Soignants suspendus : pourquoi le gouvernement les laisse crever ?
TRIBUNE - Nous avons une nouvelle fois vécu une parodie de démocratie. Le 24 novembre, la petite bande au pouvoir en France a encore usé de tous les stratagèmes à sa disposition pour satisfaire aux caprices de Jupiter : continuer de laisser crever les soignants suspendus. La France est désormais seule en Europe à maintenir cette loi inhumaine. Le ministre de la Santé a même dévoilé les vraies raisons du blocage : l’ego du chef et la rancœur de quelques soldats qui ont obéi et préfèrent bannir les dissidents que d’y être confronté. Comme pour toutes les statistiques, le gouvernement maintient le flou sur leur nombre réel et ne compte que ce qui l’arrange. Enfin, nous verrons que la totalité des statistiques à notre disposition nous montre à quel point cette décision ne repose sur rien de scientifique. Une vidéo sur le sujet est disponible ici.
Un gouvernement minoritaire qui s’arroge tous les pouvoirs
Les Français se sont malheureusement habitués à vivre dans un régime ploutocratique et sans contre-pouvoirs. Dans la mandature précédente, l’hyperprésident Macron avait réussi à faire élire un nombre suffisamment grand de députés LREM, dont le seul rôle a été de voter toutes les propositions du gouvernement en refusant le reste. Cette mascarade a permis de cacher un totalitarisme gouvernemental, gardant l’illusion de la démocratie en faisant voter des lois par le Parlement. Pour cette nouvelle mandature, les règles du jeu ont changé. Les soldats LREM ne sont plus assez nombreux pour faire passer toutes les volontés de leurs maîtres. Heureusement, le désormais célèbre 49.3 est là pour pallier à tous les manques. L’intervention pleine d’ironie du député Pierre Dharréville permet d’en apprécier toute la saveur. Les partis se présentant comme “de l’opposition” déposent des motions de censure pour faire bonne figure, mais les parlementaires s’arrangent toujours pour qu’elles ne passent jamais. On les comprend, la soupe est bonne. Le 24 novembre, à l’occasion du projet de loi concernant la réintégration des soignants, le gouvernement a encore innové. Le député Manuel Bompard nous détaille dans un thread Twitter comment le gouvernement s’est sorti de l’impasse. Lorsque les membres du gouvernement se sont rendu compte que la proposition de loi allait passer, ils ont fait déposer 200 sous-amendements aux députés LREM de façon à empêcher le vote de se tenir. Certaines pépites sont diffusées par la députée Martine Etienne. Par exemple, un amendement doit être débattu pour écrire “personnes” au lieu de “personnels”. Malheureusement pour les députés LREM, le député LR ayant déposé l’amendement d’origine sur lesquels se sont appuyés les 200 sous-amendements était absent à la reprise des débats, faisant s’écrouler la stratégie mesquine. Pour ne pas perdre la face, c’est le gouvernement lui-même qui est venu déposer un amendement en catastrophe pour récupérer les 200 sous-amendements factices et empêcher la tenue du vote avant la fermeture des débats. Dans la mandature précédente, nous avions un gouvernement qui œuvrait contre le peuple en utilisant un Parlement fantoche. Aujourd’hui, nous avons un gouvernement qui œuvre contre le peuple et qui lutte contre le Parlement. Vous avez dit démocratie ?
La vraie raison du blocage : les non-vaccinés ont désobéi au maître
La France est aujourd'hui le dernier pays d’Europe à ne pas avoir réintégré ses soignants non-vaccinés. Il est intéressant que les politiques et médias parviennent à faire croire qu’il existe un “consensus scientifique mondial” sur la vaccination, mais que sur cette règle, nous puissions être dans le seul pays qui a raison. Chacun sa vérité scientifique finalement.
Le ministre François Braun a tweeté sa propre intervention au Parlement, visiblement très fier de lui. Il nous explique pourquoi les soignants non-vaccinés ne doivent pas être réintégrés. On la retrouve retranscrite sur le site du Parlement :
"Quel signal voulons-nous donner à ces personnes qui étaient en première ligne, qui se sont fait vacciner, qui ont eu peur tous les soirs de choper cette cochonnerie et de la transmettre à leurs enfants ou à leur conjoint ?
