Circulation alternée à Paris lundi 23 mars : quels risques pour les conducteurs en infraction ?
La capitale commence sa semaine à l'heure de la circulation alternée. Ce lundi, la préfecture de police a décrété des restrictions de circulation pour lutter contre l'intense épisode de pollution qui frappe Paris et l'Ile-de-France depuis la semaine dernière: seuls les véhicules dotés d'une plaque d'immatriculation impaire (ou concernés par une dérogation) pourront mettre les roues dans la capitale et ses environs. Et gare aux contrevenants.
>Amende et, surtout, risque d'immobilisation du véhicule
La circulation alternée est une mesure rare et exceptionnelle, une sorte de dernier recours lorsque la qualité de l'air est trop dégradée et sur une période trop longue. Alors les autorités sont mobilisées pour sa bonne application. Les contrevenants "seront punis de l’amende prévue pour la contravention de 2e classe" (soit 22 euros réglés tout de suite, ou 35 euros réglés plus tard), a prévenu la préfecture de police. Surtout, cette contravention pourra être "assortie d’une mesure d’immobilisation du véhicule éventuellement suivie d’une mise en fourrière". Autant dire une sacrée galère pour ceux qui serait tenté de prendre le risque de circuler avec une plaque minéralogique paire, d'autant que les forces de l'ordre sont sur le pont.
>Une centaine de points de contrôle et 750 policiers mobilisés
Dès 5h30, les forces de l'ordre seront mobilisées pour veiller au respect de la circulation alternée et postées à des points de contrôle stratégiques, notamment aux portes de Paris et sur les derniers kilomètres des grands axes menant à la capitale, ainsi que dans les communes de la petite couronne concernées par l'interdiction. Et il sera difficile de les éviter: des équipes mobiles assureront également une surveillance dans les rues de Paris tout au long de la journée. Alors autant prendre les transports en commun, qui seront par ailleurs gratuits tout au long de la journée.
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