons pas berner à nouveau. Cette fois-ci optons enfin pour un système autre que la pseudo-démocratie dans laquelle nous opérons : cette république est un système inique, le joug oligarchique. Illustré par ce que vous appelez la montée des extrêmes que vous déclarez combattre alors que votre camp est excessif sur tous les sujets, en témoigne les lois anti-liberté d’expression que vous proposez à marche forcée aux Français. Non, vous ne combattez pas les extrêmes, en étant excessif, vous facilitez la montée du rassemblement national, tel qu’en témoigne le récent sondage qui place Bardella à 32% des intentions de vote et qui pourrait voir votre parti finir en troisième position derrière un renouveau du parti socialiste.
« Le Brésil est actuellement dans une vaste opération de répression de la liberté d’expression, au bord du précipice » a déclaré Michael Shellenberger, un des journalistes qui a mis à jour les « Twitter Files » au Brésil : le scandale de l’ingérence du pouvoir en place dans les réseaux sociaux, une affaire qui a jeté le discrédit sur de nombreuses personnes.
La réalisatrice Petre Costa l’avait déjà parfaitement décrite dans « The Edge of Democracy », son film sur le Brésil où elle dénonce le rôle des élites financières puissantes du pays, et où elle conclut en disant que l’ombre de la tyrannie plane toujours, et revient immanquablement lorsque les riches en ont assez de jouer à la démocratie.
La République est ce leurre, soi-disant « démocratique » que les despotes agitent devant nos yeux, ces dictateurs en col blanc, au sein desquels loge la cause de tous nos problèmes. Le cancer qui ronge de l'intérieur, tant la devise à laquelle nous sommes attachés (« Liberté, égalité, fraternité »), que le principe politique étatique (« Gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ») qu'ils ont détourné à leur profit, et demeure en pratique en France sous chaque République depuis la première :
« Gouvernement des ennemis du peuple, par les ennemis du peuple et pour les ennemis du peuple. »
(1) Lee Majors, l'acteur américain qui a incarné « Steve Austin », ex-astronaute devenu agent secret dans « L'homme qui valait 3 milliards », et « Colt Seavers », ensuite, cascadeur chasseur de primes dans « L'homme qui tombe à pic. »
2) il y a 9,2 millions de pauvres en France.
3) lorsque vous avez enfilé un costume de Président manifestement bien trop grand pour vous, éminemment trop large pour vos épaules et pour votre étroitesse d'esprit.
(4) les statistiques sont formelles et constantes depuis 2002 : à chaque fois c'est le candidat qui est le plus mis en lumière dans les médias mainstream, qui est élu président de la République.
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