Ce texte ne porte pas uniquement sur les soignants à réintégrer, ni même sur les services de secours : il concerne bien l’éthique des personnels soignants.
Certains arguments sont avancés. On explique que l’adoption du texte permettra de régler, ou au moins d’améliorer la situation des hôpitaux. Mais de qui se moque-t-on ? Croyez-vous vraiment que la réintégration de 1 000 infirmières sur plus de 600 000 permettra de résoudre le problème des hôpitaux ?“
Dans cette séquence, le ministre révèle la raison réelle de l’exclusion des soignants non-vaccinés : ils n’ont pas obéi aux ordres du chef. Le chef ne veut donc pas les réintégrer pour ne pas perdre la face vis-à-vis de ceux qui ont obéi. Il n’est en aucun cas question de science, mais d’ego et de rancœur. D’ego du chef qui refuse d’être contredit par ses troupes, cela ferait désordre, et de rancœur des troupes qui ont obéi, ont subi les effets indésirables et refusent que leurs collègues puissent revenir sans subir la même chose qu’eux.
Au demeurant, le pouvoir n’en a rien à fiche que de nombreux soignants aient décidé de “vacciner l’évier”. L’important est juste de montrer qu’on a obéi, qu’on s’est bien enregistré dans la base, bref, qu’on a bien sa carte du parti en ayant payé sa cotisation à Pfizer. Le reste n’a aucune espèce d’importance.
On retrouve les mêmes bassesses sur Twitter dans certains propos de vaccinés mécontents et même de personnes se prétendant soignants.
Comme souvent, la palme du bon goût revient à Raphaël Enthoven.
Et un type prêt à écraser les autres pour plaire au pouvoir et faire de l’audience, qui lui accorderait la moindre compétence en philosophie ?
Il convient de rappeler que les personnels soignants sont soumis à d'autres obligations vaccinales. Ils les ont nécessairement déjà effectuées pour exercer. Le refus de la vaccination anti-Covid est donc spécifique à ce vaccin pour cette population. Ne pas le voir est, au mieux, une grosse bêtise.
Il convient de rappeler deux aspects sur cette suspension des personnels soignants. Le premier concernant le cadre exceptionnel déployé en termes de droit et le second concernant la “science” sur laquelle est censée s’appuyer cette décision.
Une loi inhumaine
La loi du 5 août 2021 ne concerne pas que les personnels soignants, mais tous les agents qui exercent dans un établissement de santé, les pompiers ou encore les ambulanciers. Tous ces agents ne sont pas licenciés, ce qui leur aurait ouvert le droit à des indemnités et de licenciement et de chômage, mais conservés sur leur poste sans avoir le droit de travailler et donc sans salaire.
La situation est exceptionnelle et inhumaine sur de nombreux aspects.
Ce n’est pas la même chose de savoir qu’il existe des obligations vaccinales avant de commencer les études pour exercer une profession ou de signer un contrat de travail, et qu’on nous l’impose pendant que l’on exerce. Dans le premier cas, on est capable de faire un choix en connaissance de cause avant de prendre un engagement. Dans le deuxième cas, c’est une rupture de contrat.
Cette rupture de contrat a été déguisée puisque les personnels n’ont pas été licenciés, mais laissés en poste, sans avoir le droit de venir travailler, ni de percevoir un salaire. L’article 23 de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 stipule : ”Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage”. Cette loi bafoue simplement les droits humains les plus élémentaires. La nouveauté depuis 2020, c’est de réussir à faire passer et à maintenir des lois illégales. Des lois contraires à tous les principes du droit reconnus par le droit français et par les conventions internationales.
