Le chauffeur d'Emmanuel Macron prend la fuite après un excès de vitesse
En février dernier le chauffeur d'Emmanuel Macron a été flashé en excès de vitesse mais ne s'est pas arrêté malgré les sommations des policiers. Selon Mediapart, le conducteur n'a pas été mis à pied par l'Elysée mais a été réaffecté.
L'ancien chauffeur d'Emmanuel Macron risque trois mois de prison et une amende de 3.750 euros. C'est le site Mediapart qui a révélé l'information samedi 4, mettant à nouveau l'Elysée dans l'embarras.
Ce chauffeur, Stéphane T., a été flashé en excès de vitesse le 27 février dernier. Il était au volant d'une voiture banalisée appartenant à la présidence bien qu'il n'était pas en service.
Les policiers qui ont constaté son excès de vitesse l'ont sommé de s'arrêter, en vain: le chauffeur ne s'est pas arrêté et a continué à rouler en direction de Versailles. Les fonctionnaires ont tout de même réussi à relever sa plaque d'immatriculation.
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Malgré ce délit, l'Elysée qui a bien sûr eu vent de l'affaire n'a pas mis à pied le gendarme du GSPR, le Groupe de sécurité de la présidence de la République.
Le chauffeur a cependant été réaffecté à d'autres missions de sécurité, toujours au sein du Palais, à "titre conservatoire".
Soupçonné de refus d'obtempérer, le gendarme devrait être jugé en janvier 2020, l'Elysée s'est quant à elle refusé à tout commentaire.
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