Chauve qui peut  !

Auteur(s)
Xavier Azalbert, France-Soir
Publié le 01 avril 2024 - 17:00
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Sauve qui peut
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Pixabay, France-Soir
Chauve qui peut !
Pixabay, France-Soir

Oui. Panique générale en macronie. Une menace bien plus grave que les 3.200 milliards de dettes publiques, un déficit budgétaire qui dépasse 5,5% du P.I.B., les 4 millions de personnes qui vivent, survivent, plus exactement, en dessous du seuil de pauvreté, les 300 000 sans-abris, le chômage record, des services publics dans la panade. Sans oublier, une agriculture en crise, une industrie en lambeaux, et bien sûr un conflit en Ukraine, au vil et lourd relent de troisième guerre mondiale, vers lequel le président de la République veut nous entraîner.

Une menace bien plus grave que tout cela, si-si, il y a : les discriminations capillaires.

En effet, malgré tous les problèmes cités plus haut (en une liste très loin d'être exhaustive), auxquels la France doit faire face aujourd’hui bien plus durement qu'en mai 2017, pour la macronie la priorité des priorités, c'est de lutter contre les discriminations capillaires. À savoir les moqueries et quolibets faites envers les personnes dont la coiffure interpelle, diffère de ce qui est considéré par la norme établie de manière restrictive, comme ne heurtant pas la décence.

Cette atteinte hideuse au droit qu'ont ces personnes, de se démarquer peu ou prou d'un politiquement correct attaché au choix que l'on fait pour ses « éléments de la pilosité humaine, plus ou moins étendue sur le sommet, les côtés et l'arrière de la tête » (1). Politiquement correct odieusement rétrograde, morbleu ! Dans un pays où, pour satisfaire à un progrès qui profite à tous, la norme sexuelle originelle dite de « l'hétérosexualité » que, jusqu'à encore, il y a peu (2), on nous présentait fallacieusement comme étant la seule capable d'assurer la pérennisation de l'espèce humaine et de la bergeronnette (3). Ce positionnement inique à l'endroit de la bienséance, a été remplacé par les LGBTQIA2S+ dont l’expansion constante défie l’hétérosexualité en tant que norme.

Et d'avance pardon aux genres et aux non-genres qui, ne figurant pas dans cette dénomination, pourraient se sentir ostracisés. Je ne voulais nullement les heurter. Comme il en sort un nouveau tous les jours, de ces genres ou non-genres, désolé : je n'arrive plus à suivre.

Ouf ! Il s'en est fallu d'un cheveu. Un mot de plus (ou de moins) et j'étais bon pour une mise au ban. Me retrouver sur la paille, à « manger les cheveux en salade », tels « les sans dents », comme disait François Hollande : ces ventre-creux qui ont l'estomac vide parce qu'ils n'ont rien à mâcher.

Mais revenons à nos shampouineurs et shampouineuses de la majorité présentielle. Qu'importe que certains pensent qu'il y a d'autres priorités, que la proposition de loi « arrive comme un cheveu sur la soupe », ces messieurs et dames ont décidé. Ils vont soutenir qu’« Il y a de quoi s'arracher les cheveux ! », et qu’il faut mettre un terme à ce fléau absolu que sont les discriminations capillaires.

Donc, écoutez. On ne va pas « couper les cheveux en quatre » : si ça bloque, on utilisera le 49-3. C'est en tout cas ce qu'aurait déclaré Monsieur « avoir un cheveu sur la langue », alias Olivier Véran.

Je sais : « C'est un peu tiré par les cheveux » comme argumentation. Mais que penser véritablement de cette proposition de loi, qui effectivement a fait « se dresser les cheveux sur la tête » aux députés qui ont vu l'examen de cette proposition de loi leur être imposée, ce jeudi 28 mars 2024, en tant que « mesure d'urgence » à prendre, à l'initiative d'Olivier Serva, député de la Guadeloupe ?

