Nombreux soutiens au professeur Raoult et à l'équipe de l'IHU-Méditerranée
SCIENCE/SANTÉ - Après la publication d’une étude rétrospective qui démontre l’efficacité de l’hydroxychloroquine en traitement précoce de la Covid-19, le professeur Raoult fait l’objet d’une nouvelle fronde. Les attaques proviennent notamment de sociétés savantes, de tribunes et opinions relayées par les médias mainstream. Leur angle d'attaque : l'IHU-Méditerranée aurait utilisé les patients "comme de la chair à publication" (sic), divers essais "sauvages" auraient été menés au sein de l'établissement public, alors dirigé par le professeur Raoult. La rédaction de France-Soir a décidé de donner la parole à plusieurs personnalités qui ont souhaité réagir et soutenir le professeur Raoult. Parmi elles, le professeur Christian Perronne (voir son entretien vidéo, repris plus bas) ou l'anthropologue de la santé Jean-Dominique Michel (voir son entretien vidéo, repris plus bas).
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Soutien du Dr Véronique Rogez, généraliste à Noyon
Joint par téléphone, le docteur Véronique Rogez, généraliste à Noyon, tient à remercier le docteur Raoult, qui prend les coups pour tous les médecins privés de leur liberté de prescrire ou qui ont osé critiquer la politique sanitaire.
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Soutien du Dr Grégory Pamart, médecin généraliste
Le docteur Grégory Pamart, médecin généraliste, souligne l’audace des détracteurs du Pr Raoult. Ceux qui dénoncent les études réalisées à l’IHU sont en effet les premiers partisans des vaccins ARNm, qui ne bénéficient d’aucun recul et ont été inoculés à des centaines de millions de personnes, dans la précipitation la plus complète.
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Un proche collaborateur de Didier Raoult à l’IHU-Méditerranée témoigne
Autre soutien au Pr Raoult, un membre de l'IHU-Méditerranée, qui a préféré s'exprimer anonymement.
France-Soir : Pourquoi autant d'attaques contre le Pr Raoult et l’IHU-Méditerranée ?
Un membre de l’IHU-Méditerranée : Les gens qui critiquent, ils critiquent la forme et pas le fond. Le fond reste le plus important. Regardez le nombre de personnes que l'on a reçu à l'IHU. Il y a toutes les données de disponibles avec cette étude, on ne ment pas. On nous a dit dans le passé qu'on mentait, donc on a fait constater ces données par huissier. Il suffit de regarder, on a des gens de 95 ans, on a choisi des patients qui étaient refusés en réanimation. Alors, ça veut dire qu'on n'a pas choisi la facilité. Si on a fait cette étude c'est que l'on est sûr de la méthode employée. Nous n'avons rien à nous reprocher. Bien au contraire. C'est impossible de camoufler ces résultats ou de les trafiquer : les données brutes sont inattaquables. Du côté des détracteurs, ce n'est que du buzz, ça va faire “pshiiit” en quelques jours. C'est juste pour faire un coup médiatique. Même le magazine Le Point a récemment fait un classement des meilleurs établissements de santé en France et nous sommes dedans. Toutes ces attaques, c'est juste pour faire de la diversion.
FS : De la diversion, par rapport à quel sujet ?
Un membre de l'IHU : Parce que ça dérange certaines personnes que l'on ait raison... La vraie question, c'est qui en bénéficie ? On parle de la “harcelosphère” (groupe qui a harcelé l'IHU-Méditerranée, ndlr). La justice devrait se poser la question de qui se met en avant. Aucun procureur ne s'y intéresse. Didier Raoult, certains l'ont accusé de tout, y compris traité d'antisémite... C'est de la diversion. Ils ne veulent pas parler du fond. On est sûr de nos données, on l'a montré avec l'étude. Les chiffres sont très bons, inéluctablement. On a fait valider les chiffres par huissiers, ils sont sécurisés. Cette démarche permet de nous protéger. La journaliste de France Télévision, Mme Sapena a dit que l’on avait changé les résultats : c'est faux et l'huissier l'a constaté.
FS : Il est aussi reproché d'avoir utilisé l'hydroxychloroquine hors autorisation de mise sur le marché...
Un membre de l'IHU : Chaque médecin utilise des médicaments hors AMM, on a des papiers de la Haute autorité de santé (HAS) qui dit que l'IHU pouvait prescrire, même l'HAS l'a confirmé, pour l'hydroxychloroquine. Alors cette affaire ne peut pas aller bien loin.
