Info France-Soir - Le prix Edgar-Faure à François Sureau pour son livre "Pour la liberté"
Le prix Edgar-Faure de littérature politique, présidé par Rodolphe Oppenheimer (petit-fils du président du conseil), récompense cette année François Sureau pour son ouvrage Pour la liberté (Ed. Tallandier), sous-titré "Répondre au terrorisme par la raison".
L'ouvrage regroupe les plaidoiries de ce célèbre avocat devant le Conseil constitutionnel pour défendre les libertés individuelles face la non-conformité constitutionnelle des dispositions législatives relatives à l’état d’urgence. "Convoquant Hugo, Tocqueville, Alain, Blum, Maritain ou Simone Weil, François Sureau livre, dans une langue altière et ample, un petit précis de pensée politique et un concentré de l’âme française", souligne la 4e de couverture.
Le prix "Le regard d'Edgar", qui récompense l'œuvre primée par les internautes, a été attribué aux journalistes Bernard Pascuito et Olivier Biscaye pour leur livre Les politiques aussi ont une mère, édité par Albin Michel.
Enfin, Moché Lewin remporte le prix de "L'œuvre engagé" pour son ouvrage Des juifs engagés dans la nation (ed. Transmettre).
Les quatre lauréats se sont vu remettre leur prix ce mercredi 15 à l'occasion d'une cérémonie à la mairie du 16e arrondissement de Paris en présence des membres du jury. Ce dernier se composait cette année de: Isabelle Debré, Olivier Dassault, Jean-Christophe Lagarde, Luc Carvounas, Marie-Thérèse Bertini, Claude Goasguen, Michel Hannoun, Hadrien Ghomi, Jean-Guy Talamoni, Bernard Granger, Jean-Marie Cambacérès, Valérie Nahmias, Fréderic de Saint Sernin, Jean-Philippe Pierre, Anne-Sophie Coppain, Fréderic Salat-Baroux, Michel Terrioux, David-Xavier Weiss, Robin Rivaton, Jean-Philippe Morel, Viviane Neiter et Rodolphe Oppenheimer.
Le prix de littérature politique Edgar-Faure récompense, depuis 2007, le meilleur ouvrage politique de l'année écoulée. C'est grâce au travail et à la persévérance du petit-fils d'Edgar Faure, Rodolphe Oppenheimer, que ce prix a pu voir le jour. Comme il le confiait à France-Soir le 18 juillet 2014, Edgar Faure "craignait, c’était par ailleurs sa seule crainte, d’être un homme que l’on oublie après sa disparition". Une façon de perpétuer la mémoire de celui que l'on surnommait à juste titre, "l'enragé du Bien public"
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