Gironde : évolution "favorable" de l'incendie après quatre jours de lutte
Pour le quatrième jour consécutif, les sapeurs-pompiers continuaient de lutter ce lundi 27 contre le violent incendie qui ravage la région bordelaise. Ce feu de forêt a déjà ravagé plus de 580 hectares en Gironde, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Bordeaux. "Il n'y a pas eu d'extension du feu dans la nuit, au contraire, il y a une évolution plutôt favorable", a annoncé le préfet de la région Aquitaine et du département de la Gironde, Pierre Dartout. Et d'ajouter: "nous avons été un peu aidés par la pluie, qui a facilité le travail des personnels sur le terrain" et a "évité que les choses se dégradent, même si elle ne change pas fondamentalement les choses".
L'incendie est donc pour l'heure maîtrisé mais la menace du vent qui pourrait refaire partir le feu plane toujours. Plus de 660 pompiers sont toujours mobilisés et les avions bombardiers d'eau devaient reprendre leurs rotations dans la matinée afin d'éviter de nouveaux départs de feu. Pour le chef des pompiers de Gironde, le colonel Jean-Paul Decellières, "le travail consiste à séparer zones brûlées et non-brûlées de façon à ne pas avoir de propagation par le sous-sol, les racines".
Du côté des riverains, la situation sera examinée dans la journée quant au retour éventuel chez eux de 600 personnes évacuées, vendredi et samedi soir, de leurs maisons menacées à Saint-Jean-d'Illac et Pessac. "Il faut s'assurer que les terrains situés entre le front du feu et les habitations sont suffisamment neutralisés pour éviter toute saute de feu", a estimé le préfet.
Les causes de l'incendie de Saint-Jean-d'Illac restent pour l'instant inconnues, l'enquête de gendarmerie ne privilégiant aucune hypothèse, criminelle ou accidentelle. En déplacement dans le Var ce lundi sur le thème de la lutte contre les de forêt, François Hollande a rappelé que la plupart des incendies étaient dûs à des facteurs humains et qu'il était nécessaire d'être vigilant dans ses comportements.
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