On déplore depuis deux ans le silence des confédérations syndicales à ce sujet. Il ne s’agit même pas de demander aux organisations de rentrer dans le débat concernant la santé, mais uniquement de défendre les droits des travailleurs. Seules quelques sections locales sont entrées dans la lutte en ordre dispersé. Que faisaient les élus nationaux ? Depuis quand ont-ils cessé de défendre le droit de travailler dignement ? À quoi servent ces organisations si elles ne défendent pas les travailleurs contre les décisions gouvernementales qui leur nuisent ? Reste-t-il autre chose dans les chefs des confédérations que des préretraités totalement éloignés du travail, prêts à sacrifier une partie des travailleurs pour préserver leur image et s’assurer de leur réélection ? Où est passé le courage et l’abnégation ? Comme beaucoup, j’ai mis fin à tout engagement dans ces organisations pleutres et ne suis pas prêt de me faire avoir de nouveau.
Le gouvernement a commencé à faire la chasse au personnel non-vacciné à partir d’octobre 2021. D’après les chiffres de Santé Publique France et de l’Assurance Maladie, à la mi-octobre, 130 000 d’entre eux n’avaient reçu aucune dose, et 15 000 étaient déjà suspendus. Il est impossible aujourd’hui de savoir ce que sont devenus ces 130 000 soignants. Le gouvernement refuse de donner des chiffres et se contente de communiquer sur les 1000 infirmiers toujours suspendus. C’est une arnaque intellectuelle grossière. En un an, de nombreux soignants ne sont plus suspendus non pas parce qu’ils se sont fait vacciner, mais parce qu’ils font désormais autre chose. Très peu de personnes sont capables de tenir plus d’un an sans aucun revenu. La seule manière de survivre est alors de sortir de cette situation entre deux mondes : soignant, mais pas soignant.
Tous les cas suivants ne sont plus considérés comme des “soignants suspendus” :
- ceux reclassés sur d’autres postes
- ceux qui ont démissionné
- ceux qui ont vacciné l’évier
- ceux qui sont partis en disponibilité
- ceux en arrêt maladie
- ceux qui sont partis en retraite ou en retraite anticipée
- ceux qui ont obtenu une décharge syndicale complète
- et le plus triste : ceux qui ont mis fin à leurs jours
Toutes ces personnes manquent dans les effectifs des soignants et le gouvernement se garde bien de nous donner de vrais chiffres.
De faux arguments scientifiques
Au début de la prise de parole du ministre de la Santé, plusieurs arguments prétendus scientifiques ont été apportés, il a déclaré :
“Le texte que vous proposez ne concerne pas la réintégration d’une poignée de soignants. Il porte sur le covid, c’est-à-dire sur une pandémie dont je n’ai pas besoin de vous rappeler qu’elle a fait des millions de morts et qu’elle continue de faire des morts, en France comme dans d’autres pays. [...] Ce texte vise la politique conduite par le gouvernement précédent, approuvée par cette assemblée à plusieurs reprises et qui, ne vous en déplaise, permet à la France d’être le pays qui se sort le mieux de l’épidémie, qu’on prenne en considération le bilan humain ou les performances économiques. [...] Cette vaccination obligatoire a pourtant fait chuter drastiquement la contamination des soignants par cette maladie. [...] L’éthique du personnel soignant, c’est de prendre soin. Et prendre soin, cela suppose d’éviter de transmettre des maladies.”
Nous pouvons vérifier les bases sur lesquelles repose le discours du Ministre. Il se base dans un cadre théorique. Il suppose qu'un pathogène identifié est responsable d’une maladie bien spécifique qui se propage dans la population. Le pathogène est le SARS-CoV-2, la maladie est la Covid-19, la propagation suit le principe de contamination entre individus.
Les statistiques à notre disposition pour vérifier si cette hypothèse est bonne sont les résultats des tests RT-PCR et le nombre de personnes symptomatiques dans la population. Ces statistiques sont diffusées par la DREES. Nous pouvons vérifier à partir de ces dernières s’il existe un lien entre les résultats des tests RT-PCR censés détecter le virus SARS-CoV-2 et la maladie Covid-19.
