Rosetta : le robot Philae recharge ses batteries

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JmC
Publié le 13 novembre 2014 - 11:35
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Jean-Yves Le Gall (CNES) invité d'Europe-1 le 13.11.2014.
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©Capture d'écran Europe-1
Le président du CNES, Jean-Yves Le Gall, a fait le point sur la mission Rosetta, jeudi matin sur Europe-1.
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Le robot Philae, largué mercredi par Rosetta sur la comète 67P, a des problèmes de harpons. Mais ses batteries fonctionnent et se rechargent, a assuré jeudi matin le président du CNES.

Le robot Philae, largué par la sonde Rosetta sur la comète 67P, peut recharger ses batteries et fonctionnera donc plus longtemps que ses 60 heures minimales d'autonomie, a annoncé jeudi matin Jean-Yves Le Gall, le président du Centre national d'études spatiales (CNES).

"Il reçoit de l'énergie, ses panneaux solaires sont allumés et lui permettent d'envisager un futur, (…) une vie beaucoup plus longue, au-delà des 60 heures", a-t-il précisé sur Europe-1.

C'est l'une des "trois bonnes nouvelles" qu'il a annoncées, les deux autres étant que "Philae est posé sur la comète" et que "nous sommes en contact permanent avec lui".

Reste le problème des harpons, destinés à fixer solidement Philae sur le sol de la comète. "L'information la plus importante, c'est que nous sommes bien posés. Nous sommes en train de faire un check-up des harpons", et la question "va être réglée dans la journée", a ajouté M. Le Gall.

Un point des responsables de l'Agence spatiale européenne (ESA), qui conduisent la mission, est prévu ce jeudi à la mi-journée.

Autre question technique qui pose problème, les caméras embarquées sur le robot. "On aura la preuve qu'elles fonctionnent quand on aura des images…", a simplement répondu le président du CNES.

Les scientifiques de l'ESA restent en contact permanent avec Rosetta, chaque information qu'elle transmet prenant "28 minutes" pour parvenir à la Terre, a-t-il rappelé. La sonde et la comète se trouvent à 500 millions de kilomètres de notre planète.

A l'atterrissage de Philae mercredi après-midi, les responsables de la mission ont eu deux surprises, a ajouté M. Le Gall. La première, c'est la forme du noyau de la comète, qu'on croyait plutôt sphérique et qui se révèle avoir une forme de canard.

La seconde surprise a été la nature du sol sur lequel Philae s'est posé. On s'attendait à du dur, ce fut plutôt du mou, une sorte de "neige poudreuse (…) d'une densité extrêmement faible".

La suite de la mission permettra d'en savoir plus sur "les origines de la vie", a conclu le président du CNES, car la Terre et la comète 67P ont à peu près le même âge: "la comète, c'est l'origine de la vie sur Terre. (…) Si nous sommes à Europe-1 aujourd'hui, c'est parce que, il y a des milliards d'années de cela, des comètes ont bombardé la Terre. Elles y ont apporté de l'eau, des molécules pré-biotiques qui ont fait de l'ADN et donc de la vie en se combinant".

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