FS : Pourquoi beaucoup de médecins partagent ce point de vue, mais ne veulent pas s'exprimer publiquement ?
Un membre de l'IHU : Les médecins ont peur, ils ont la pression ! On n'est pas tous des guerriers (rires). Depuis 3 ans, dès que quelqu'un donnait son point de vue, il recevait des lettres, et était visé par de la délation, etc. Le problème, c'est que ce petit groupe de harceleurs, la fameuse harcelosphère, écrit aux institutions, dénigre, pratique l’insulte, la calomnie... Il suffit de regarder “Sonic Urtican” qui s’en vante sur Twitter. Cette personne, Guillaume Limousin de son vrai nom, a mis au point un protocole de harcèlement auprès des institutions, des sociétés. Il a donné un mode d’emploi pour harceler les personnes qui ne sont pas d’accord avec lui ! C’est déraisonnable et cela a été mis à jour par votre journal. Ce n'est pas normal de laisser faire des gens qui ont ce genre de comportement et s’en vantent comme cela ouvertement. René Chiche, un professeur, s'est fait embêter comme ça de la même manière. Voilà pourquoi les médecins ne s'élèvent pas, c'est parce qu'ils ont peur. En fait, la harcelosphère se compose des plus mauvais médecins. Ceux qui sont tout en bas des classements. C’est ce que l’on a constaté lorsqu’on a consulté qui composait ce groupuscule. Ce sont manifestement des gens aigris, qui sont dégoûtés, prêts à n'importe quoi.
FS : Y a-t-il des implications politiques ?
Je ne m’exprime pas à ce sujet. On peut noter une lutte entre le clan Véran et le clan Buzyn. Car il y en a un qui va avoir de gros problèmes, quand la vérité va tomber dans quelque temps... Personne ne veut être coupable, bien entendu... Il faut que les gens prennent conscience de tout ça. Ce qui est insupportable pour nous est la perte de temps que tout cela a occasionné, même si à la fin, on a raison. Cela prend beaucoup de temps de répondre à toutes ces attaques organisées, il faut faire des communiqués, des procédures en justice... A fortiori contre des inconnus farfelus, voire tordus, inconnus au bataillon de la science et de la médecine... Qui a-t-il de brillants chez les fake med (groupuscule qui a attaqué le Pr Raoult et L’IHU-Méditerranée, ndlr) ? Le moins raté, c'est Mathieu Molimard (professeur au CHU-Bordeaux, ndlr). Les autres n'ont même pas de statut de médecin généraliste, il y a des profs de CAP, des techniciens... Mais ils sont utilisés par des gens un peu plus malins. Il faut donc regarder qui les utilise derrière. Il faut suivre la piste de l’argent. Cahuzac, à l'époque, avait été payé par l'industrie pharmaceutique. On a tendance à l’oublier. En tout cas, du fait de leurs attaques récentes, ils nous ont donné une super tribune. Plus personne ne pourra ignorer ou contester nos données !
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Soutien du professeur Christian Perronne
Christian Perronne était parmi les premières sommités médicales à avoir appliqué le protocole médicale développé par le professeur Raoult contre la Covid-19. Le professeur pense que "de nombreuses vies auraient pu être sauvées" avec les traitements précoces et invite les patients qui ont subi une perte de chance "à se regrouper". Selon lui, "les traitements précoces contre la Covid fonctionnent, il faut être aveugle ou corrompu pour ne pas le voir".
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Soutien de l'anthropologue de la santé Jean-Dominique Michel
De même, Jean-Dominique Michel a apporté son soutien inconditionnel au professeur Raoult. Il s’est engagé contre la mauvaise gestion politique et administrative du SARS-CoV-2 dès le début de la crise. Devant l’efficacité du traitement précoce démontrée de “façon indiscutable” par la “publication de l’IHU”, alors que les seules solutions apportées ont été des privations de libertés et le “tout-vaccin”, sa conviction s’exprime ainsi : “On a laissé mourir par privation de soins des dizaines de milliers de personnes que l'on pouvait traiter et sauver.”
Les médecins Louis Fouché et Olivier Soulier ont publiquement affiché leur soutien.
Article modifié le 5 juin à 2023 à 11:29.
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