Ça y est : la guerre est déclarée !

Auteur(s)
Xavier Azalbert, France-Soir
Publié le 06 septembre 2024 - 12:00
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La guerre est déclarée
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France-Soir, Pixabay
Ça y est : la guerre est déclarée !
France-Soir, Pixabay

Rassurez-vous, ce n'est pas de la troisième guerre mondiale dont il s'agit. Mais, c'est quand même une guerre ou plutôt des guerres qui sont menées sur l'ensemble de la planète. Par qui ? Par une poignée d'individus éminemment malintentionnés. La caste dirigeante qui s'accroche au pouvoir quoi qu’il nous en coûte, à nous, peuples du monde. Pourquoi ? Parce que si le pouvoir venait à leur échapper, la population aurait accès à des éléments de preuve, qui démontrent que, effectivement, « dans leur immense majorité » (1), les marionnettes politiques que les lobbys (principalement) issus du pétrole, l'armement, l'industrie agroalimentaire, l'industrie pharmaceutique et le BTP ont placées au pouvoir, mènent, depuis plus de 80 ans et contre tous les peuples du monde, une guerre sans merci. Une guerre politique, militaire, économique, culturelle et spirituelle, et qui, depuis environ 10 ans, est aussi, désormais, une guerre hégémonique. En effet, à la guerre la militaire, incessante depuis 1950 par la volonté expansionniste infinie de l'OTAN, et menée aux fins d'accaparement des ressources naturelles, cette caste dirigeante parasite avait déjà ajouté l'orchestration des famines. Donc, depuis une dizaine d'années, elle y a ajouté également l'empoisonnement des sols, de la nourriture, de l'air et de l'eau, pour la dégénérescence programmée de la physiologie humaine au profit de Big Pharma.

Tout récemment, elle y a ajouté la guerre sanitaire des « virus-vaccins », aux fins, elle, d'une part, d'une forme de soumission de la population à des mesures qui laissent envieux les dictateurs de la planète tellement le travestissement de la réalité en faux mensonges et inversions accusatoires a pris place. Une dictature sanitaire mise en place (avec la fausse excuse aujourd'hui avancée de la variole du singe ou d'une future pandémie annoncée), par l'O.M.S : l'organisation mondiale de la soumission. Et d'autre part, dans un objectif eugéniste que certains n'hésitent plus à évoquer, pour notre bien, à grand renfort de médias subventionnés 

Et, évidemment, ces messieurs et dames qui ne nous veulent pas du bien, ne veulent pas non plus que cela se sache. C'est la raison pour laquelle ils ont intensifié, dans cet autre domaine, la guerre sans merci qu'ils mènent contre nous : l'information. Sur la désinformation complète opérée par la propagande et des médias mainstream tous à leur service, le pouvoir en place a passé la vitesse supérieure. Avec quel outil ? La censure. Ah si ! Avec L'interdiction officielle d'exercer, opérée par voie judiciaire, faite aux médias dits « alternatifs » (réseaux sociaux en tête), les censeurs sont passés en cadence de combat.  France-Soir en a fait les frais en perdant son agrément CPPAP au motif que « lire pourrait être dangereux pour la santé ».  

Diable ! Après l'arrestation du PDG de Telegram ; réseau social privilégié par les donneurs d'alerte, car la censure y est absente et ses responsables refusent (jusqu'à présent) de pratiquer la délation, l'obligation légale de fournir aux autorités les informations permettant d'identifier les personnes qui s'expriment sur les réseaux sociaux (l'équivalent aujourd'hui de l'obligation légale, hier, de dénoncer les Juifs aux Allemands) ; voici quelle est la dernière (en date) matérialisation de la volonté affichée par le pouvoir en place, de réduire à néant la liberté d'expression, s'agissant du droit qu'elle confère de contredire la version officielle des faits... celle qui est donnée par le pouvoir en place. (2)

Après plusieurs jours de tension avec Elon Musk, le juge Brésilien Alexandre de Moraes a ordonné à l'Agence brésilienne des télécommunications de suspendre les activités du réseau X sous 24H.  

Et ce n'est pas tout.

Il a également ordonné à Google et Apple, ainsi qu'à tous les fournisseurs d'accès internet, d'empêcher les 22 millions d'abonnés brésiliens d'utiliser X, et une amende de 8.000 euros par jour pour tout internaute brésilien qui aurait recours à l'usage d'un VPN pour contourner le blocage afin d'avoir accès à X. Cette amende n'a pas été confirmée et de Moraes a du revenir en arrière sur ce point.  Une énorme manifestation est prévue ce samedi 7 septembre 2024, journée de la célébration de l'Indépendance au Brésil. 

