« L'achève » de Monsieur Séguin
L'achèvement, en fait (1), du dépouillement de la souveraineté nationale, dénoncé il y a 32 ans à la tribune de l'Assemblée nationale, par ce grand homme politique. Le dernier que la France ait eu : Philippe Seguin (2).
C'était donc en 1992. Il prévenait déjà de ce qu’allait devenir l’Union européenne, lui l'authentique homme d’État qu'il était. À savoir (prestance, solennité, réserve, respect, tenue, diplomatie, rigueur, préséance donnée aux intérêts du pays et de ses habitants, l'image de la France à l'étranger, etc.), l'exact et total opposé d'Emmanuel Macron. En attestent le comportement, les attitudes, les propos, la communication et les décisions de ce dernier, ces sept années de sa présidence. (3)
Pas une chèvre, ce Monsieur Seguin-là. Plutôt un visionnaire. Un patriote, qui, malheureusement pour le peuple français, n'a pas été écouté par ceux qui sont censés le représenter, le peuple (hélas, en théorie seulement). Ses collègues parlementaires, qui, au lieu de se comporter en berger, se font les vils chiens de berger enragés, qui, de tromperies en trahisons et de mystifications en collusions, conduisent perfidement les moutons à leur perte, mais surtout dans le mauvais sens. Et, avec leur accord ! Trompés, trahis et mystifiés que sont les Français, depuis 30 ans (minimum), par la caste parasite politico-médiatique qui sévit au pouvoir.
Je dis « sévit », parce qu'une direction du pays à ce point catastrophique dans tous les domaines essentiels (argent public, économie, indépendance énergétique, politique internationale, sécurité, cohésion sociale et libertés publiques et privées), ne peut pas procéder seulement de l'incompétence. À un tel degré, cela relève obligatoirement d'une direction prise délibérément. D'un chaos, objet d'un « Parce que c'est notre projet ! »
En effet, certes, issus qu'ils sont pour la plupart des grandes écoles politiques et de l'administration, les politiciens et les hauts fonctionnaires qui nous dirigent ne connaissent rien, en fait, de la réalité du terrain. Ni encore moins des préoccupations fondamentales du Français lambda.
Pardi ! Ils n'ont jamais exercé dans le privé, sinon au sein du conseil d'administration d'une banque (ou d'une compagnie d'assurances, autre « établissement de crédit »). Et leur tarif, leur valeur de marché « c’est minimum 10 000 euros net par mois », mais pour beaucoup, ils tournent à 15 000 € net par mois. Plus les avantages en nature, et sans devoir s'acquitter des tâches ménagères et autres, affublés qu'ils sont de cuisiniers, de femmes de ménage, de chauffeurs, de coursiers, de jardiniers, d'assistants en tous genres et Cie. Tout ça au frais du contribuable, bien sûr.
Ces ministres et élites, pseudo-représentants du peuple, ne connaissent ni le prix d’une baguette de pain, ni le prix d’un ticket de métro, cependant ils déclarent à l’unisson « comprendre les besoins, entendre les cris des Français ».
Toutefois, effective ou non, leur ignorance de la réalité du quotidien des Français, et des difficultés et des besoins des entreprises françaises ; notamment les petites et moyennes entreprises et les artisans ; cette ignorance, vous dis-je, ne saurait être considérée, ni comme une excuse, ni comme une fatalité. Et, pareillement, leur soi-disant incompétence.
Pourquoi ?
Tout d'abord parce que, si les politiciens et les hauts fonctionnaires se souciaient un tant soit peu des préoccupations des Français et des entreprises françaises, d'une part, ils se seraient enquis authentiquement de ces préoccupations, et, d'autre part - ET SURTOUT ! - ils ne prendraient pas, comme ils le font systématiquement, des décisions qui nuisent frontalement à ces préoccupations. (passe sanitaire, confinement, obligation vaccinale de certaines professions, diminution des libertés des Français ayant pour seul but le contrôle de la population).
Ensuite parce qu'ils ont adopté le Traité de Lisbonne, un texte qui est expressément contraire aux intérêts de la France et des Français (personnes physiques et personnes morales), et qu'en outre le peuple français avait rejeté par référendum, précisément en raison de son contenu expressément contraire à ses intérêts.
