Le patron de Pfizer envisage la possibilité d’un vaccin "multi-variants" pour l’automne
Mercredi 13 avril, lors d’une conférence de presse organisée par la Fédération internationale de l’industrie du médicament (Ifpma), le dirigeant de Pfizer, Albert Bourla, a annoncé que la société américaine pourrait développer un vaccin pour faire face à Omicron et d’autres formes de variants du Covid-19, dès l’automne.
"J’espère que d'ici à l'automne, mais ce n’est pas une certitude, nous pourrions avoir un vaccin", table-t-il. Albert Bourla déclare "qu’il est plus simple de faire quelque chose uniquement face à Omicron", mais, qu'en revanche, "ce qui est scientifiquement et techniquement plus difficile, c’est d’être efficace contre tout ce qui est connu pour le moment, afin de ne pas avoir deux vaccins différents pour des variants différents".
Le géant pharmaceutique américain effectue d’autres tests pour d’éventuels nouveaux vaccins et d’autres doses. Albert Bourla précise que Pfizer procèdera à la vente de leurs produits, "une fois que nous saurons qu'elle est la meilleure voie à suivre, nous demanderons l'homologation." Il s'adresse ici particulièrement aux États-Unis, et à l'Europe, qui restent les plus gros acheteurs de doses de vaccin.
Doit-on s’interroger sur les promesses du dirigeant de Pfizer d'un futur vaccin, alors que la firme promettait une fiabilité de 95 % du vaccin en 2020 ? Aujourd'hui, cette efficacité est largement remise en cause, avec une quatrième dose de vaccin préconisée par la Haute Autorité de Santé (HAS) pour les personnes de plus de soixante ans. Appelée ironiquement "deuxième dose de rappel" par les médias mainstream, celle-ci permet une réduction "de 80 % du risque d’hospitalisation, de réanimation, et de décès", selon Olivier Véran, qui s'appuie sur l’avis rendu par la HAS le 18 mars.
Lire aussi : Déception sur l'efficacité des vaccins contre le Covid-19: l'aveu de la directrice des CDC américains
Autre point d'interrogation : le traitement Paxlovid du laboratoire Pfizer, autorisé en accès précoce par la HAS et par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), disponible en pharmacie depuis plus de deux mois. Est-ce un aveu d'échec que de s'en détourner aussi rapidement ? Pour rappel, le gouvernement a dépensé un total de 250 millions d’euros pour 500 000 boîtes achetées, et seules 3 500 d'entre elles ont été écoulées fin mars...
Notons aussi que ces déclarations d'Albert Bourla arrivent alors que les essais cliniques de phase III du premier vaccin ne sont toujours pas achevés, et que ces mêmes essais cliniques n'ont pas été particulièrement rigoureux. C'est ce que révélait une enquête publiée par le British Medical Journal, le 2 novembre 2021.
Voir aussi : "PfizerGate" ? Révélations sur des essais cliniques falsifiés par le triptyque Pfizer - Ventavia - FDA
Enfin, pendant que la presse mainstream évoque les effets secondaires "rares" liés à la vaccination, rappelons que des médecins continuent d’alerter sur les dangers de la protéine Spike et de la surmortalité post-vaccinale.
Voir aussi : Effets secondaires des vaccins: les scientifiques allemands jettent plusieurs pavés dans la mare
Albert Bourla, décoré du prix "Business Leadership" par Ursula von der Leyen en novembre dernier, confond-il vitesse et précipitation ?
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.