Vaccinés, libérés ?

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FranceSoir
Publié le 24 novembre 2020 - 16:07
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Vaccin obligatoire ?
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Depuis quelques semaines, le débat fait rage autour de la politique de vaccination obligatoire qui permettrait de rendre « ses libertés » à la population.  Certaines compagnies aériennes comme Qantas ont d’ores et déjà écrit qu’elles rendraient la vaccin obligatoire pour voyager.  D’un autre côté des médecins, associations de patients dénoncent le peu de recul que l’on a sur les vaccins à ARN mettant en cause l’absence de données sur l’innocuité.  Ensuite des associations de citoyens s’interrogent sur la légalité des obligations vaccinales sans avoir de recul sur les risques encourus.  Enfin, des médecins et citoyens remettent en cause la fiabilité de ce vaccin suite aux diverses déclarations des laboratoires Pfizer et Moderna Thérapeutics.  Difficile de s’y retrouver pour le citoyen lambda.

Sur le traitement

  • Tout d’abord la FDA (Federal Drug Administration aux Etats Unis), décrit que pour qu’un vaccin soit accepté sur le marché, il faut qu’il n’y ait pas de traitement alternatif.  Cela pourrait expliquer la virulence de certains pour effacer les divers traitements que nous présentions dans l’article sur la guerre du vaccin.
  • L’hydroxychloroquine/azithromycine mis de côté en médecine de ville, en traitement préventif, le remdesivir de Gilead mis au rebut par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) pour les cas sévère, la voie est donc ouverte pour le vaccin.  Ceci serait le cas si bien sûr la bithérapie et trithérapie (Hydroxychloroquine, Azithromycine, Zinc) n’avait été prescrite dans bien des pays en ayant prouvé son efficacité, puisque de multiples pays l’ayant utilisée ont des taux de mortalité inférieurs à celui de la France, par exemple. 
  • L’AIFA italienne a même considéré donner une autorisation temporaire d’utilisation à l’hydroxychloroquine.  Le débat sur le traitement alternatif est donc loin d’être clos comme certaines instances (ANSM) ou le Premier ministre Castex le laissent entendre : « il n’y a pas de traitement contre la Covid ».
  • Aux Etats-Unis, le sénateur Johnson, accompagné des professeurs McCullough, Harvey Risch ont témoigné sous serment devant la commission d’enquête au Sénat américain sur les traitements en « phase primaire » ou en médecine de ville.  Ils ont montré de nombreuses preuves que la bithérapie ou trithérapie fonctionnait, que l’on devait faire usage de l’expertise, des retours d’expériences et que les essais cliniques randomisés ne devraient pas avoir une telle importance en période de pandémie car ils comportent de nombreux biais.

    Leurs conclusions sont sans appel :

« il existe un traitement en phase précoce qui fonctionne, et surtout les personnes qui se sont opposés à cela ne voudront pas revenir sur leurs décisions car les conséquences seraient terribles pour eux. » 

En outre ils ont aussi déclaré que « l’usage de ces thérapies en phase précoce aurait pu sauver des dizaines de milliers de vies. » 

  • Au Brésil 4000 médecins du collectif HapVida ont soigné plus de 200 000 patients avec diverses thérapies dont certains concluent à l’efficacité de l’hydroxychloroquine.  Et ceci sans rappeler les autres pays qui ont soigné en utilisant diverses thérapies à base d’azithromycine et d’hydroxychloroquine, de vitamine D, de zinc.

 

Sur les éléments juridiques

Vaccination obligatoire ? Premiers éléments juridiques

L’article 3 de la déclaration universelle des droits de l’homme dit : « Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne ».

Le Code civil à son article 16 écrit : « La loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l'être humain dès le commencement de sa vie. »

L’article 16.1 précise que « chacun a droit au respect de son corps. Le corps humain est inviolable. Le corps humain, ses éléments et ses produits ne peuvent faire l'objet d'un droit patrimonial. »

Et l’article 16.3 explique qu’ « Il ne peut être porté atteinte à l'intégrité du corps humain qu'en cas de nécessité médicale pour la personne ou à titre exceptionnel dans l'intérêt thérapeutique d'autrui.

Le consentement de l'intéressé doit être recueilli préalablement hors le cas où son état rend nécessaire une intervention thérapeutique à laquelle il n'est pas à même de consentir. »

De son côté, le Code de la santé publique dans son Article L1111-4 dispose :

« Toute personne prend, avec le professionnel de santé et compte tenu des informations et des préconisations qu'il lui fournit, les décisions concernant sa santé.

Le médecin doit respecter la volonté de la personne après l'avoir informée des conséquences de ses choix. Si la volonté de la personne de refuser ou d'interrompre un traitement met sa vie en danger, le médecin doit tout mettre en oeuvre pour la convaincre d'accepter les soins indispensables.

Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment. »

[...] Voir aussi loi du 4 mars 2002, n°2002-303 article 11

L’article 35 et 36 du code de déontologie du Conseil national de l'Ordre des médecins précise que  

Le médecin doit à la personne qu'il examine, qu'il soigne ou qu'il conseille, une information loyale, claire et appropriée sur son état, les investigations et les soins qu'il lui propose. Article 35 (article R.4127-35 du code de la santé publique).  En outre il ajoute que le consentement de la personne examinée ou soignée doit être recherché dans tous les cas. Article 36 (article R.4127-36 du code de la santé publique) :

Un jurisprudence clé explique que : « Toute obligation est contraire aux arrêts de la Cour du 25 février 1997 et 14 octobre 1997 expliquant l'information aux patients : "Les praticiens doivent être en mesure de prouver qu'ils ont fourni au patient une information loyale, claire, appropriée et exhaustive, au moins sur les risques majeurs, et la plus complète possible sur les risques les plus légers. Cette information a pour but de permettre au patient de refuser la vaccination en estimant que les risques sont supérieurs aux bénéfices escomptés ».

Un recours a déjà été déposé par plusieurs associations en annulation contre le règlement européen. Elles dénoncent la suppression arbitraire de mesures de contrôle du risque qui constituent une protection indispensable de la santé et de l’environnement. Les politiques publiques ne peuvent pas être guidées par la peur, par l’actualité immédiate revêtant une fausse urgence mais doivent respecter la santé du citoyen et accorder toutes garanties.

Ces associations déclarent en outre que « ce n’est pas à la population dans ces conditions de devenir cobaye de vaccins et de médicaments expérimentaux présentés comme « sûrs » mais dont les fabricants ne veulent pas assumer les conséquences. » 

De son coté, Moderna Therapeutics a annoncé ce jour par le biais de son directeur scientifique, que le vaccin pourrait ne pas empêcher de transmettre l’infection à d’autres ! On comprend donc la confusion des citoyens.

Pour finir, une tribune du Collectif citoyen sur FranceSoir s’interroge sur le fait que le vaccin serait la seule porte de sortie politique pour le gouvernement.  L’article conclut « dans cette crise nous avons entendu parler de médecins complotistes, alarmistes, négationistes, rassuristes…Si on avait seulement pu entendre parler de médecins qui soignent… ». 

Cela rejoint les observations des docteurs américains au Sénat...

 

 

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