On peut observer parmi les tests réalisés et selon les mois, le nombre de personnes testées positives, négatives, et parmi elles, celles qui sont symptomatiques ou asymptomatiques. On remarque que pendant presque toute l’année 2021, les tests positifs représentaient moins de 10% du total, et bien souvent moins de 5%. Or, tout test possède un certain degré de spécificité, c’est-à-dire qu’il n’est pas parfait. Parfois il devient positif alors qu’il n’y a rien. Cela est dû à toutes les incertitudes de mesure inhérentes aux procédés d’analyses et aux machines utilisées. Pour connaître la spécificité d’un test, on doit se référer à un autre test. Par exemple, pour les tests de grossesse, on peut estimer leur spécificité en faisant uriner dessus des femmes que l’on sait ne pas être enceintes et compter le nombre de fois où le test se trompe. On peut également demander à des hommes ou à des enfants de le faire. Une méthode fiable sur laquelle on peut reposer un test s’appelle un gold standard. Dans le cas des tests RT-PCR utilisés, il n’y a aucun gold standard. Il est impossible de connaître leur spécificité. Devant ce flou, on peut se dire qu’un test spécifique à 95% est déjà très bon. Cela signifie que même s’il n’y a pas de pathogène dans la population, on trouvera quand même 5% de tests positifs. C’est ce qui s’est passé pendant une bonne partie de l’année 2021.
Il paraît ridicule de faire démarrer un suivi de grossesse à un petit garçon de cinq ans, sous prétexte qu’il a fait pipi sur un test de grossesse qui serait devenu positif. C’est pourtant ce qui a été fait pendant toute l’année 2021. Les testés positifs ont été déclarés malades et contagieux sur la base d’un test dont les résultats sont invérifiables.
Chacun peut vérifier grâce au Réseau Sentinelles, que la “grippe” a mystérieusement disparu pendant deux ans. Remplacée par des statistiques “Covid-19”. C’est le changement de définition qui permet de faire peur avec les statistiques. Pas besoin de nouveau virus, il suffit de changer le comptage.
La grippe réapparaît en 2022, une fois qu’on a lancé la vaccination anti-Covid. Maintenant que les gens sont vaccinés, on ne les met plus d’emblée dans la case “Covid-19”, mais on les remet dans la case “grippe”. On en déduit que la vaccination fonctionne.
On observe également que pendant toute l’année 2021 les positifs avec symptôme étaient moins nombreux que les positifs sans symptômes. Cela signifie qu’un test positif ne montre pas du tout qu’on va être malade.
De la même manière, les positifs avec symptômes étaient moins nombreux que les négatifs avec symptômes. Cela signifie que ce qui est appelé Covid-19 est un gloubiboulga de symptômes non spécifiques à un pathogène.
Le test ne permet donc en aucun cas de déterminer quelque chose qui rendrait malade les humains, et la maladie Covid-19 ne correspond pas à un pathogène spécifique détecté par le test.
Pour finir, le nombre de tests positifs a explosé en 2021, non pas parce que le “virus est plus virulent ou contagieux”, mais uniquement parce que le protocole a changé. Les tests ont été modifiés en ajoutant des nouvelles amorces pour prétendument détecter le “variant omicron” et les tests antigéniques positifs n’avaient plus besoin d’être confirmés par un test RT-PCR. Nous sommes passés d’un gloubiboulga presque tout le temps négatif, à un autre gloubiboulga beaucoup plus souvent positif, mais aussi bien chez les symptomatiques que chez les asymptomatiques.
Ces tests n’ont donc aucun rapport avec une maladie et derrière les statistiques Covid-19 se trouvent ensemble de malades et de non-malades sans cohérence. Le but est évidemment de faire du chiffre.
Le fait que les tests ne soient spécifiques à rien pose problème puisque l’efficacité des vaccins est basée sur des tests. À quoi sert un vaccin qui ne permet pas d’être moins malade mais uniquement d’avoir un test négatif ? Si on reprend l’exemple du test de grossesse, c’est comme si on vendait un contraceptif qui permet de toujours avoir un test de grossesse négatif, mais qui n’empêche pas d’être enceinte.
Au demeurant, la principale protection du vaccin vis-à-vis du test est de permettre de ne pas avoir à se tester. Depuis la mise en place du passe sanitaire puis vaccinal, les seuls français à être obligés de se tester étaient les non-vaccinés. Donc on a pu faire croire à l’efficacité du vaccin uniquement en testant moins souvent les vaccinés. Le site vaximpact de Guillaume Rozier révèle la supercherie.
