A la sortie du confinement, quelle est la première chose que vous ferez ?
En cette période il nous paraissait important de comprendre comment les français vivent le confinement et les modifications importantes qui découlent de la crise sanitaire du coronavirus.
Voir ses amis, reprendre le travail, faire du shopping, aller au restaurant, qu’est ce qui manque le plus au français depuis le confinement ?
Dans la première partie de l’étude, les questions posées à l’échantillon représentatif national de la population française de 2000 personnes du 4 au 5 avril 2020 étaient :
Comment vivez-vous le confinement ?
Quelle serait la première chose que vous ferez en sortant de confinement ?
38% des français déclarent bien vivre le confinement et moins d’un tiers d’entre eux le vivent mal.
Beaucoup a déjà été écrit sur le confinement et les inégalités qui en découlent. Cependant comment les français vivent ce confinement. De manière générale, malgré les privations de liberté et la complexité de sortir avec une attestation, seulement 2% des français vivent très mal le confinement. D’un autre côté 38% le vivent bien ou extrêmement bien. Pour 25% (réponse 2 et 3) c’est compliqué et pour 36% entre les deux. Il n’y a pas de différence entre les hommes et les femmes. Les jeunes trouvent le confinement plus dur que les plus âgés. Quant aux catégories professionnelles, les moins aisés vivent le confinement moins bien que les plus aisés ou inactifs.
La sortie du confinement est un sujet présent dans l'esprit de tous les français. Le confinement a changé les habitudes puisque 37 millions sont assignés à résidence pour des raisons sanitaires. Il a fallu s’adapter, télétravailler, s’occuper des enfants, ne plus sortir, ne pas partir en vacances et bien d’autres habitudes que l’on a dû perdre du jour au lendemain. En évoquant ce sujet avec des médecins, sociologues, économistes et nos lecteurs, nous avons posé la même question à tous, y compris ceux se rendent aujourd’hui sur leur lieu de travail ou ceux qui sont en chômage technique. De bonnes habitudes ont-elles été prises pendant cette période propice à la réflexion.
Les résultats sont surprenants mais pas tant que cela, le côté social l’emportant sur la réalité du retour au travail.
Voir ses amis : La première des choses que le confinement a empêché de faire est de socialiser. Il n’est donc pas étonnant que 35% des français déclarent avoir comme priorité de voir ses amis en sortie de confinement. Chez les moins de 24 ans, plus de la moitié d’entre eux veulent voir leurs amis ! Et pourtant ce n'est pas faute d'avoir du temps pour les voir par réseaux sociaux interposés ou autres applications de téléconférence. Ce qui manque avant tout c'est le contact humain.
Sortir, sortir au restaurant, activité que l’on ne peut plus faire depuis le 16 mars 2020 est la seconde raison avec 15% des répondants qui mettent cela comme une priorité. Encore un fois la privation de liberté, la réduction du temps de loisir est ici au coeur des préoccupations.
Retourner au travail 15% (si l’on corrige la moyenne des inactifs), en quelques semaines le Covid 19 aurait-il donné un goût au télétravail. Toujours est-il que ce n’est pas la première priorité des français en sortie de confinement.
Suivent ensuite, garder les bonnes habitudes 12%, partir en vacances 9% et aller faire du shopping 6%.
Les français confinés n’ont peut-être pas comme priorité de retourner au travail, mais le shopping encore moins. Il est trop tôt pour tirer des conséquences et savoir s’il va y avoir un impact « confinement »
Etude France-Soir, de l’impact du confinement lié au “COVID-19” sur les français, menée du 4 au 5 avril 2020 sur un échantillon représentatif de la population française méthode des quotas sur les critères de sexe, âge, catégorie socio-professionnelle et répartition géographique. L'enquête a été réalisée par MIS Group pour la société Shopper Union France SAS qui publie et édite le site www.francesoir.fr. Tout sondage comporte statistiquement des marges d'erreurs qui ont été réduites de par la taille de l'échantillon de 2100 personnes Toute personne a le droit à consulter la notice prévue par l'article 3 de la loi.
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