"La presse est devenue extrêmement éditorialiste et de moins en moins factuelle" Laurence Beneux
Journaliste d’investigation notamment pour FranceSoir et spécialiste de la pédocriminalité, Laurence Beneux a accepté de relever le Défi de la vérité pour venir parler de la déontologie journalistique suite à un article, publié par le site Arrêt sur images, qui tente de discréditer les quatre journalistes participant à la création de l'agence de presse Citizen Light, portée par Pierre Barnérias.
Avec la création de Citizen Light, cet ancien collaborateur pour France 3, réalisateur des documentaires Hold Up et Hold on, entend proposer une alternative aux principales agences de presse (AFP, Reuters) afin d'y traiter des informations importantes et absentes des médias mainstream. Intéressée par le concept et la vision du projet encore en construction, Laurence Beneux a donné à l'agence de presse un accord de principe quant à sa collaboration. Elle accepte à ce titre de répondre à Thibault Schepman, journaliste pour le site Arrêt sur images qui prétendait vouloir comprendre le projet Citizen Light.
Cependant, à la lecture de l’article, elle a la désagréable surprise de découvrir des allégations qui ne correspondent en rien avec les propos tenus lors de l’entretien. « Diffamatoire et calomnieux du début à la fin », l'article se compose d'« une succession d’attaques personnelles » jamais sourcées, dénonce Laurence Beneux. Une attitude étonnante, loin de la déontologie journalistique affichée dans la charte d’Arrêt sur images dans laquelle il est notamment inscrit « qu’un journaliste digne de ce nom tient l’esprit critique, la véracité, l’exactitude, l’intégrité, l’équité, l’impartialité pour les piliers de l’action journalistique ».
Pour Laurence Beneux, la vérification des faits constitue l’essence du métier de journaliste qui est de délivrer une information non biaisée. Cependant, au-delà des exigences de la factualité, elle revient sur la puissance des idées reçues et des biais de perception qui peuvent conduire une personne à retenir une information qui confirme sa croyance et à douter d’une information qui l’infirme. L’occasion pour elle d’évoquer avec Thibault Schepman les accusations de complotisme dont est régulièrement accusé FranceSoir. Certain que le journal serait une « machine à désinformer », ce dernier ne peut cependant pas lui citer un seul exemple qui permettrait de justifier cette affirmation.
Depuis l’enregistrement de l’émission, le site Arrêt sur images, a accepté de publier le droit de réponse de la journaliste que vous pouvez retrouver ci-dessous :
J'ai lu avec intérêt la "charte d'Arrêt sur images" dont je me permets de vous recopier un extrait : "Un journaliste digne de ce nom tient l'esprit critique, la véracité, l'exactitude, l'intégrité, l'équité, l'impartialité, pour les piliers de l'action journalistique ; tient l'accusation sans preuve, l'intention de nuire, l'altération des documents, la déformation des faits, le détournement d'images, le mensonge, la manipulation, la censure et l'autocensure, la non vérification des faits, pour les plus graves dérives professionnelles". C'est simple, en ce qui me concerne, cet article ne respecte aucun des engagements pris dans cette charte et soulignés par moi. L'article est partial, accuse sans preuve, a visiblement pour but de nuire (à un média qui n'existe même pas encore et à des journalistes, dont je fais partie, qui ont annoncé leur participation future au projet) et il est mensonger et manipulatoire. L'article, en ce qui me concerne, n'est qu'une succession d'approximations, d'affirmations non sourcées (et pour cause, elles sont parfaitement mensongères), de propos diffamatoires et calomnieux, le tout saupoudré de quelques fausses citations...
Commençons par le titre (qui ne veut rien dire) : "Qui sont les journalistes qui joignent Barnérias". Vous noterez au passage l'utilisation désinvolte du patronyme "Barnérias" sans le précéder de son prénom... On sent poindre un a priori dès le début, mais surtout, la prise de contact par Thibault Schepman, avec moi en tout cas, a été malhonnête. J'ai été contactée par MP sur Twitter, et Thibault Schepman m'annonçait un article sur Citizen Light, pas sur ma petite personne (ou celle d'autres participants au projet). Je m'étonnais d'ailleurs qu'ASI s'intéresse à un média qui n'avait pas encore produit de contenu, et tout au long de la longue conversation que j'ai eue avec monsieur Schepman, je lui ai fait remarquer à plusieurs reprises que les sujets qu'il voulait aborder n'avait rien à voir avec Citizen Light, et que, de surcroît, il voulait me faire parler sur des sujets (Covid, guerre en Ukraine) sur lesquels je n'avais pas travaillé, qui n'appartenaient pas du tout à mon champ d'expertise, et que donc, mon opinion ne valait pas plus que celle de ma boulangère en ces matières. Les conversations de type "bar du commerce" ne sont pas déplaisantes, mais enfin, elles ne présentent aucun intérêt journalistique. Je n'avais pas prévu que monsieur Schepman l'ignorait.
