100e du Conseil Scientifique Indépendant (CSI) à Saintes : un beau succès populaire, des idées et l'espoir d'un nouveau monde
REPORTAGE/RENCONTRE - Ce jeudi 18 mai s’est déroulée la première journée* du 100e du Conseil Scientifique Indépendant (CSI) à Saintes (Charente-Maritime), notamment organisée et animée par l'association ReinfoLiberté. Pour l’occasion, 1700 citoyens et personnalités scientifiques et du monde de la santé se sont retrouvés afin de phosphorer lors d’ateliers et de tables rondes, laissant la place à de riches échanges d’idées autour de thèmes comme la médecine, la santé ou encore la citoyenneté.
Le CSI regroupe depuis sa création début 2021 des médecins, des chercheurs, des enseignants et bien d’autres professionnels issus de disciplines ayant notamment trait à la santé, au bien-être et au vivre-ensemble.
Son objectif a toujours été d’informer la population au sein de vidéos diffusées tous les jeudis sur la plateforme Crowdbunker, face à la gestion gouvernementale de la crise sanitaire, souvent controversée. Une démarche qui a été menée sans conflit d'intérêts et dans une démarche scientifique détachée de l'industrie pharmaceutique.
Indépendance
En effet, cette dernière a été à de nombreuses fois accusée, notamment pendant la crise du Covid, de faire passer ses objectifs économiques et financiers avant la santé et la sécurité sanitaire (et psychologique) de la population.
Lors d’une première journée ouverte au public, les participants ont pu notamment rencontrer des intervenants tels que le Pr Christian Perronne, la généticienne Alexandra Henrion Caude, le pharmacien Amine Umlil ou encore le fondateur du collectif “Réinfo”, le médecin Louis Fouché.
"Je suis entouré de toutes mes stars. J'ai l'impression d'être au magasin de jouet", nous a confié l’un des participants, visiblement très heureux de participer à ce rassemblement.
En fin de journée, Xavier Azalbert, directeur de la publication de France-Soir, a animé les débats autour d'une table de réflexion sur l’état du monde médiatique actuel, en compagnie d’André Bercoff (Sud Radio), de Marc Daoud (magazine Nexus), du journaliste italien Franco Fracassi (indépendant) et du journaliste belge Alexandre Peinasse (Kairos).
Belles retrouvailles
La journée a été le vecteur d'échanges entre des personnalités qui nous ont indiqué ne pas pouvoir se rencontrer souvent, excepté par médias interposés ou visioconférences, faute de temps et d'agendas particulièrement chargés.
Ainsi, les rencontres se sont déroulées sous le signe fort du partage d'idées et de la communication. Et pour le public, comme pour l’ensemble des intervenants présents, au-delà de leurs différences politiques, il émerge un constat inquiétant : le manque de confiance grandissant envers les politiques, et plus largement envers le système de gestion de la chose publique.
Les conférences ont d’ailleurs pointé du doigt la naissance de phénomènes qui peuvent être interprétés comme des dérives totalitaires au sein la République actuelle. Face à cette inquiétante évolution, de nombreux citoyens ont souhaité exprimer la nécessité de se concentrer pour trouver des solutions d’avenir :
"On a du mal à voir le bout du tunnel avec ces politiques. Je n'ai plus confiance dans les politiques traditionnelles. Je suis d'accord pour ceux qui parlent de recréer des débats citoyens et se réapproprier la parole publique", nous affirme Evelyne, participante à cette journée en tant que citoyenne et enseignante retraitée.
"Il faut continuer à faire prendre conscience aux gens de la réalité, il y a encore beaucoup de personnes qui n'arrivent pas à voir la malveillance chez nos gouvernants", explique un autre participant, venu d'Alsace jusqu'à Saintes pour assister en direct à la 100e du CSI.
Après la table ronde, l’un des organisateurs, auteur, philosophe et artiste, Tristan Edelman, a tenté de résumer la crise sociale au travers d'une danse dans une émouvante performance.
La journée a ensuite été conclue sur scène avec des soignants suspendus, issus du collectif des Blouses Blanches. Il n’a pas été oublié de mettre ceux-ci à l’honneur lors de cet événement, et de rappeler leur immense courage face aux conséquences de l'obligation vaccination anti-Covid-19.
Sonia, membre du collectif précité, a poussé un cri du cœur qui résume l’état d’esprit de l’ensemble des participants et interventants à cette première journée de la 100e du CSI : "On ne lâche rien !"
Chorégraphie Tristan Edelman après lecture d'un texte du philosophe, Giorgio Agamben.
*Une seconde journée (voir programme en cliquant ici) propose ce vendredi 19 mai projections de films et de nouvelles rencontres. Réservation requise.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.