Troisièmement, car, tous partis politiques majeurs confondus, ils s'y accrochent bec et ongles, au Traité de Lisbonne.
Et, quatrièmement, parce que, sauf à considérer qu'ils sont complètement stupides, abrutis, idiots ; ce qu'ils ne sont pas, pas tous, mais à quoi ils jouent, histoire que, trop bon trop con, on leur prête cette excuse ; je le redis, c'est obligatoirement sciemment que les politiciens et hauts fonctionnaires qui nous dirigent, ont fait du bateau France le Titanic. C'est 100 % exprès qu'ils l'ont fait se fracasser contre l'iceberg géant qu'est le mondialisme. C'est délibérément qu'ils procèdent à la destruction méthodique de notre économie, notre industrie, notre indépendance énergétique, notre histoire, nos valeurs ancestrales, notre culture, l'identité nationale et à la cohésion sociale.
Une à une, ils ont posé, en France, les pierres de l'édifice mondialiste, les murs de notre soumission aux institutions internationales et aux multinationales. Ce sont les serviteurs zélés de leurs maîtres, car pour eux comme pour leurs maîtres, nous sommes des animaux. Leur cheptel humain.
Naguère, ils avaient besoin de nous, d'esclaves demandeurs à se faire exploiter, parce que bernés, confinés par le système éducatif, la publicité, les médias, le cinéma et internet dans le mercantilisme de la société de consommation : le modèle social qu'ils nous ont imposé en tant qu'idéal de vie.
Dorénavant, une très grande majorité d'entre nous est devenue ce qu'ils appellent « les non-essentiels, voire les inutiles ». Remplaçables et remplacés que nous sommes par des machines, des robots et la technologie numérique dite « intelligence artificielle », bientôt tous dépendants des prestations sociales, et donc assujettis au contrôle social " à la chinoise " auquel nous a préparés la période covid. Rebelote avec les mesures de sécurité « exceptionnelles et provisoires » prises à l'occasion des Jeux olympiques, mais qui vont perdurer après, avec pour fausse justification, une énième nouvelle vague de la covid, ou un nouveau virus prétendument encore plus hyper-méga contagieux et mortel, lui.
Comme en outre, les caisses de l'État ont été vidées (et plus encore), et nos possibilités d'emprunter réduites à peau de chagrin, le chaos programmé est proche. Tout proche. En témoigne les hautes turbulences en cours sur les marchés financiers qui fait suite à la cession d'une partie de son portfolio par Warren Buffett un des investisseurs les plus avisés. De plus en plus d'inversions en tous genres sont visibles, après les injections paradoxales, les vrais mensonges et fausses vérités. Ainsi Paris que l'on décrit comme étant le centre regardé et observé pour les Jeux olympiques est vide, tel que le décrit Alexandre Jardin dans ce tweet :
Hallucinant. Traversée de Paris à 6h45 : personne. Un mercredi. En plein évènement mondial. L’économie à l’arrêt. Comme la pandémie. Londres grouillait. Un jour, il faudra confier les affaires à des gens capables de créer de la richesse, nous refaire. Oublier les bureaucrates.
— Alexandre Jardin (@AlexandreJardin) August 7, 2024
Les terrasses des restaurants sont vides, quant aux aéroports, je ne les ai jamais vus comme cela ! Ils grouillent de .... vide Regardez deux photos datant de ce matin.
Je vous reparlerai bientôt de ces divers sujets.
1) « L'achève », vous l'aviez compris, c'était un jeu de mots avec « La chèvre » de Monsieur Seguin.
2) Philippe Seguin : partisan emblématique du « NON » au référendum sur le traité de Maastricht. Président de l'Assemblée nationale, de 1993 à 1997. Et Premier président de la Cour des comptes, de 2004 à sa mort, en 2010 : il y a intensifié le nombre de rapports, et lancé une importante réforme des juridictions financières.
3) notamment pendant la coupe du monde 2022, et avec ses embrassades pendant « Paris 2024. » Des dérives tactiles dont je vous ai déjà parlé un amour plat, tonique et dont je reparlerai (à nouveau) dans un prochain édito.
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