 L'ordre du jour était vide : ça tombait pile-poil. Donc objectivement Yaël Braun-Pivet aurait été bête de ne pas saisir cette occasion par les cheveux.

Et étant donné que cette proposition de loi a été adoptée par seulement 50 voix pour, 48 contre (4), les opposants à celle-ci ont eu « mal aux cheveux » (5) d'avoir ainsi « manqué d'un cheveu » l'objectif qu'ils s'étaient fixés d'y faire barrage.

Et d'ailleurs, depuis, ils « se font des cheveux blancs » : qu'en est-il désormais de leur crédibilité ?

 

Alors pourquoi cette loi ?

D'après les témoignages, il y a un souci à lors de l’entretien d’embauche. Dans ce texte sont cités les populations afro, les Caucasiens, les chauves et les roux. En cela, beaucoup de potentiels ne se sentent pas représentés, et dès lors, si elle est adoptée, cette loi comme d’habitude va diviser. Stigmatiser finalement les populations afro, par la « discrimination positive », au lieu de rassembler.

Et si plutôt, à travers cette loi, on élargissait le débat. Si on parlait des faits.

Pourquoi cherche-t-on à embaucher ? Pour valoriser l’entreprise à travers les talents.

Pour celui qui va vous faire passer l’entretien, quel est l'enjeu ? Trouver la ou les perles rares.

Par quels moyens ? À travers le curriculum vitae du candidat, le recruteur doit voir ses points forts, ses points faibles, et surtout trouver ce qui va plaire et déplaire à sa hiérarchie (supérieurs hiérarchiques du recruteur).

Or, là se cachent des points non abordés dans cette proposition de loi.

Le recruteur doit plaire à sa hiérarchie, lui donner, dans les candidats qu'il recrute, de bons éléments, des potentiels intéressants pour l'entreprise, et son image, etc. Il doit recruter selon les critères qui vont plaire à ses supérieurs, sous peine d’être lui-même inquiété pour son poste. Et il ne faut pas non plus que le candidat soit plus compétent que le recruteur. Cela mettrait à mal son propre pouvoir au sein de l’entreprise. Parfois, c'est éliminatoire pour le candidat sans qu'il le sache.

 

Nous y voilà ! Oui. C'est bien une question de pouvoir dont il s'agit.

À travers une tenue ou une coiffure, il y a à la fois un motif de pouvoir, celui de postuler, un motif d’embauche et/ou un motif éliminatoire à la proposition d’embauche.

Combien de candidats qui présentaient les compétences et l'expérience requises, ont été discriminés, exclus parce qu’ils étaient chauves, ou à cause d'une coupe afro, de cheveux crépus, noirs, blonds ou roux, des motifs totalement subjectifs de la part de recruteurs, leur opposant là fallacieusement une « certaine image de l’entreprise » ? Plein !

Que ce soit sur le marché du travail, dans le monde de la télé ou des maisons de disques, il fut un temps où on faisait signer des contrats « placards » à des artistes qui ne correspondent pas aux canons de l’époque (grossophobie ou autres attributs mal placés) : une fois le contrat signé, le disque n’était pas promotionné. Les victimes de ces pratiques se reconnaitront.

 

Mais tel fut également le cas en politique avec le handicap ou même la politique d’emploi des séniors. Il faut pratiquer « l’inclusion » et la « non-discrimination », trop souvent des mots bateaux dans la bouche des recruteurs. Certains vont même jusqu’à écrire des livres à ce sujet, sur la « dys-quelque chose » ou sur toute autre forme de handicap. En pensent-ils un mot, ceux qui n’hésitent pas à rappeler que les femmes sont des quotas sur les plateaux télé ou au sein des conseils d’administration. Ces personnes, journalistes pour certains, ont voulu mettre les non-vaccinés en prison, pactisant céans avec la discrimination. Sans fondement scientifique, ces personnes n’ont pas eu le courage de s’opposer à la doxa, et de dire ce qu’ils pensaient véritablement, alors que la charte de Munich des journalistes leur imposait dire la vérité « quoiqu'il leur en coute ».