Ensuite, le chapô annonce "une agence de presse de réinformation", avec "réinformation" entre guillemets. Or, qui parle de réinformation en ce qui concerne Citizen Light? Ce n'est pas ainsi qu'est présenté le projet Citzen Light sur son site, pas ainsi que j'en ai parlé, et si ces guillemets citent quelqu'un, j'aimerais bien savoir qui c'est. Votre charte a raison, c'est important l'exactitude. Je passe sur la la formulation tendancieuse de la question qui suit : "pourquoi rejoint-on un projet d'agence de presse, dont l'initiateur, Pierre Barnérias, figure de la complosphère... ?", qui affirme l'existence de mensonges sans en citer aucun. Vous avez là encore raison dans votre charte, l'accusation sans preuve est une grave dérive personnelle incompatible avec l'exercice d'un journalisme digne de ce nom. L'article ne vise de toute façon pas à répondre à la question tendancieusement posée, et l'auteur n'a d'ailleurs retenu aucune des réponses que je lui ai données à ce sujet, si ce n'est rapidement, à la fin du long passage diffamatoire me concernant, et qui ne cherche, de toute évidence, qu'à me discréditer. Comme il cherche d'ailleurs, à discréditer aussi mes confrères participant au projet.
Venons-en à ce passage me concernant justement (je laisse aux confrères attaqués dans cet article, le soin de vous répondre pour eux-mêmes s'ils le souhaitent). Le paragraphe est titré : "Un faux complot pédophile en début de carrière". De quoi s'agit-il ? Quand, à quel moment, où, ai-je parlé de complot ? Et qu'est-ce qui est faux ? Des sources ? Non. Et pour cause, c'est un mensonge. Votre journaliste continue dans le n'importe quoi, et parle de Marcel Vervloesem. Si j'ai effectivement rencontré Marcel Vervloesem, Thibault Schepman saurait, s'il avait lu mes articles ou mes livres (il m'écrit aujourd'hui en avoir lu un "Le livre de la Honte", que j'ai co-écrit avec Serge Garde, mais alors c'est inquiétant pour un journaliste: soit il ment, soit il ne sait pas lire), s'il avait vu le magazine que j'avais co-réalisé pour Canal plus, ou s'il m'avait posé la question lors de notre échange, que M. Vervloesem n'a remis le CD-Rom ni à Serge Garde, ni à moi-même. Nous précisons même bien qu'il nous a promis un tel document mais que nous ne l'avons pas reçu. Et que je ne me suis pas contentée d'une promesse ou des dires de représentants associatifs pour écrire sur un sujet aussi sensible. Il saurait que je me suis déplacée en Hollande et que j'y ai rencontré le policier responsable de la cellule d'investigation de l'affaire de Zandvoort. Par ailleurs, concernant ces CD-Roms (car il y avait des centaines de milliers de documents saisis à Zandvoort, copiés sur plusieurs CD-Roms), c'est moi qui me suis chargée de les récupérer. J'ai promis un strict anonymat à ma source, et personne aujourd'hui, à part nous deux, ne sait comment j'ai récupéré ces documents. Même Serge Garde, qui a remis un de ces cdrom au procureur de la république de Paris, à la demande de la Garde des Sceaux de l'époque, l'ignore.
Mais je vous fais une confidence, il ne s'agissait pas de Marcel Vervloesem. Ces documents étaient la preuve d'une criminalité organisée, la justice hollandaise n'a jamais remis ce fait en cause, et la justice française n'a jamais prouvé le contraire, elle s'est contentée d'être incapable de confirmer que certains des enfants qu'on y voyait étaient français. Je précise que certains de ces enfants ont néanmoins été reconnus victimes de pédocriminels par la justice. Par ailleurs, monsieur Schepman s'appuierait sur les témoignages de "nombreux connaisseurs du dossier", qui sont-ils? Des experts, ça se cite. Mais le plus étonnant, c'est que nous avons très peu parlé de l'affaire de Zandvoort, et que c'est de l'affaire Draguignan dont je lui ai plus largement parlé. Dans cette affaire, plusieurs pédocriminels, violant et trafiquant des enfants à fin de les exploiter sexuellement et de créer des contenus pédopornographiques, ont été lourdement condamnés par la justice française. J'ai aussi mentionné d'autres coups de filet, résultat d'enquêtes internationales, prouvant indubitablement l'existence de réseaux pédocriminels. Ça n'avait toujours pas grand chose à voir avec le projet Citizen Light (et je lui ai fait remarquer) mais enfin le sujet avait l'air de l'intéresser... De tout ça, il ne dit pas un mot dans son article. Il ne dit de toute façon quasiment rien de ce que je lui ai dit pendant la longue conversation que je lui ai accordée.
