Marseille Les chiffres en amélioration
Sur Marseille et plus particulièrement l'AP-HM (assistance publique Hôpitaux de Marseille), les chiffres sont en nette amélioration après les informations de la semaine passée ainsi que le questionnement sur le dépistage (voir notre article d’hier).
Les derniers chiffres en termes de réanimation semblent sur la bonne voie puisque les données Covid, données officielles de l’AP -HM pour les patients Covid diminuent.
En réanimation il y a 55 lits au total mobilisés pour des patients Covid et 43 sont occupés donc 8 sont libres. On voit même le point d’inflexion pour les données en réanimation.
Les données liées au COVID diminuent. On voit même l'inflexion pour les données en réa.
Au total il y a 208 lits mobilisés Covid pour 153 patients présents et 55 lits vacants. Le taux d’occupation est de 73,5%
Pour les lits dédiés Covid hors des lits de réanimation, la tendance est identique. Après un pic vers le 22 septembre, la tendance est à la baisse avec 147 lits mobilisés 106 et donc 41 disponibles. Un taux d’occupation de 72%
Pour l'IHU de Marseille du Pr Raoult, sur 75 lits mobilisés, 23 lits sont libres pour un taux d’occupation de 69%.
Pour ce qui est des autres indicateurs, le dépistage présente aussi une tendance baissière ainsi que le nombre de dossiers Covid (63) après un pic aux alentours de 250. Les urgences sont redescendues à 20 après un pic à 42.
Le ministre de la Santé a annoncé un investissement de 15 millions d’euros pour l’AP HM. Une somme importante en soit même si eu égard du cout total du confinement et de la crise cela peut paraitre presque symbolique. Cela sera à mettre en perspective du coût économique de la fermeture des bars et restaurants et de l’aide proposé par le ministre jusqu’à 10 000 euros par établissement.
Les mesures prisent par le gouvernement en urgence mériteraient une anticipation et un débat afin d’en évaluer non seulement le coût mais aussi l’impact sociétal. Une question essentielle qui vient à l’esprit de tous, est ce qu’il ne vaudrait pas plus investir dans l’hôpital et la réanimation par anticipation pour répondre aux pics épidémiques que de fermer les bars et restaurants. Une mesure perçue comme injuste par beaucoup.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.