Les “cas positifs” ont augmenté au moment de la mise en place du pass sanitaire en juillet 2021. À partir de ce moment-là, les non-vaccinés ont été testés bien plus souvent que les autres. La courbe orange est au-dessus des autres. Cela ne veut pas du tout dire que le vaccin protège de la maladie, mais permet juste de ne pas se faire tester.
À partir de la mise en place du “test omicron”, beaucoup de Français deviennent positifs. Les vaccinés 2 doses ne veulent en majorité pas de troisième dose et les tests sont gratuits pour eux. Ils se font tellement tester qu’ils sont plus souvent positifs que les non-vaccinés !
En mars 2022, c’est la fin du pass vaccinal. Les non-vaccinés ne sont plus obligés de se tester. Ils arrêtent donc de se faire violer les narines. Les seuls à se faire encore tester régulièrement sont les triples-vaccinés. Ils sont alors bien plus souvent positifs que tous les autres. Les plus stressés du tas sont ceux qui ont reçu le plus de vaccins et qui croient le moins que ça fonctionne !
Ainsi, tout le discours du Ministre sur la protection des vaccins repose sur des statistiques construites de manière biaisée et pas sur des études scientifiques neutres et impartiales. Pire, sa prétendue efficacité contre les “contaminations” ne repose sur carrément rien puisqu’aucune étude n’a jamais été réalisée sur cet aspect. Cela a été publiquement avoué par Janine Small, représentante du laboratoire Pfizer au Parlement européen. C’est pourtant évident puisque, comme nous l’avons déjà dit, les études de phase 3 des vaccins ne reposent QUE sur les résultats des tests des personnes vaccinées et non-vaccinées. Il n’a jamais été question de contamination ou même de formes graves ou de mortalité. D’ailleurs dans les essais, il y a autant voire plus de morts chez les vaccinés que chez les non-vaccinés.
La vérité concernant les tests et les vaccins est juste sous nos yeux, à condition de faire l’effort de les ouvrir et de s’extraire de la Doxa. D’ailleurs, même le ministre n’y croit pas. Dans sa prise de parole, il a déclaré :
“Vous souhaitez savoir, monsieur Hébrard, si je suis vacciné.
Vous me l’avez pourtant demandé. Je suis poli : je réponds. J’ai contracté le covid le 7 juin dernier. (Exclamations sur les bancs du groupe LFI-NUPES.) En raison des facteurs de risque que je présente, je dois attendre six mois avant de recevoir une prochaine dose de vaccin. Je ne manquerai pas de me faire vacciner dès que je le pourrai, c’est-à-dire à compter du 7 décembre.”
Donc même le ministre de la Santé avoue avoir échappé à sa dose de rappel grâce aux tests. La vaccination, c'est sûr et efficace. Enfin, c'est efficace, mais pas pendant les 15 premiers jours, et plus trop au bout de 3 mois, et entre les deux, on n’est pas obligé de se tester pour ne pas savoir quand on est positif. Si on tombe malade, c’est la grippe ou la bronchiolite, mais certainement pas la Covid-19 ! La vaccination, c’est sûr, mais si on peut éviter de faire un rappel en faisant un test positif, il ne faut pas se priver hein. Il ne faut pas abuser des bonnes choses.
En conclusion, il n’y a absolument aucune statistique honnête qui permette de justifier la vaccination anti-Covid-19. C’est l’arsenal médiatique, de contrôle et de test qui a permis de terroriser les gens et de raconter n’importe quoi. Aujourd’hui, un gouvernement bouffi d’ego refuse de reconnaître qu’il s’est planté sur toute la ligne.
Il est plus que temps de réintégrer les personnels suspendus et de retrouver un peu de dignité. Cette réintégration des soignants doit aller de pair avec l’abrogation de l’obligation vaccinale. Il faudrait, de surcroît, que des mesures de dialogue et de médiation accompagnent le retour des soignants suspendus. La fracture créée par les mesures scélérates du gouvernement et la dissonance cognitive dans laquelle sont beaucoup de soignants qui sont restés et ont accepté l’injection sont immenses. C’est bien le problème soulevé par le ministre, mais la bonne solution est, comme bien souvent, l’inverse de celle proposée par le gouvernement.
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