"Le Malade imaginaire reflète notre époque" Marc Menant

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FranceSoir
Publié le 10 avril 2022 - 00:16
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Marc Menant, sur le plateau de FranceSoir le 8 avril 2022
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Xavier Pardessus / FranceSoir
Marc Menant, journaliste et écrivain, sur le plateau de FranceSoir le 8 avril 2022.
Xavier Pardessus / FranceSoir

Journaliste et écrivain, passionné d’histoire comme de sciences, Marc Menant se définit comme un «orphelin idéologique» épris de liberté. À rebours d’un consensus médiatique sur les thématiques relatives à la Covid-19, le chroniqueur connu pour ses talents de conteur, en refusant et en questionnant les injonctions sanitaires du gouvernement, s’est vite démarqué de ses confrères. Dans le cadre d’un «Défi de la vérité», nous l'avons reçu pour qu’il nous présente son dernier ouvrage, qui vient de paraitre : L’inquiétante histoire des vaccins (Plon). Tel un détective, l’écrivain, qui anime sur CNews l’émission «La belle histoire de France», explore ici l’histoire de la médecine pour mieux en dénoncer ses travers, ses erreurs, ses impostures, certaines fermement établies, à commencer par celle du mythique Pasteur.

Dans cet entretien, Marc Menant commence par dénoncer cette « médecine qui, dans sa toute-puissance, estime que le savoir qui est le sien est une vérité indubitable, une parole magistère », avant de s’attaquer au cursus universitaire des étudiants en médecine, dont il pointe les lacunes. D’une part, l’absence de réflexion critique sur les enseignements : « Quand on est étudiant en médecine, il y a tellement à apprendre qu’on n’a pas l’opportunité de s’interroger sur ce qui vous est proposé comme enseignement. Vous êtes obligés de l’imbiber et puis de recracher ce qu’on vous a demandé. Donc on a éteint le libre arbitre », regrette le journaliste. D’autre part, le contenu des programmes. L’exemple le plus patent qu’il reprend : la quasi-absence de formation en nutrition. « Or, vous ne connaissez pas un membre médical sérieux qui vous ne vous dira pas : "Ce que vous mangez pourra éventuellement vous conduire à la maladie" », s’étonne-t-il.

Marc Menant s’attelle ensuite à battre en brèche le dogme de la «vaccination qui sauve», idée préconçue souvent traduite par : « Si on avait eu le vaccin, on n’aurait pas eu la peste noire ». Pour étayer sa démonstration, après avoir rappelé que la vaccination anti-Covid n'a pas permis pas d'enrayer la transmission du virus, l’écrivain explique avoir œuvré à reconstituer le mode de vie de nos ancêtres en 1347, date à laquelle la peste bubonique sévit.

Selon lui, les millions de victimes de cette pandémie ont avant tout été causées par des conditions de vie « épouvantables », aggravées par les conditions météorologiques. Pour preuve, le journaliste rapporte qu’après des semaines et des mois de recherche, il n’est pas parvenu à trouver de noms d’aristocrates décédés de la maladie, ces derniers jouissant d’une meilleure hygiène et d’un meilleur confort de vie, notamment sur le plan alimentaire. Par contraste à cette époque, chez les classes moins favorisées, « vous vivez en promiscuité avec une dizaine de personnes dans une seule pièce mal calfeutrée, vous n’avez pas d’eau courante, les excréments restent dans les pots de chambre, les puces et les rats viennent. Tout cela crée des opportunités pour qu’un certain nombre de virus vous infiltrent », explique Marc Menant qui met aussi en avant le contexte historique de l’époque marqué par le début de la guerre de cent ans.

Il poursuit plus loin sur l’homme qui a découvert le vaccin contre la rage, le légendaire Louis Pasteur. Il ne le ménage pas par ses propos : « Pasteur est la plus grande imposture dans la mesure où elle va déterminer notre fascination pour les vaccins ». Soulignant avoir pris le soin de lire les carnets du célèbre scientifique, Marc Menant soutient tout d’abord qu’à son époque, la rage « n’était pas une maladie forcément létale et elle ne touchait que peu de monde », une affirmation corroborée par Emile Roux, un des plus proches collaborateurs du pionnier de la vaccination. En deuxième lieu, le journaliste révèle que les recherches sur la vaccination se sont avérées… un « échec total ». C’est pourquoi, « pour sauver le progrès », le professeur Paul Brouardel, doyen de l'École de médecine de Paris à partir de 1886, assuma pleinement de mentir, rapporte Marc Menant, qui réitère : « Une imposture », même s’il tient à souligner qu’il fait l’effort de comprendre le désarroi de ces chercheurs pour ne pas verser dans une lecture complotiste de la situation.

S’il fait savoir qu’il faut lire son ouvrage pour « reprendre tous les rouages et comprendre les échecs successifs de la vaccination », une interview ne permettant pas tous les développements nécessaires, il évoque tout de même le cas de l’éradication de la variole. Contrairement à ce qui est laissé croire, ce n’est pas la vaccination qui a fait disparaitre la variole, explique Marc Menant, qui s’appuie sur un document de l’OMS. Selon cette source, l’éradication de la variole est attribuée à d’autres mesures, en particulier la quarantaine. « Rien ne permet de dire que le vaccin y a contribué », affirme le journaliste.

L’occasion aussi pour lui de revenir sur l’efficacité de l’immunité naturelle couplée à une bonne hygiène de vie et sur les déclarations « péremptoires » des autorités sanitaires au cours de la crise du Covid-19, dénuées de tout fondement scientifique. Par exemple, s’agissant de l’obligation du port du masque, « il suffisait d’aller sur le site de l’OMS au début de l’épidémie pour voir que les masques chirurgicaux ne servaient à rien », assène-t-il. Le journaliste insiste, par ailleurs, sur les incohérences des discours justifiant les contraintes à la vaccination, accompagnées par des politiques qui instaurent, à l’instar de la mise en œuvre du passe vaccinal, une liberté conditionnelle. Pour Marc Menant, en ignorant les capacités auto-immunes des personnes en bonne santé, on crée des « malades qui s’ignorent ». C’est pourquoi il le revendique : « Dès lors que je suis touché dans ma liberté, je m’interroge sur la légitimité (de ces injonctions). »

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