Joe Biden, plagiaire bégayant à la sénilité sonnante et trébuchante
PORTRAIT CRACHE - De la fac au Sénat en passant par les tribunaux pour plagiat, voici l'ascension trébuchante d'un homme qui a longtemps peiné à faire la différence entre discours inspiré et un copier-coller. Tenant à peine debout à 81 ans, Joe Biden promettait de battre Donald Trump sans trébucher sur ses mots - ni sur les marches. Promesses vite réduites en miettes par ses trous de mémoire et ses bégaiements, jusqu'à dissuader les Dems de continuer à le soutenir .... Rien ne le distinguait de ses prédécesseurs démocrates : mêmes scandales, mêmes vices, même politique étrangère armée... Si ce n’est une sénilité galopante.
Copier-coller et bobos à gogo !
Les “magouilles" de Joe Biden commencent tôt dès sa jeunesse. Déjà diplômé en histoire et en sciences politiques à l’université du Delaware, il entreprend des études de droit à l’Université du Sycaruse à partir de 1965. Il est diplômé mais se classe 76e sur les 85 étudiants de sa promotion. Mauvais élève ? Il s’agit plutôt d’une affaire de plagiat qui ne l’exclut pas mais qui lui vaut une sanction, à savoir la plus mauvaise note possible à l’examen. L’année suivante en 69, le voici admis au barreau de l’État du Delaware, où sa famille s’est installée quand il avait 10 ans. Question plagiat, ce n’est pas la seule affaire à laquelle il est lié...
Entre temps, il exerce le droit dans un cabinet d’avocat dirigé par un démocrate très actif, qui le “convertit”. Joseph Robinette rejoint le parti et se présente pour le siège du 4e district au conseil du comté de New Castle, toujours dans le Delaware. Son programme, qualifié de libéral et axé sur des aides au logement public dans les banlieues, lui permet de battre le républicain, il prend ses fonctions dès janvier 1971.
On retient, pendant son mandat, son opposition à des projets d’autoroutes qui pourraient, selon ses arguments, perturber les quartiers du comté. Il lorgne surtout le Sénat et parvient en 1972 à siéger au Congrès. C’est depuis l’hôpital où ses deux garçons sont admis, après un fâcheux accident de circulation qui a coûté la vie à sa première épouse, Neilia Hunter et sa fille de 13 ans, Naomi, qu’il prête serment. Il est le cinquième plus jeune sénateur de l’Histoire et son âge de 29 ans à quelques jours du début de son mandat (et de son anniversaire) a failli le disqualifier.
Au Sénat, il s’oppose à la conduite de la guerre du Vietnam par Richard Nixon. Joseph Biden, qui souffrait déjà de bégaiement plus jeune, a lui-même a été dispensé de conscription à cinq reprises lorsqu’il était étudiant pour avoir souffert d’asthme. Les pépins physiques s’accumulent déjà ...
A ce stade de carrière, il est dépeint comme un démocrate très conservateur. Il est peu concerné par la situation des populations noires et s’oppose à l’intégration raciale dans les écoles. Il devient président de la commission judiciaire du Sénat en 1987 et puis se porte candidat aux primaires démocrates pour la présidentielle de 1988. Là encore, Joe Biden plagie un discours, celui du Travailliste britannique Neil Kinnock. Le scandale rappelle celui de vingt ans tôt, lorsqu’il était étudiant, et toutes les autres fois où il a pris des passages dans les discours de Robert F. Kennedy ou encore Hubert Humphrey. Le comble, pour quelqu’un réputé pour être partisan de la propriété intellectuelle et favorable à toutes les lois américaines dans ce sens. Il propose sa démission mais reçoit le soutien de ses pairs.
Ce n’est pourtant pas cette polémique qui met fin à sa campagne. Il est hospitalisé pour une double rupture d’anévrisme et ne revient au Congrès que sept mois plus tard. A la tête de la commission judiciaire, il réussit quelques coups d’éclat comme le blocage de la nomination de juges républicains à la Cour suprême ou encore l’adoption de plusieurs lois, comme le Violent Crime Control and Law Enforcement Act, plus connu sous le nom de “Biden Crime Law” ou encore le Violence Againt Women Act de l’an 2000.
Constamment réélu à son siège de sénateur du Delaware, il devient en 1997 membre du comité des affaires étrangères du Sénat. Joseph Biden doit se prononcer sur de nombreux événements majeurs dans l’histoire, comme la guerre de Bosnie-Herzégovine, l’invasion de l’Irak ou encore la guerre de l’Afghanistan. Ses positions sont, à s’y méprendre, les signes avant-coureurs de sa politique une fois vice-président puis président des États-Unis. S’agit-il juste d’être “démocrate” ? Il demande la levée de l’embargo sur les armes à destination des musulmans de Bosnie et qualifie le président serbe, Slobodan Milosevic, de criminel de guerre. En 1999, il co-écrit une résolution autorisant le président Bill Clinton à recourir à l’armée au Kosovo. Joe Biden mène des auditions sur l’Irak et s’il conclut que Washington “n’avait d’autres choix que d’éliminer” Saddam Hussein, et affirme soutenir une opération sous l’égide de l’ONU.
