Contrôleurs aériens : deux syndicats lèvent leur préavis de grève
Les syndicats FO et CFDT des contrôleurs aériens ont à leur tour levé leur préavis de grève, a annoncé ce jeudi 2 le secrétaire d'Etat aux Transports Alain Vidalies, estimant qu'il n'y aurait "pas de perturbations ce week-end dans l'aérien". "Je vous annonce que deux autres syndicats cette nuit (...), c'est-à-dire Force Ouvrière et la CFDT, ont aussi signé le protocole qui avait déjà été signé par l'Unsa et le SNCTA", a déclaré le secrétaire d'Etat sur France Info. "Nous poursuivons ce matin les négociations avec la CGT mais à ce jour, quatre sur cinq ont signé un protocole et la main levée du préavis, ce qui veut dire qu'il n'y aura pas de perturbations ce week-end dans l'aérien", a ajouté M. Vidalies.
Tous les syndicats représentatifs de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) avaient déposé un préavis du 3 au 5 juin pour demander l'arrêt des baisses d'effectifs et renégocier un cadre social et indemnitaire favorable. Mercredi soir, le secrétaire d'Etat avait annoncé dans un communiqué avoir signé "un accord" avec le SNCTA et l'Unsa, qui représentent près de 70% des voix des 4.000 aiguilleurs du ciel.
Face à l'augmentation du trafic, cet accord "prévoit qu'il n'y aura pas de baisse d'effectifs chez les contrôleurs aériens", a précisé son cabinet. Dans un communiqué, l'Usac-CGT a qualifié cette concession de "victoire". "Alors que ce résultat était présenté hier encore comme inaccessible, le gouvernement a finalement plié en satisfaisant notre demande d'arrêt total des baisses d'effectifs, tous corps confondus, pour les 3 années 2017, 2018 et 2019", a souligné le syndicat, sans préciser clairement s'il levait lui aussi le préavis de grève.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.