Arizona : l’audit de tous les dangers
À la suite des révélations collectées par Mike Lindell apportant les preuves avérées de manipulation systématique des votes par des cyberattaques durant l’élection présidentielle de novembre 2020, certains États ont enfin décidé d’ordonner des audits judiciaires complètes. D’après les données exposées dans ces trois documentaires qui mettent fin à tout débat, il est clair que les systèmes de vote utilisés, quel que soit le fabricant (Dominion, ESS, EAC) sont connectées à Internet, et donc contrôlables à distance par des hackers (pirates informatiques). D’après les preuves accumulées, cette cyberguerre a été organisée et coordonnée à l’intérieur des USA ainsi qu’à l’extérieur - les hackers ont opéré de l’étranger, de la Chine pour 65% d’entre eux - pour systématiquement soustraire un certain nombre de votes à Trump et les ajouter à Biden, selon un algorithme qui a lui aussi été déconstruit par le Pr Doug Frank, agrégé de physique, spécialiste de l’analyse de données.
Voir le film Absolute Interference pour plus d'informations à ce sujet
Les citoyens font pression
La question des fraudes électorales n’est pas nouvelle. Depuis la généralisation des machines de votes à partir de 2004, certains citoyens et élus des deux partis ont régulièrement mis en doute la sécurité de ces systèmes : en 2006, un groupe d’experts en informatique de l’Université de Princeton a déjà démontré en direct comment pénétrer facilement à l’intérieur de la machine électronique pour changer les résultats de l’élection, puis comment ressortir sans laisser de trace. Les élus démocrates ont eux aussi invoqué avec insistance ces fraudes en 2016, quand la victoire de Donald Trump les a pris au dépourvu.
Après ces dernières élections, une majorité d’Américains a jeté l’éponge, constatant que les recours en justice n’étaient pas entendus, ni au niveau local ni au niveau fédéral, et que les médias imposaient le silence sur toute tentative de faire la lumière sur ces fraudes. Mais certains, soutenus par une poignée de patriotes compétents et motivés, rassemblent les preuves et continuent de se battre, décidés à aller jusqu’au bout du processus.
C’est grâce à la pression de ces citoyens sur les membres du Sénat d’Arizona, inondés de mails et de coups de téléphone en provenance des quatre coins du pays et exigeant un audit complet, que ceux-ci ont fini par céder. « Lorsque la moitié des électeurs disent qu’ils manquent de confiance dans l’intégrité de notre système, il est temps de leur donner des réponses », a affirmé Karen Fann, présidente du Sénat de l’Arizona. Dans cet État traditionnellement républicain, où Joe Biden l’a emporté avec 10 200 voix d’avance, le Sénat a voté un audit judiciaire des élections dans le comté de Maricopa qui inclut Phoenix, la capitale, et concerne plus de 60% des bulletins de vote de l’État. L’audit a démarré lundi 26 avril, il est filmé en direct pour que le processus soit public et transparent, et comprend le contrôle de la validité des bulletins, des électeurs et des signatures, l’examen des scanners et des systèmes de vote, sous la supervision de Christopher Coury, juge de la Cour supérieure de l’Arizona. À ce jour, l’estimation des fraudes en Arizona est évaluée à 254 722 votes, dont 150 000 bulletins par correspondance arrivés après la date de l’élection et 36 473 votes d’électeurs non-résidents dans l’État, de quoi faire basculer aisément le résultat.
Un audit parsemé d’obstacles
Les démocrates, manifestement alarmés par ce que pourrait révéler cet audit, ont tout essayé pour faire annuler la procédure. Par le biais de leurs avocats, ils ont tenté de la stopper en invoquant la perte de confidentialité des votes, mais quand le juge a exigé une caution d'un million de dollars pour retarder l’audit, ils n’ont pas obtempéré. L’arrivée d’émeutiers de BLM et d’antifas à Phoenix fait planer le risque de violences sur la ville. La veille du démarrage de la procédure, le 25 avril, le juge Coury s’est désisté. Un nouveau juge, Daniel Martin, a été désigné, et a déterminé la poursuite de l’audit. Les avocats engagés par les élus démocrates ont alors déposé au dernier moment une motion invoquant le manque de procédures de sécurité dans la manipulation des bulletins de vote examinés. Le juge a rejeté la requête et l’audit a pu se poursuivre.
