Covid-19 : pourquoi la vitamine D est gratuite pour les personnes à risques au Royaume-Uni ?
La vitamine D protège-t-elle contre le Covid-19 ? C’est en tout cas ce que semble démontrer une étude récemment publiée en Grande-Bretagne. Mais s'il faut veiller à notre pas être carencé, la vitamine D ne constitue pas un traitement préventif et il faut éviter les surdosages.
Les premières études l’ont montré dès le printemps : être carencé en vitamine D rend plus vulnérable face au coronavirus. Selon les résultats d’une étude portant sur 216 malades et récemment publiée dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, 82% des malades du Covid-19 qui ont dû être hospitalisés présentaient une carence en D. Dans la population générale, seules 40% des personnes sont carencées. On le sait, la vitamine D joue un rôle majeur dans l’immunorégulation. Selon de nombreuses études, elle aurait d'ailleurs un effet protecteur contre les infections virales et respiratoires.
Vitamine D gratuite pour les personnes à risque en Grande-Bretagne
Cette constatation du corps médical a été entendue par les autorités britanniques : le secrétaire d’État à la Santé et à la Protection sociale Matt Hancock a annoncé, le 7 novembre, que les personnes âgées et vulnérables recevraient gratuitement de la vitamine D à partir du mois de décembre et pendant 4 mois. Plusieurs millions de personnes sont concernées dont notamment les personnes immunodéprimées, souffrant d’affections respiratoires sévères ou atteintes de cancer.
Comment éviter les carences en vitamine D ?
Si les études fiables manquent encore pour élever la vitamine D au rang d’hormone protectrice contre le Covid-19, reste que dès le printemps, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) avait incité les Français à veiller sur leurs apports en vitamines D. Si elle peut se prendre sous forme de compléments alimentaires, elle est encore mieux assimilée lorsqu’elle provient de l’alimentation. Les aliments riches en vitamine D sont nombreux : poissons gras (saumon, maquereau, sardine), abats (foie de volaille ou du morue), le jaune d’œuf, le beurre ou encore le fromage. Il est également important de profiter, une quinzaine de minutes chaque jour, des rayons du soleil qui, même caché derrière les nuages, permet à notre corps de synthétisé cette vitamine D.
Attention cependant à ne pas dépasser la dose maximale recommandée, qui s’élève à 4.000 UI de vitamine D par jour. Dans de rares cas, une dose trop élevée peut être nocive, entraînant notamment une hypercalcémie qui affecterait les reins.
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