Cancer du sein : les chiens renifleurs, nouvelle méthode de dépistage

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 21 juin 2016 - 10:16
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Un malinois.
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Les chiens, habitués à détecter les stupéfiants ou les explosifs, pourraient repérer l'odeur dégagée par certaines cellules cancéreuses grâce à leur flair.
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Les chiens à l'odorat très développé seraient capables de repérer l'odeur dégagée par certaines cellules cancéreuses. Partant de ce constant, l'Institut Curie a levé des fonds pour développer un projet lancé en avril dernier: dépister le cancer du sein grâce au flair des canidés.

On le sait: le chien est le meilleur ami de l'homme. Mais en plus d'être un fidèle compagnon, il pourrait également être d'une très grande utilité dans le domaine de la médecine. Selon plusieurs études, certains chiens, à l'odorat très développé, seraient capables de repérer l'odeur dégagée par certaines cellules cancéreuses grâce à leur flair. Partant de ce constat,  l'Institut Curie a levé 100.000 euros par le biais du mécénat pour développer le projet Kdog. Initié par l'entreprise International Training Dog Center (ITDC), ce programme met à contribution des chiens renifleurs pour détecter les cancers du sein.

Ainsi, dès septembre prochain, deux bergers malinois (Thor et Nykios) travailleront avec Jacky Experton (expert des techniques cynophiles et fondateur de l'ITDC) pour reconnaître l'odeur du cancer du sein en vue de dépister de manière précoce la maladie. Concrètement, pendant que l’un sera entraîné à reconnaître des tissus imprégnés de la transpiration des patientes, l’autre se concentrera sur les prélèvements des tumeurs. Au total, les tests devraient durer entre six et neuf mois. Quant à l'Institut Curie, il mènera des essais cliniques pour valider les résultats et l'efficacité de cette méthode.

"Si notre postulat se vérifiait, les bénéfices seraient immenses", a souligné la biologiste Aurélie Thuleau, chef du projet Kdog. "Car le flair des chiens est par nature non invasif, extrêmement mobile, très peu coûteux et constituerait une solution de dépistage idéale, dans une perspective humanitaire par exemple".

D'après une étude autrichienne, menée en 2012, des canidés ont été capables de reconnaître, avec un taux de réussite de 70%, un cancer du poumon simplement en reniflant l’haleine des patients. 

 

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