Combien sont-ils ceux qui prônent la non-discrimination par-devant, pour faire bien, garder sa place dans la société ? Cependant, s’agissant des soignants qui ont perdu leur emploi, ils n’ont tout simplement rien dit, rien fait au motif « que ce n’est pas dans la ligne de la rédaction » pratiquant ainsi la discrimination. Nombre de ces personnes ne sont pas vaccinées, ont fait des faux pass sanitaires et écrivent qui pour « Les Echos », « L’express » ou autres. Ils ne sont donc pas sincères avec leurs lecteurs et le plafond de verre du mensonge ne leur fait pas peur. Et que dire de la discrimination des seniors face à l’emploi, avec l’ubérisation de l’emploi pour les jeunes et les séniors qui doivent bien trop souvent accepter des emplois en dessous de leurs compétences.

C'est ici une façon identique d’embaucher ou pas, un potentiel pour l’entreprise. Vous n’avez pas la bonne coupe de cheveux, vous n’avez pas la bonne tenue, le bon look, etc. Diable ! Si la personne à « LE » talent pour valoriser l’entreprise, pourquoi ne pas l’embaucher ? 

Il y a dans notre société actuelle, autant de peurs irrationnelles à faire confiance au futur employé, côté employeur, que de peurs de déplaire au recruteur coté employé. La même peur irrationnelle pour le non-vacciné !

Quel est l’employé modèle qui va me permettre de développer mon entreprise ? Qui est le patron modèle qui ne va pas broyer l'employé sur l’autel de la rentabilité et du harcèlement moral ? Quelle est en réalité la viabilité de cette relation professionnelle dès le départ ?

Outre les charges sociales qui ne cessent d’augmenter sur le dos des PME-PMI, ces peurs cumulées, toutes ces frustrations des deux côtés du bureau lors de l’entretien d'embauche, toutes ces équations à résoudre en une seule deviennent pour beaucoup impossibles à résoudre.

 

Et cela commence dès l’entretien d’embauche. Le recruteur veut un modèle étalon économique qui puisse représenter l'entreprise à travers un potentiel. Le candidat, lui, souhaite plaire à son recruteur et peut-être futur employeur. Si le recruteur est bienveillant, il va s’attarder uniquement au potentiel et facultés du recruté, s’il a peur pour son poste au sein de l’entreprise, cette loi fera que la capillarité ne sera plus un critère éliminatoire, privant le candidat de la possibilité d’être reçu par le supérieur hiérarchique du recruteur, lors du second entretien d’embauche ? (Si second entretien il y a). Tout dépend qui l'on a en face de soi, tant d'un côté du bureau que del'autre.

Les peurs et les torts sont partagées. Comme dans un divorce. Car c’est bel et bien à un divorce social, sociétal et commercial qu l'on assiste, sur l’autel sacrificiel du marché du travail. Le recruteur va chercher le potentiel et les défauts qui peuvent être acceptés au sein de l’entreprise, et ceux qui seront discriminatoires. Au bon vouloir du recruteur qui risque sa place en embauchant le futur talent. Et dans ce domaine non plus, il n’y a pas que des courageux. Selon les propres mots, embaucher c’est aussi « investir sur l’avenir aux risques et périls de l’avenir et du développement de l’entreprise. »

Personne ne veut y laisser sa peau : ni le recruteur qui veut garder sa place, ni « le grand patron » qui peut sanctionner le recruteur pour un mauvais recrutement, ni l'employé qui doit faire le dos rond face au harcèlement moral, trop souvent connu dans l’entreprise. Entreprise de la rentabilité avant tout, sur l’autel de laquelle l'employé sera sacrifié très probablement en son nom.