Bref, jusque-là, ce qu'écrit monsieur Schepman est "bidon"; vous me pardonnerez de reprendre ses termes, vous avouerez qu'il l'a bien cherché. Par ailleurs, il est étonnant que vous ayez accepté de publier ses assertions fausses sur l'affaire de Zandvoort, car, au moment où cette affaire est sortie, Arrêt sur images avait envoyé une journaliste me voir au Figaro, pour vérifier, je suppose, le sérieux de mon enquête. Je lui avais ouvert le dossier, montré de nombreux documents, et elle avait conclu à une enquête tout à fait sérieuse et documentée. Arrêt sur images n'a, du coup, donné aucune suite à cette visite. Vous noterez que nous ne parlons absolument pas de Citizen Light, mais que c'est pour la seule raison que votre journaliste n'en parle pas non plus. Alors qu'il prétend que c'est l'objet de son article. On ne parle même pas des raisons pour lesquelles je trouve que ce projet est intéressant, et contribue, me semble-t-il, à enrichir l'information. Anne-Claude Ambroise Rendu a raison, la majorité des crimes sexuels le sont dans le cadre familial. Et alors... ? C'est censé prouver quoi ? Par ailleurs, ce qui lui "semble", relève de l'opinion, et pour le coup elle se trompe. Mais quel est le but de cette citation qui n'a aucun rapport ni avec moi, et encore moins avec Citizen Light.
Je cite le passage parce qu'hier, quand j'ai demandé à Thibault Schepman s'il avait seulement lu ou vu mon travail, avant de me diffamer, il m'a répondu "oui" et a cité Le livre de la honte qui est effectivement de moi, et des travaux de... Karl Zéro et Anne-Claude Ambroise Rendu (?!). Il sait que je ne suis pas ces personnes et qu'elles n'ont pas pour projet, que je sache, de rejoindre Citizen Light, n'est-ce pas ? "J'ai écrit des livres, j'ai travaillé, mais ça n'a pas été repris par les autres journaux et ça donc pas fait l'objet d'un débat dans la société". Je n'ai pas dit cette phrase. J'ai d'un côté parlé de mon travail. J'ai, d'un autre côté, parlé de ce qui était repris et faisait l'objet ou non d'une réflexion dans l'espace public, et il s'agissait de sujets bien plus larges que mon petit travail. Votre charte parle de déformation des faits, mais la déformation des propos, c'est un peu pareil non ? Et en tout état de cause, côté exactitude, il y a un problème ! D'autant que mon travail, notamment concernant l'affaire de Zandvoort, a été repris ! Il avait même fait grand bruit, et avait été repris sur toutes les chaines de télévision, raison pour laquelle, sans doute, Arrêt sur images s'y était intéressé. Donc, qui l'aurait contesté, comme c'est écrit, à cause de "son ton complotiste" (?!) ou du "manque de preuves apportées" ? Sources ? Je ne me rappelle pas avoir une seule fois évoqué un complot ! Et quand on lit cet article, et qu'on voit évoquer le manque de preuves, on croit rêver... !
L'article de Thibault Schepman continue dans le n'importe quoi : qui m'a reproché un "ton complotiste" et un "manque de preuves" suite à l'interview que je donne dans le documentaire Les ombres du Bataclan et qui reprend des effectivement des éléments d'enquête publié dans mon livre consacré à la Brigade d'Intervention (livre qui n'a jamais l'objet de la moindre contestation) ? À ma connaissance, personne, à part Bernard Cazeneuve, et aucune association de victimes ne conteste mes affirmations selon lesquelles "une colonne de six hommes de la Brigade d'intervention (BI) postée non loin du Bataclan aurait pu intervenir" bien plus tôt. Non seulement ces affirmations sont avérées, mais de toute façon, qu'auraient pu en savoir les victimes ? Je vous invite à suivre le lien qui suit, et que j'ai envoyé à monsieur Schepman avant la publication son article. Vous avez sans doute déjà lu cet article (de France-Soir, ndlr) où ASI est cité.
https://www.francesoir.fr/.../attentats-du-13-novembre...
C'est parce que c'est la deuxième fois en moins d'un an qu'ASI s'en prend à moi, en publiant de fausses informations et en méprisant les règles élémentaires de la profession que vous recevez ce mail ! J'espère qu'il n'y en aura pas de troisième, j'interpréterais cela comme du harcèlement.
