Ari Boulogne, fils présumé d'Alain Delon, raconte quand il se droguait avec sa mère, la chanteuse Nico (vidéo)
Dans son interview, il "descend" le film basé sur la vie de sa mère et se laisse aller à une confidence étrange qui risque de ne pas plaire à son père présumé, Alain Delon. Ari Boulogne, le fils de la chanteuse allemande Nico, se livre dans le Journal du Dimanche sur le biopic consacré à sa mère –Nico, 1988– qu'il juge mauvais.
Le long métrage revient en effet sur la fin de vie de cette chanteuse méconnue mais qui a connu une gloire conséquente en côtoyant le groupe mythique Velvet Underground à la fin des années 1960 et au début des années 1970. Elle se retirera dans les années 1980 à Ibiza et continuera une carrière de musicienne en solo plus confidentielle avant de décéder d'un accident de vélo en 1988.
Or, Nico –Christa Päffgen de son vrai nom– a eu un fils en 1962, Ari, dont elle assure que le père n'est autre que l'acteur français Alain Delon. Si ce dernier ne reconnaîtra pas formellement l'enfant, Ari sera recueilli par la mère et le beau-père de la star française qui lui donneront même leur nom, Boulogne.
(ci-dessous, la bande-annonce du film Nico, 1988)
Ari Boulogne, devenu photographe et âgé aujourd'hui de 55 ans, explique dans les pages de l'hebdomadaire que le film n'est qu'une "vision loufoque, sortie de l'imaginaire de gens qui n'ont pas côtoyé". "Jusqu'aux derniers instants de sa vie, elle était flamboyante. Elle n'était pas malsaine. Elle avait un humour fou, sec et acide, avec un grand sens de la dérision. C'était une rock'n'roll woman, qui s'emparait de la scène comme une lionne" explique le quinquagénaire.
Ari Boulogne explique cependant que sa mère était non seulement toxicomane, ce qui n'était pas un secret, mais, détail étrange, que la mère et le fils se livraient ensemble à leur addiction à l'héroïne. "Pour moi, c'était une très bonne mère. Elle m'a tout donné. Même la drogue, je l'ai vécue à fond avec elle sans que ce soit un problème, assure l'intéressé. De mes 16 ans jusqu'à la fin, nous avons partagé la drogue, la même seringue. C'était une manière d'être ensemble" assume le fils de Nico, qui nous a quitté il y a 30 ans.
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