La conduite de l’audit
Le Sénat a confié à quatre entreprises indépendantes la conduite de l’audit et a loué la salle omnisports de Phoenix pour exécuter les opérations. Le comté a livré sur place les 2,1 millions de bulletins de vote, les tabulatrices et les systèmes de votes, les sauvegardes informatiques, disques durs et journaux d’opérations. L’audit se déroule en 3 étapes : dans un premier temps, les bulletins sont vérifiés et recomptés à la main, examinés aux ultraviolets pour identifier leur validité par la reconnaissance optique de caractères. L’ensemble du processus est surveillé par des observateurs volontaires et filmé en direct par neuf caméras dont les images sont diffusées en temps réel sur le site afin d'assurer la transparence. La deuxième étape consiste à vérifier l’éligibilité des électeurs, notamment les votes de personnes décédées et les votes de personnes qui ne résident pas dans l’État. Enfin la troisième partie se consacre à l’examen des systèmes de votes, des journaux de l’historique des transactions et des traces éventuelles laissées par des hackers dans les systèmes de vote.
Le Sénat a fixé la date limite du 14 mai pour conduire la première étape de vérification des bulletins. Mais le 3 mai, étant donné la quantité de bulletins à vérifier, le républicain Ken Bennett, agent de liaison entre le site de l’audit et le Sénat, a avancé que la vérification des bulletins exigerait quelques jours supplémentaires.
Les obstructions continuent
Katie Hobbs, démocrate secrétaire d’État de l’Arizona, a envoyé une lettre officielle le 6 mai à Ken Bennett, invoquant plusieurs points ayant trait à la sécurité de l’audit en cours, notamment la protection des bulletins et des machines de vote. Les auditeurs quant à eux, n’ont pas laissé filtrer de résultats intermédiaires, les observateurs appartenant à la presse sont peu nombreux à pénétrer dans la salle omnisports. Ils doivent bénéficier d’une autorisation officielle, sont strictement encadrés et ne peuvent pas s’adresser au personnel en activité. À date, les mots de passe administrateurs des machines de vote permettant d’accéder aux historiques des transactions informatiques n’ont pas encore été communiqués à l’équipe d’auditeurs spécialisés.
Voir aussi : "Absolute Interference", la fraude électorale nous concerne tous - entretien avec "Jeanne Traduction"
Les jours qui viennent
Nous découvrirons dans les jours à venir ce que révèle l’audit des votes du comté de Maricopa en Arizona. Dans la foulée, plusieurs États ont affirmé publiquement leur intention de commanditer des audits. Parmi eux, le New Hampshire où Biden a gagné avec 52% des voix, est un exemple intéressant. Lors des élections des représentants du Congrès qui se sont déroulées en novembre, en même temps que les élections présidentielles, la démocrate Kristi St-Laurent s’est plainte d’avoir perdu de seulement 24 voix. Un recomptage des voix a alors été ordonné, révélant non seulement que St-Laurent avait en fait perdu de 123 voix, mais que les candidats républicains avaient été discrédités de près de 300 voix. Le gouverneur de l’État Chris Sununu a décidé d’aller jusqu’au bout et de lancer un audit judiciaire des élections de novembre, y compris des systèmes de vote. Trois autres États clés sont dans la file : la Géorgie, le Wisconsin et le Michigan où, on s’en souvient, un juge a ordonné l’audit complet des votes du comté d’Antrim en décembre dernier. Les habitants de ce petit comté votent traditionnellement républicain et ont été stupéfiés par l’annonce des résultats donnant Joe Biden gagnant. À la demande du citoyen Bill Bailey, l’avocat Matthew Deperno a déposé une requête en justice pour exiger un audit complet des résultats, y compris l’audit scientifique des machines de vote, qui a été accordé par le juge. Celui-ci a conduit à renverser les résultats du comté en faveur de Trump, et a démontré sans ambiguïté que, non seulement le taux d’erreur dans la comptabilisation des votes était anormal, que certains bulletins de vote pour Trump avaient été manuellement attribués à Biden, mais aussi que l’algorithme à l’œuvre au sein des systèmes de vote Dominion avait soustrait des votes à Trump pour les ajouter à Biden. Le 4 novembre, les résultats donnaient la victoire à Biden avec 7769 votes contre 4509 pour Trump. Suite à l’audit, les résultats effectifs sont inversés, et Trump l’emporte avec 9748 votes contre 5960 pour Biden.
Katie Hobbs a affirmé sur MSNBC que l’audit en Arizona était dangereux, arguant que « cela pourrait créer un précédent. Et s’ils sont capables de continuer à miner avec succès la confiance des électeurs dans notre intégrité électorale, ils vont transférer cela à d’autres États du pays. »
En effet, si l’audit de Maricopa conduit au même résultat que celui du comté d’Antrim, d’autres États suivront la même voie et le château de cartes pourrait bien s’effondrer.
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