Je lis ensuite que depuis l'année 2020, je publierais régulièrement des "contenus faux et mensongers" sur les réseaux sociaux. Au-delà du fait que je ne travaille pas sur les réseaux sociaux, que j'ai par contre le droit, comme tout le monde, d'y exprimer ce qui ne relève que de l'opinion dès que l'on sort de mon champ d'expertise, (et je suis toujours très claire en la matière), là encore, aucun exemple n'est donné de contenu que j'aurais publié et qui serait "faux et mensongers". Car la citation qui suit, sans dire où elle a été trouvée, ne rentre pas dans cette catégorie : non seulement, elle relève effectivement de l'opinion avec une subjectivité tout à fait assumée, mais la preuve que cette opinion est erronée manque... Quant au mensonge, je vous rappelle qu'il relève d'une démarche volontaire de tromper, et je trouve inadmissible que l'on me prête une telle intention ! Enfin, si j'ai bien dit "ça a éveillé mon attention. J'ai trouvé ça super bizarre", c'est d'ailleurs la seule citation juste, non transformée de cet article, ça ne concernait pas la "disqualification a priori, dès le début, de personnalités comme le professeur Raoult".
J'ai d'ailleurs précisé qu'au début, je n'avais jamais entendu parler de ce médecin... J'ai au contraire dit qu'au début de l'épidémie, ses pairs en parlaient comme d'une sommité mondiale dans son domaine! Et ce qui a suscité mon étonnement, et j'ai été très claire sur le sujet, c'était "la disqualification, a priori", et alors qu'on n'avait rien d'autre, du TRAITEMENT préconisé par un infectiologue réputé être un des meilleurs du monde dans son domaine. J'ai ensuite bien précisé à votre journaliste que, ceci dit, je n'y connaissais rien, et que je ne savais évidemment pas si l'hydroxychloroquine est efficace ou pas, des spécialistes étant en désaccord sur le sujet...J'ai dit à votre journaliste que j'avais entendu à la radio que le dernier variant du Covid n'avait causé aucun mort. Quand il m'a dit "60 à 80 par jour", j'ai répondu "ha bon, ce n'est pas ce que j'ai entendu à la radio..." Quel intérêt votre journaliste voit-il à rapporter cette bribe de conversation, alors même que j'ai bien précisé que l'épidémie ne rentre pas dans mon champ d'expertise et que je ne travaille jamais dessus?
Et enfin, Thibault Schepman traite un site d'information pour lequel je travaille, France-Soir, de "machine à désinformer", alors même que ce titre n'a jamais été condamné pour ses publications, et qu'il s'est vu renouveler son agrément comme site d'information par la commission paritaire des publications et agences de presse. Il ne rapporte par contre aucune des informations que je lui ai donné sur ledit site ! Je précise que mes nombreux articles sur la police et la justice dans France-Soir n'ont jamais été accusés par quiconque de faire œuvre de "désinformation" ou même de contenir une erreur. Et quand votre journaliste m'a affirmé que "tout le monde sait" (?!) que Xavier Azalbert publie des mensonges et des fausses informations, il a été incapable de me donner un seul exemple. Pourtant, j'ai insisté, et me suis même agacée sur cette propension, à déplorer même dans la profession, à colporter des rumeurs sans être capable de les étayer par un seul fait, un seul exemple précis... ! Et j'ai plaidé pour un journalisme "à l'ancienne" , centré sur des faits recoupés, vérifiés et sourcés! Visiblement, il ne m'a pas comprise. Et ce n'est qu'à la fin du paragraphe me concernant, qu'il se décide enfin à consacrer quelques lignes à ce qui était annoncé comme étant le but de son article : ce que je trouve intéressant dans le projet Citizen Light.
Revenons à votre charte : "Arrêt sur images s'engage à rectifier rapidement toute erreur factuelle qui lui serait indiquée. L'existence et la teneur de ces rectifications sont systématiquement signalées au pied des contenus concernés. Arrêt sur images s'engage à publier toute réponse (à l'exclusion des éléments qui seraient illégaux, par exemple diffamatoires) envoyée dans les trois mois après publication par toute personne physique ou morale mise en cause dans un contenu du site." Dont acte. J'attends donc la modification de toutes les erreurs, de tous les mensonges, de toutes les inexactitudes, citations erronées,... me concernant. Ou le retrait, avec explications, du passage me concernant de cet article : ce serait sans doute plus simple, ce passage me concernant viole dans sa quasi totalité votre propre charte de déontologie, et celle de la presse en général. Il est une insulte à la bonne pratique du métier de journaliste. Et ne respecte pas la promesse qui m'a été faite lors de la demande d'interview : un article sur l'intérêt que je trouvais à la démarche de Citizen Light et la plus-value que cette agence pouvait apporter en matière d'information. Je demande aussi la modification du titre, du chapô et de la question de lancement.
Le site Internet de l'agence de presse Citizen Light est accessible ici.
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