Acte 27 des Gilets jaunes : un manifestant dissimulait des lames sur ses avant-bras (photo)
Un homme de 27 ans a été arrêté samedi 18 au matin à Paris avec deux lames cachées dans ses manches en marge de l'Acte 27 des Gilets jaunes. Il a écopé d'un rappel à la loi.
L'individu assure qu'il ne s'agissait que d'un déguisement et non d'un port d'arme qui serait en lien avec la manifestation parisienne des Gilets jaunes. Un jeune homme de 27 ans a été interpellé par la police samedi en marge de l'Acte 27 de la mobilisation en possession de lames rétractables situées au niveau de ses avant-bras comme le personnage iconique de la série de jeux vidéo Assassin's Creed. En plus de cet attirail, l'homme avait dans son sac à dos une petite pelle pliable, deux cagoules, un sécateur, ainsi qu’un badge de la Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP).
Selon le journal Le Parisien, l'individu a été appréhendé par les policiers en fin de matinée lors d'un contrôle préventif dans le secteur de la gare Saint-Lazare. Au moment de son interpellation par une patrouille de police, son dispositif s'est déclenché, propulsant une des lames fixées sur ses avant-bras sans faire de blesser. "De source policière, il s'est présenté face aux enquêteurs comme un fan de mangas et de cosplay, qui consiste à prendre l'apparence des personnages dont on est fan. Il aurait expliqué avoir lui-même fabriqué son système instable de lames", précise le quotidien.
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Après étude, il apparaît que les objets attachés à ses bras étaient des glissières de tiroir dont l'une des extrémités était particulièrement affutée.
#GiletsJaunes #ActeXXVII #acte27 interpel par effectifs dspap et gav ce midi d'un manifestant porteur de 2 lames attachés aux avant-bras l'homme est connu pour port d'arme @LePoint pic.twitter.com/8qhDXnketu
— aziz zemouri (@azizzemouri1) 18 mai 2019
Déjà connu pour port d'arme, le jeune homme pourrait être déféré au parquet en vue d'une convocation ultérieure au tribunal. Il devait passer les tests pour devenir adjoint de sécurité (ADS) à la fin du mois. "Il a affirmé par ailleurs avoir été auparavant recalé au concours de gardien de la paix, lors des tests psychotechniques", affirme Le Parisien.
Selon un journaliste du Point, il a fait l'objet d'un rappel à loi par le parquet.
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