Comme tous les kapos zélés au service des puissants, celui que nombre de Brésiliens surnomment « le juge chauve », affirme « lutter contre la désinformation » que le réseau X promouvrait. Il exige en outre d'Elon Musk, qu'il renomme un représentant au Brésil, le précédent ayant fui par crainte d'une arrestation imminente. Le patron de X, lui, y voit plutôt là uniquement une atteinte intolérable à la liberté d'expression, et surtout un règlement de comptes politique. Pourquoi ? Parce que le juge de Moraes est un des ennemis jurés de l'ancien président Bolsonaro, supporter de Musk, de Trump et du réseau X. Du reste, l'actuel président brésilien, de gauche, Lula a apporté aussitôt son soutien au juge de Moraes contre le patron de X. Rappelons que c'est le juge de Moraes qui avait contribué à mettre Lula en prison pour 12 ans en 2018 pour corruption et blanchiement, le rendant ainsi inelligible aux élections de 2108.  Ce même juge a contribuer à convertir la peine de Lula pour le faire sortir de prison et le rendre de nouveau éligible. Tout cela sous le regard attentif et bienveillant de la CIA.

Quels que soient les arguments des uns et des autres, on ne peut qu'être scandalisé et très inquiet, qu'un juge se permette là, de déterminer ce qui serait de la désinformation et ce qui n'en serait pas.
C'est une attaque directe contre la liberté de pensée et d'opinion de chacun, et le point de vue politique d'un seul juge. Cet individu, une autorité qui de surcroît n'a nullement été élue qui plus est, n'a pas à imposer sa volonté à 22 millions de personnes.

Quelle escroquerie ! Comme si les médias audiovisuels, radiophoniques et journaux mainstream (brésiliens et autres) étaient parfaits ? Vous le savez pertinemment, vous lecteurs de France-Soir : les médias de propagande sont de plus en plus souvent des vecteurs de désinformation massive.

On l'a vu, entre autres nombreux exemples, avec la covid-19 ou les injections ARNm.
On le voit avec le conflit « OTAN/Russie », en Ukraine, la promotion éhontée de Kamala Harris contre Trump, etc., etc., etc.

Que serions-nous si les réseaux sociaux n'étaient pas là pour permettre un débat libre et éclairé, autoriser les controverses. Ils nous sauvent de la dictature féroce de la pensée unique et obligatoire en proposant aux individus le schèma directeur de la confiance et de l'intelligence collective. 

Après les exigences de censure formulées par Thierry Breton à Elon Musk, puis l'arrestation à Paris de Pavel Durov, fondateur de Telegram, la suspension du réseau X sur tout le territoire du Brésil montre qu'un vent très mauvais s'est levé à travers le monde, pour s'opposer à la liberté d'expression et d'opinion des peuples. Un droit fondamental.

Elon Musk a prévenu à cet égard, que c'est l'un des enjeux civilisationnels essentiels de la campagne présidentielle américaine. Il estime que le réseau X pourrait être interdit en cas d'élection de Kamala Harris à la Maison Blanche, car c'est l'un des antidotes les plus puissants contre le totalitarisme croissant que veulent imposer l'État profond américain et les forces mondialistes.

Hélas, dans un monde où les beaux discours du pouvoir en place, conformes aux principes fondateurs de la démocratie, remplacent la (vraie) réalité, il est vain d'en appeler à ces principes. Mais, les censeurs n'ont jamais été du bon côté de l'histoire.

La nomination de Michel Barnier au poste de premier ministre en date d'hier, après 50 jours de vide, non seulement interpelle, mais aussi n'est pas là  pour rassurer.  Cette nomination était immédiatement saluée par Ursula von der Leyen, mise en examen dans une affaire pénale de corruption, elle a déclaré n'avoir aucun doute que Barnier agira dans l'intérêt de l'Europe et de la France. Oui dans cet ordre. Ce à quoi je n'ai pas pu m'empêcher de rappeler que sa priorité était dans l'ordre la France et les Français. 

Michel Barnier devra faire face au cadeau empoisonné de la dernière décision signée par l'ex premier ministre Gabriel Attal : il a redonné son agrément à Anticor, l'association de lutte contre la corruption qui a dû se battre jusqu'au bout en justice pour le récupérer. Outre l'arrestation de Pavel Durov, il n'est pas non plus pour rassurer que des journalistes comme Eric Morillot soit auditionné pour les propos tenus par Etienne Chouard dans une de ses interviews alors qu'une même thématique sur Sud Radio ne fit pas l'objet d'une même enquête.  

