La Croix-Saint-Ouen : le chasseur qui a abattu le cerf dans le jardin d'un pavillon menacé de mort sur les réseaux sociaux

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 24 octobre 2017 - 09:50
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Le chasseur assure qu'aucun autre choix n'était possible.
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Samedi, la mise à mort d'un cerf dans le jardin d'un pavillon par des chasseurs à courre dans l'Oise avait créé une vive polémique. L'homme qui abattu le gibier à bout portant sous le regard des témoins explique qu'il n'avait pas le choix et que son geste l'amène maintenant à être victime de menaces de mort.

L'affaire avait créé une polémique. Et elle a visiblement généré une telle colère chez certains que les choses sont purement et simplement en train de dégénérer. L'homme qui abattu un cerf samedi 21 dans le jardin d'un pavillon de La Croix-Saint-Ouen dans l'Oise assure avoir reçu des menaces de morts sur les réseaux sociaux.

Dans une interview au journal Le Courrier picard, Alain Drach, qui s'est introduit dans le pavillon (avec l'accord des propriétaires et encadré par la gendarmerie) pour mettre à mort un cerf en fuite, prostré devant le garage, aux abois et dangereux, dénonce les menaces dont il est depuis victime. "J’ai reçu 150 menaces de mort. Un internaute a mis mes coordonnées sur une affiche noire, avec ma tête dessus et le mot +assassinat+ et c’est parti en vrille. J’ai reçu 500 messages sur Messenger, 50 SMS, 150 mails…" explique celui qui devrait déposer une plainte ce mardi 24.

La mise à mort du cerf s'est déroulée sous le regard des voisins et est apparu comme un geste lâche aux yeux de certains, le cerf s'étant réfugié dans la propriété pour échapper à la mort. Le maire de la commune avait d'ailleurs interdit sur sa commune la pratique de la chasse à courre, même si légalement les chasseurs estiment qu'ils n'étaient pas en acte de chasse et qu'ils sont responsables légalement des dégâts qu'aurait pu causer un animal apeuré et prêt à charger.

Alain Drach confirme également qu'il n'y avait aucune autre solution et qu'il était par exemple impossible d'endormir le gibier avec une seringue. "Quand l’animal ne bouge pas (ce qui était le cas samedi, NDLR), le sang ne circule pas et l’injonction n’a pas d’effet. Il ne s’endort pas". La Société de vénerie (l'autre nom de la chasse à courre) a annoncé l'ouverture d'une enquête sur cette affaire et a promis d'être totalement "transparente" pour vérifier si l'acte en question était réellement inévitable et s'il a été effectué dans les règles.

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