 

Et pour le postulant ? Si sa tête (cheveux ou pas) « ne revient pas » au recruteur ou si le recruteur a peur de voir débarquer la Licra et le Cran et d’autres associations du genre censés dénoncer les discriminations, que faire ? Que décider ?

Pire ! Tous les cas particuliers autres que coupe afro, type caucasien, roux et chauve, vont échapper à la loi que nos parlementaires vont finir de discuter.

Cela fera que la Société ne se rassemble pas, mais se divise toujours, encore et encore un peu plus à chaque fois. 

Cette loi est à la fois une loi qui élargit le champ des recours possibles, et celui de la discrimination à l’embauche, et une peur supplémentaire pour les entrepreneurs : ils y regarderont à deux fois, désormais, avant d’embaucher un talent, afin de ne pas avoir à payer un procès plus tard.

Absolument toutes les entreprises, aujourd’hui, quelles que soient leurs tailles, y pensent au moment de l’embauche. Cela ralentit énormément le marché de l’emploi. « De l’embauche », devrais-je dire, un facteur économique aggravant dans la relation entreprise employés, et qui, sans doute, alourdit les chiffres des chômeurs longue durée, et les dépenses des collectivités locales, du RSA. Un RSA qui, même sous conditions, va mettre toujours plus de gens sous le seuil de pauvreté. Les femmes et les seniors en tête. 

Cette société n’a plus confiance, car il y a trop souvent des victimes d’abus de pouvoir au moment de l’embauche, et souvent pareillement pendant la collaboration au sein de l’entreprise. Et des deux côtés du bureau. Là encore, faut-il le préciser !

L’employeur ne veut pas subir, le recruteur ne veut pas perdre sa place, et souvent pour débarquer un employé devenu gênant, à tort ou à raison, tout dépend du cas en présence. Il faut des trouvailles de génie afin de respecter le Code du travail et la charte de l’entreprise afin de pouvoir « remercier » la personne, l'ex-employé qui, une fois sur deux, saisira le Tribunal des Prud'hommes et y obtiendra raison ou pas. Les abus et abus de pouvoir sont des deux côtés, pas de jaloux, et les victimes aussi !

En dehors de cette loi et de ses désordres « capillotractés », souvenons-nous que c'est pour avoir fait son travail, en pointant la communication dangereuse sur un médicament qu'Amine Umlil, pharmacien, a perdu sa seule et unique source de revenus, et non pas pour la coupe de cheveux qu'il arborait alors.

Et du côté des employés, une fois l’embauche faite, il faut aussi savoir prendre sur soi pour garder son emploi, comme par exemple, quand « le chef » a ses humeurs, fait usage de son petit pouvoir. Ces frustrations et ces peurs naissent lors de la collaboration au sein de l’entreprise, ou pire, à savoir quand il ne s’agit pas de harcèlement moral ou sexuel, ou de chantage à la productivité. 

En conséquence, le critère capillaire ne serait plus un argument de limogeage dans l’entreprise ?

Conclusion, c'est sur les responsabilités individuelles de chacun, au moment de l'embauche ou pas, que nous invitons nos parlementaires à se pencher. De responsabiliser chacun, candidats, recruteurs et patrons, face à ses droits et ses devoirs. De remettre du sens et du respect au sein de cette société, et d'établir des repères clairs afin que chacun puisse trouver sa place dans l’entreprise et la société.

Et en qualité d’entrepreneur, il est question d’éthique, au-delà des soucis capillaires et politiques. Remettons du sens, du respect, des repères et de la confiance dans une société française qui devient de plus en plus anxiogène.

Chacun doit se responsabiliser et redonner la confiance à tous les acteurs de cette collaboration appelée « travail. » Il faut redonner du sens à nos existences, et redonner du poids aux décisions que nous prenons, en pleine conscience de nos responsabilités et de notre bienveillance mutuelle : l’autre n’est pas le camp ennemi, nous pouvons être un maillon de la chaîne dénommée l’entreprise, une équipe au sein de laquelle nous sommes là pour nous entraider, cheveux ou pas.