Que dire alors de l'audience au tribunal hier, où Fabrice Fries, mis en examen pour diffamation contre le film documentaire Hold-Up, vit le procureur, demander l'annulation du procès.  L'État volant au secours d'une Agence France Presse plutôt mal en point sur ses divers articles de vérifications qui s'apparentent plus à des commandes que du véritable journalisme. Le réfutage d'un de ses articles avait été fait par Wolf Wagner pour France-Soir : "Le Hold-Up de l'AFP".  J'avais à ce titre écrit un édito qui s'interrogeait sur quel était le Hold-up en cours  sans savoir à quel point la conclusion serait autant d'actualité quelques 4 ans plus tard : 

Chez France Soir, nous estimons que Hold-Up doit être un prétexte supplémentaire au débat. Saisissons-nous de cette occasion pour aborder les vrais problèmes : la perte de confiance, les gilets jaunes, la démocratie, l’exercice du pouvoir, l’éducation, le civisme. Ne balayons pas ce film d’un revers de main méprisant comme tant d’autres l’ont fait. Ce serait une grave erreur. Utilisons-le pour bousculer les idées et remettre l’humain au cœur des principes et de nos valeurs.  Le pire serait de sacrifier le débat alors qu’il n’a pas encore eu lieu. Ce serait un déni de démocratie. C’est précisément là que résiderait le hold-up...

 

Autorité exercée de manière partiale : il y a deux jours, la ministre de la Recherche démissionnaire Sylvie Retailleau demandait que des sanctions soient prises contre les déclarations d'un enseignant à la Toulouse School of Economics. Cet enseignant avait parlé du nombre de décès à Gaza en citant des sources officielles, cela lui aura valu une demande immédiate de sanctions par la ministre de la Recherche et une suspension à titre conservatoire séance tenante.  J'ai écrit à cette ministre, car je ne l'ai pas vu faire une demande d'enquête contre les chercheurs enseignants qui ont publié une étude frauduleuse, aujourd'hui rétractée et qui a fait l'objet d'un battage médiatique intense désinformant la population comme quoi il y aurait 17 000 décès de l'a prise d'hydroxychloroquine. Information fausse qui ne fait toujours pas l'objet d'une enquête des autorités malgré les demandes de la sénatrice Laurence Muller-Bronn.  Une nouvelle démonstration de l'application à géométrie variable de l'autorité sur divers sujets. 

Alors, ne faudrait-il pas que les résistants se battent à armes égales, à savoir « sans foi ni loi », c'est-à-dire dans le nouveau paradigme d'un pouvoir en place, qui oppose la loi alors que lui s'y soustrait systématiquement grâce à la complicité des institutions aux ordres ou corrompues ? Les résistants sont freinés dans leur action par l'État de droit qu'ils s'imposent toujours, alors que, à l'inverse, le pouvoir agit sans aucun frein. À ce jeu-là, les résistants auront toujours plusieurs métros de retard sur l'action coercitive du pouvoir, et ils s'épuiseront en vain.

Cependant, la question est posée (c'est déjà ça), mais, désolé : je n'ai toujours pas trouvé la réponse.

J'entends par là, sans me placer sous le coup de la loi. 

 

 

1) pour ne pas dire « absolument toutes » les marionnettes politiques.

2) et tout ça, soi-disant, pour lutter contre la désinformation, et par là protéger la population. Pardi ! Dans un monde dirigé par le mensonge, la vérité est l'adversaire principal du pouvoir. L'ennemi mortel qu'il convient d'abattre, quoiqu'il en coûte aux libertés publiques et privées, tous ces beaux principes dorénavant uniquement de façade, affichés éhontément par les marionnettes politiques comme étant les piliers de ce qu'ils osent encore appeler « la démocratie » (ou « l'axe du bien »).

C'est exactement comme si, durant l'Occupation, période où au moins la censure avait la décence d'être officielle, revendiquée, l'excuse avancée par le Maréchal Pétain pour justifier la coercition féroce au possible opérée par le Gouvernement de Vichy contre les médias dits « clandestins » (relais de la Résistance), avait été de protéger les Français contre « la désinformation » pratiquée par ceux qu'on appelait alors « des terroristes », à savoir les Résistants.

Et croyez-moi, chez France-Soir, on sait de quoi on parle. On l'a vécue, cette coercition féroce. Prenant le relais de « Défense de la France » (nom originel du journal) créé trois ans plus tôt, France-Soir, né le 7 décembre 1944 de la volonté de Robert Salmon et Pierre Lazareff, votre journal fut l'un de ces médias dits « clandestins », interdits et pourchassés par le pouvoir.

 

Oui. Et 40 ans plus tard le combat continue. Fidèlement au message lancé par le Général de Gaulle, lors de l'Appel du 18 juin (1940) :

 

« Quoi qu'il arrive, la Flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas. »

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