Incident à la raffinerie ExxonMobil en Seine-Maritime
Un incendie électrique samedi matin sur les installations d'ExxonMobil à Notre-Dame-de-Gravenchon (Seine Maritime) a entraîné un panache de fumée, en deçà des seuils règlementaires, qui pourrait rester visible plusieurs jours, a-t-on appris dimanche auprès du groupe industriel.
"Samedi 19 octobre, vers 8 heures, un déclenchement électrique a conduit à l’arrêt du vapocraqueur d’ExxonMobil Chemical France. Pour décomprimer l’installation en toute sécurité, les gaz ont été envoyés à la torche", a fait savoir dimanche le groupe pétrochimique dans une "information aux riverains".
Outre la mairie, Atmo Normandie, association régionale de surveillance de la qualité de l'air, agréée par le ministère en charge de l'Environnement, a été informée, de même que la Dreal (direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement), a-t-on appris auprès du service de communication du groupe.
"Nous avons fait une information aux riverains afin de les rassurer", a-t-on indiqué de même source.
"Des vérifications complémentaires ont été menées samedi sur le vapocraqueur et vont conduire à des interventions techniques avant les phases de redémarrage de l’installation. C’est pourquoi la torche pourrait rester visible durant quelques jours. Le personnel en poste met tout en œuvre pour limiter la durée et l’impact de cet incident", selon l'information donnée par le groupe qui "s’excuse auprès des riverains pour la gêne occasionnée."
Dans un communiqué, Atmo Normandie assure que, selon ses mesures, "une légère augmentation des concentrations de dioxyde de soufre est observée dans la matinée (de samedi, ndlr) bien en-dessous du seuil réglementaire d’information et de recommandation".
La commune de Notre-Dame-de-Gravenchon, sur laquelle se trouve la raffinerie d'ExxonMobil, a fusionné depuis 2016 avec des communes voisines plus petites pour devenir Port-Jérôme-sur-Seine, à une quarantaine de kilomètres de Havre.
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