Ce n’est pas notre look qui doit déterminer nos talents et nos compétences. Et ce n’est pas non plus un facteur qui doit être discriminant. Ce n’est pas le look qui est un danger pour le développement de la clientèle au sein de l’entreprise, c’est l’obscurantisme qui rend les personnes peureuses.

 

C’est la peur qui fait qu’on se censure et qu’on ne fait plus confiance aux autres.

Et ce sont ces mêmes peurs de l’autre, qui amènent à une société divisée plus que jamais, alors que nous devrions être soudés et refaire Nation par le dialogue et l’ouverture d’esprit. Sinon notre société s’autodétruira. Et alors toutes les lois du monde n’y pourront rien changer.

Or, à force d’exacerber la peur de l’autre au lieu de redonner la confiance et la chance à un chacun, c'est ce qui va arriver inéluctablement, ceci, dorénavant, à plus ou moins court terme.

Pourtant, tout Français que nous sommes, nous sommes les descendants de la société des « Lumières », celle qui donne sa chance à tous de pouvoir atteindre son plein et entier épanouissement. Donc au moment où nous en sommes, du développement technologique et intellectuel optimal, tout devrait être possible.

L’obscurantisme ne devrait plus avoir cours, ni place !

Laissons la chance à la différence de l’autre et laissons la différence être une chance pour les autres, afin que l'union de nos compétences se fasse, dans cette société actuellement désunie. L’Union fait la force !

La tournure rédactionnelle donnée à cette loi, fait que cette division sociale et sociétale actuelle n’est pas près de se terminer. Nos politiques ne traitent jamais que les choses qui les arrangent, et sous l’angle qui les arrangent, en vue des prochaines élections. Beaucoup de lois, au départ bien-pensantes, ne sont pas bien pensées et se retournent finalement encore et encore contre le peuple.

Cette nouvelle loi est une fois de plus une loi proposée à chaud et dans l’émotion, à court terme, sans recul, et sans l'indispensable analyse que cela engage.

Sans une démarche responsable individuelle, une réflexion collective à nos envies, in fine nos droits et nos devoirs les uns envers les autres, les valeurs que sont l'entraide, le respect et la bienveillance, tous ces fondamentaux qui ont fait de la France une société millénaire aujourd’hui multiculturelle, disparaîtront à jamais, laissant place au chaos.

Alors à quand une loi pour la discrimination des personnes à rides avec Olivier Véran, chirurgien esthétique, porte-parole de la génération botox, ou alors une loi pour la discrimination des personnes n’ayant pas la musculature Jupitérienne ?

Instagram - SOAZIG DE LA MOISSONNIÈRE

Alors, imaginez que la France, sous l’impulsion de Macron venait à lever une armée, quelle loi devrait-on passer afin d'éviter les discriminations ? Là, ce serait vraiment « sauve qui peut ».


(1) dixit justement « un » Larousse qui ne se travestit jamais en un Petit ou un Grand Robert, contrairement à ce que sa dénomination officielle peut faussement permettre, à quiconque a l'esprit mal placé d'affirmer patent.

(2) précisément avant l'institutionnalisation salvatrice du mariage pour tous

(3) « Bergeronnette : oiseau passereau à la longue queue toujours en mouvement. »

(4) au terme d'un débat houleux au cours duquel les pour et les contre se sont « crêpés le chignon » (« pris aux cheveux »). À tel point que ceux qui se sont retrouvés avec « les cheveux en bataille »    au terme de cette joute, furent enjoints, par le Président de séance, à « avoir les cheveux au vent » : à aller prendre l'air, le grand, à l'extérieur du bâtiment.

(5) « Avoir mal aux cheveux » : avoir mal à la tête, la gueule de bois.

 

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