Otages : 21 libérations sous la présidence de François Hollande
Touristes, journalistes, membres d'ONG ou salariés de multinationales: ce sont 21 otages français qui ont retrouvé la liberté sous la présidance de François Hollande, avec des degrés d'implication variables de l'Etat. Six ont malheureusement été tués. Sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, une quarantaine d'otages sont revenus. Un chiffre qui comprend la libération en 2009 des 22 membres français de l'équipage du navire Ponant.
Voici un rappel des libérations depuis l'élection de François Hollande:
Le 18 avril 2014, Edouard Elias, Nicolas Hénin, Didier François et Pierre Torres, quatre journalistes français enlevés en Syrie, sont libérés. Ils ont passé 10 mois entre les mains d'un groupe djihadiste dont l'identification reste aujourd'hui difficile. Il pourrait s'agir du front Al-Nosra, proche de Daech.
Le 31 décembre 2013, le prêtre Georges Vandenbeusch, enlevé dans la nuit du 13 au 14 novembre dans sa paroisse camerounaise par la secte islamiste Boko Haram, est libéré.
Le 16 novembre 2013, au Nigéria, Francis Collomp, 63 ans, profite d'une erreur de surveillance de ses geôliers pour s'échapper. Une évasion qu'il avait en tête depuis longtemps. Son enlèvement avait été revendiqué par le groupe islamiste Ansaru.
Le 29 octobre 2013, après plus de trois ans de captivité aux mains d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), les quatre otages français Daniel Larribe, Pierre Legrand, Marc Féret et Thierry Dol retrouvent la liberté. Employés par les groupes Areva et Vinci, ils avaient été enlevés sur le site d'extraction d'uranium d'Arlit au Niger.
Le 19 avril 2013, les sept membres de la famille Moulin-Fournier (la mère, le père, son frère et leurs quatre garçons âgés de 5 à 12 ans) sont libérés. Ils avaient été capturés lors d'un voyage touristique au Cameroun par Boko Haram le 19 février 2013. Plusieurs médias ont affirmé qu'une rançon de 2,4 millions d'euros aurait été versée. Le gouvernement français a fermement démenti.
Le 8 avril 2013, les services français et afghans indiquent avoir récupéré deux otages français kidnappés par des bandits à Kaboul, en Afghanistan. Pierre Borghi, photographe amateur, avait été enlevé le 28 novembre 2012 et aurait réussi à échapper à ses ravisseurs. Charles Balard, directeur financier d'une ONG, a été enlevé le 27 janvier et aurait été libéré après de longues tractations. Ces deux enlèvements avaient été tenus secrets par la diplomatie française pour la sécurité des otages.
Le 14 juillet 2012, le Comité international de la Croix rouge (CICR) annonce la libération d'un de ses employés français, Benjamin Malbrancke. Il avait été capturé le 21 avril 2012 au Yemen. Ses ravisseurs n'ont pas pu être clairement identifiés mais pourraient être liés à Al-Qaïda.
Six otages français ont perdu la vie depuis 2012:
Hervé Gourdel, enlevé en Algérie et décapité le 24 septembre 2014.
Gilberto Rodriguez Leal, dont l'exécution a été revendiquée le 22 avril dernier. Si sa mort n'a pas été confirmée, François Hollande a déclaré ce mardi avoir "les informations les plus noires" sur son sort.
Les journalistes Ghislaine Dupont et Claude Verlon, assassinés le 6 novembre 2013, quatre jours après leur enlèvement au Mali.
Philippe Verdon, compagnon d'infortune de Serge Lazarevic au Mali, aurait été exécuté par AQMI le 10 mars 2013. Son corps a été retrouvé en juillet 2013.
Denis Allex, agent de la DGSE (les services secrets extérieurs français, ce n'est donc pas son vrai nom) a été tué en janvier 2013 en Somalie durant un assaut destiné à le libérer. Deux soldats français sont morts durant l'opération.
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