Dormir moins longtemps pour dire adieu aux cauchemars
Nombreux sont ceux qui se réveillent angoissés après un mauvais rêve. Et à en croire une étude publiée le 15 juillet dernier dans la revue Social Psychiatry and Psychiatric Epidemiology et menée par l'université d'Oxford (Angleterre), ce phénomène ne serait pas la cause du stress ou de l'alcool mais plutôt de nuits trop longues. Concrètement, il faudrait donc moins dormir pour dire au revoir aux cauchemars.
Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont fait appel à 846 participants, lesquels ont été invités à répondre à un questionnaire en ligne. Ils ont dû par exemple indiquer le nombre de cauchemars qu'ils avaient eu au cours des derniers jours, les décrire, et confier s'ils avaient consommé de l'alcool ou bien s'ils étaient stressés. "Les cauchemars sont pénibles, empêchent le sommeil réparateur et sont associés à un certain nombre de problèmes psychiatriques, mais ont rarement fait l'objet d'une étude empirique", ont ainsi expliqué les chercheurs.
Et contre toute attente, les spécialistes se sont rendu compte que l'alcool et le stress ne joueraient qu'un infime rôle dans l'apparition de cauchemars contrairement à ce qu'avaient évoqué de précédentes études. En revanche, ils ont établi un lien entre les mauvais rêves et les nuits trop longues, celles qui durent plus de neuf heures.
D'après eux, plus les nuits sont longues, plus le temps consacré au sommeil paradoxal est important. Et cette phase de sommeil correspond à celle où les cauchemars ont le plus tendance à faire leur apparition. Toutefois, d'autres recherches doivent être réalisées pour infirmer ou confirmer ses résultats, cette étude étant la première de la sorte.
Pour rappel, les Français dorment en moyenne sept heures et 47 minutes par nuit selon une étude de l'Insee parue en 2012.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.