Les violences contre forces de l'ordre et pompiers en hausse constante
Les violences contre les forces de l'ordre et les pompiers ont été particulièrement nombreuses ces derniers mois, notamment en marge du mouvement des Gilets jaunes. Mais c'est aussi une augmentation constante depuis des années qui est dénoncée.
Les dépositaires de l'autorité publique (policiers, gendarmes et pompiers essentiellement) ont connu une hausse impressionnante des violences à leur égard au cours des derniers mois, relève Le Figaro. Le nombre de ces agressions a sans surprise atteint des sommets lors du mouvement des Gilets jaunes, mais témoigne également d'une tendance sur plusieurs années, avec des délinquants qui hésitent de moins en moins à recourir à la violence physique.
"Les outrages et violences à agent ont augmenté de plus de 60 % en presque vingt ans", note le quotidien. En décembre 2018, au plus fort de la mobilisation des Gilets jaunes, 5.027 cas de violences ont été recensés; 3.519 en juillet dernier contre 1.158 en janvier 2000.
Voir: Le syndicat Alliance exhorte Macron à "mieux faire" pour la police
Un cap a été franchi en 2012 lorsque les violences physiques sont devenues plus nombreuses que les outrages, dont le nombre reste globalement stable sur les dernières années.
INFO LE FIGARO - Les violences contre les policiers et les pompiers en très forte augmentation https://t.co/Kf4hMQnRp7 pic.twitter.com/V8zuLgL1aI
— Le Figaro (@Le_Figaro) August 27, 2019
"Il n’y a plus de respect pour l’autorité, et le sentiment d’impunité n’a cessé de progresser. La radicalisation des comportements confine aujourd’hui à l’ensauvagement d’une partie de la société", tempête Patrice Ribeiro, le secrétaire général de Synergie-Officiers, visant notamment ceux qui justifieraient ces actes comme une réponse aux violences policières. "Dans une incroyable inversion des valeurs, de beaux esprits croient maintenant pouvoir faire le procès de la police et de ses prétendues dérives qui justifieraient le pire".
Les plaintes contre la police sont également en hausse. En 2018, l'IGPN avait été saisie par la justice à 1.180 reprises, dont 612 concernant des violences volontaires. Le chiffre de 2019 risque de s'envoler, avec 288 enquêtes judiciaires rien que dans le cadre des Gilets jaunes entre janvier et août.
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