Ardèche : un gendarme se suicide avec son arme de service à Cruas
Un gendarme a mis fin à ses jours mercredi 14 août après-midi vers 17h à Cruas en Ardèche. Il faisait partie du peloton spécialisé de protection de la gendarmerie et était affecté à la surveillance de la centrale nucléaire EDF.
Un gendarme s'est suicidé avec son arme de service mercredi après-midi à Cruas (Ardèche).
Selon l'information rapportée par Le Dauphiné Libéré, l'homme se trouvait dans son logement de fonction place Paul-Eluard, où sont hébergés des salariés de la centrale nucléaire EDF, mais également les membres des forces de l'ordre affectés à la protection du site sensible.
La victime, dont ni l'âge ni la situation familiale n'ont été précisés, faisait justement partie du peloton spécialisé de protection de la gendarmerie (PSPG) qui s'occupait de la surveillance de la centrale nucléaire.
Lire aussi: Aulnay - un policier se donne la mort, 44e suicide en 2019
"Une procédure de recherche des causes qui ont mené au drame devrait être ouverte", précise le quotidien régional.
Depuis le début de l'année, 45 policiers et désormais 11 gendarmes ont mis fin à leurs jours. C'est une année noire pour les forces de l'ordre qui soulignent sans arrêt des conditions de travail déplorables et un épuisement général des troupes.
Sur l'ensemble de l'année 2018, le ministère de l'Intérieur avait recensé 68 suicides (35 policiers et 33 gendarmes).
Voir aussi:
Un militaire se suicide après la cérémonie du 14 juillet
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.