Troubles du stress post-traumatique : Emmanuelle Halioua présente le protocole israélien Six'C
Confrontés régulièrement à des situations traumatisantes, les policiers, comme les autres opérateurs de terrains, souffrent parfois de séquelles psychologiques, à l'instar du stress post-traumatique. C'est notamment une des causes du haut taux de suicides dans la police, 41 % plus élevé que dans tous les autres corps de métiers.
Voir aussi : entretien avec Christophe Girard, vice-président de PEPS-SOS Policiers en détresse
Alors, mieux vaut prévenir que guérir.
Afin d'agir avant qu'il ne soit "trop tard", le professeur Moshé Farchi a mis au point un protocole d'intervention en premiers secours qu'il a nommé SIX'C : Commitment, Cognition, Challenge, Contrôle, Continuité, Communication. D'abord mise en place au sein de l'armée israélienne Tsahal, puis étendue dans la société civile jusque dans les écoles, cette méthode d'intervention se fonde sur l'aspect cognitif de notre cerveau pour gérer des situations stressantes, plutôt que sur son aspect émotionnel. Cela permettrait, en une minute seulement, de rendre opérationnelle une personne qui ne l'était plus, et de prévenir des séquelles sur la mémoire, qui induiraient ce qu'on appelle les troubles du stress post-traumatique (TSPT).
Ce protocole a connu un succès international important dans les dernières années, tant et si bien que sur leur site, ils se félicitent : "
En France, si certains organismes et/ou associations ont fait savoir qu'ils voulaient apprendre, l'entrée en scène officielle du protocole en tant que tel reste timide, faisant face à quelques réticences.Nous avons reçu Emmanuelle Halioua, représentante et instructeur du Protocole SIX’C en France et en Belgique, pour présenter en détails ce protocole, son mode de fonctionnement et ses spécificités :
Voir aussi : site internet officiel du SIX'C
Cet article fait partie d'un dossier sur la police nationale.
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