Les urgences d’une cinquantaine d’hôpitaux saturées en raison d’un manque de personnel

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France-Soir, avec AFP
Publié le 21 août 2024 - 09:09
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Le président de la Fédération hospitalière de France (FHF), Frédéric Valletoux, dans la cour du palais de l'Elysée, le 18 septembre 2018
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© ludovic MARIN / AFP/Archives
Frédéric Valletoux, dans la cour du palais de l'Elysée, le 18 septembre 2018.
© ludovic MARIN / AFP/Archives

Le gouvernement l’annonce de lui-même, les urgences d’ « une cinquantaine d’hôpitaux » se retrouvent dans une situation sous « tension » à travers toute la France. Le comble, sachant qu'il vient aussi de supprimer 1 510 postes d'internes en médecine. Cette nouvelle information, qui n’est pas une surprise, ne pouvait pas trouver pire moment pour paraître.

Chaque été, les hôpitaux français subissent un manque de personnel qui impacte les services d’urgence. Haut les cœurs cependant, le ministre délégué à la santé démissionnaire, Frédéric Valletoux, assure qu’il y a du mieux par rapport à l’année dernière.

Comme le rapporte l'AFP, les personnes qui se déplacent jusqu’aux services doivent s’attendre à un temps d’attente « interminable », des subtilités d’accès pour permettre la régulation du service, à savoir appeler au préalable le 15 avant d’avoir l’autorisation de rentrer dans les bâtiments, voire la fermeture totale du service.  

En légère contradiction avec les propos de M. Valletoux, le président du syndicat SAMU-Urgences de France, Marc Noizet, affirme quant à lui que la situation est « au moins égale, voire pire que celle de 2023 ». Les quelques zones épargnées par « des fermetures perlées » seraient l’Île-de-France ainsi que certains lieux ayant accueilli les épreuves olympiques.

Pour Arnaud Robinet, le président de la Fédération hospitalière de France (FHF), la « situation [est] très contrastée et hétérogène » sur le territoire. Sur France Inter, il appelle à « renforcer la complémentarité entre public et privé », ainsi que travailler sur une « réorganisation interne » des établissements. Ceci serait le point de départ d’un questionnement plus important sur la question de l’attractivité des carrières au sein des services hospitaliers.

Le ministre reste cependant conscient des difficultés, les qualifiant de « situations délicates à réguler ». Le CHU de Brest par exemple, réclame un temps d’attente moyen de neuf heure « entre l’arrivée et la sorite des urgences ». Frédéric Valletoux tente de se montrer rassurant, arguant qu’habituellement il s’agit plutôt « de six ou sept heures ». Une situation qui reste peu souhaitable, qui plus est lorsqu’il s’agit d’urgences.

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