Pourtant, il vote en faveur de la résolution autorisant George W. Bush à mener son invasion, invasion basée sur des mensonges, comme la fausse preuve présentée par Colin Powell au Conseil de sécurité, alors secrétaire d'État américain. Il reprend immédiatement son rôle d’opposant en critiquant la gestion de l’après-guerre et sa proposition, le “Plan Biden”, qui proposait la division de l‘Irak sur une base confessionnelle comme au Liban, en faisant fi du sentiment national des Irakiens, aurait pu, selon des observateurs, mener à un nettoyage ethnique.
La présidentielle de 2008 approchent à grands pas et le sénateur envisage une candidature. Il fait une primaire très médiocre, cédant rapidement le passage au duo fort du moment, à savoir Barack Obama et Hillary Clinton. Le premier, qui se fait élire après des primaires très serrées, était déjà très intéressé par Joe Biden, réélu une nouvelle fois sénateur du Delaware. Sa campagne face à la républicaine Sarah Palin, alors gouverneure de l’Alaska, n’est pas des plus réussies. Discret, le sénateur est sommé par ses collaborateurs de prononcer des discours courts et surtout, éviter les déclarations désinvoltes.
Celle faite à Seattle devant des donateurs a fait sourciller aussi bien les démocrates que les républicains. “Croyez-moi. Il ne se passera pas six mois avant que le monde ne mette à l'épreuve Barack Obama, comme il l'avait fait avec Kennedy (...) Nous allons avoir une crise internationale, une crise fabriquée, pour voir de quel bois se chauffe ce gars-là”, a-t-il dit. Des bourdes que l’équipe de Barack Obama qualifiait à l'époque de “bombes de Joe”.
Il parvient quand même à se faire élire vice-président des États-Unis. Il cède cette fois-ci son siège au Congrès et se voit confier de nombreuses missions, dont une déjà vouée à l’échec compte tenu de la majorité républicaine à la chambre des Représentants et le lobby de la National Rifle Association, à savoir une réforme de l’armement, conséquence de fusillades dans des écoles.
A l’image de sa campagne, il se montre toujours discret une fois en poste. Pour justifier le style de Biden, aux antipodes de son prédécesseur Dick Cheney et de son influence, Obama évoque un “basketteur” qui fait plusieurs choses “n’apparaissant pas sur la feuille des statistiques”. Il est chargé de plusieurs dossiers internationaux, ceux-là même sur lesquels il critiquait George Bush lorsqu’il était sénateur : le Kosovo, dont le projet d’indépendance est soutenu par Washington, l’Irak et l’Afghanistan.
Au niveau national, il se charge des négociations liées à la crise du plafond de la dette aux Etats-Unis mais se fait écarter en 2013 de celles liées au Continuing Appropriations Act (loi chargée de régler cette crise, NDLR), car “il en disait trop”. Il met en application le plan de relance de son président mais reconnaît que son administration a “mal interprété à quel point l’économie était mauvaise”. A la Maison-Blanche, il se voit confier le rôle de l’avocat du diable pour contredire les collaborateurs “et les pousser à réfléchir”.
Crédits : ARA
Un caméléon arc-en-ciel aux mains baladeuses
Réélu vice-président la même année, Joe Biden, en bon démocrate, se dit favorable à l’armement des combattants rebelles syriens contre Bachar El-Assad. Son plan de 2006 sur l’Irak, proposant une dislocation du pays sur la base de critères confessionnels, revient sur la table suite à l’apparition et la propagation de Daech dans ce pays. Du fait de ses étroites relations avec les dirigeants sud-américains, il est chargé de plusieurs responsabilités diplomatiques par Obama. Sur la Russie, il ne se distingue pas de ses pairs, qualifiant Moscou de “menace” pour “l’ordre libéral international”.
Conservateur au début de sa carrière, ses positions mutent l’une après l’autre. Il est hostile à l’avortement puis en reconnaît le droit en 2008 mais sans financement public. Il se dit opposé au mariage homosexuel pour finir par s’y déclarer favorable en 2012.
Le second mandat de Barack Obama touche à sa fin et Joe Biden écarte toute candidature à la présidentielle. Il laisse le champ libre à Hillary Clinton, vaincue par Donald Trump. Après avoir quitté la Maison-Blanche, il se consacre à ses mémoires et commente l’actualité et la présidence de l’homme d’affaires républicain. Il justifie sa candidature pour la présidentielle de 2020 par son “inquiétude” face à Donald Trump.
Donné favori, sa campagne ne démarre pas sur des chapeaux de roues pour autant. Il est déjà accusé d’agression sexuelle et sa manie de toucher ses interlocutrices suscite des critiques, le poussant à s’en excuser. Son âge suscite déjà des doutes ; s’il est élu, Joe Biden sera le président le plus âgé de l’Histoire des USA. Il perd les États les uns après les autres face à Bernie Sanders ou encore Pete Buttigieg mais les communautés afro-américaines font redresser ses scores et Joe Biden surpasse ses adversaires lors du Super Tuesday.
Pendant sa campagne, il promet, comme de nombreux dirigeants avant lui, une hausse des impôts pour les hauts revenus, un plan d’investissement de 1 300 milliards dans les infrastructures, une revalorisation des salaires dans l’éducation et l’instauration d’un salaire minimum de 15 dollars. A cela s’ajoute de nombreux engagements en faveur du climat. Il est élu à 77 ans président des États-Unis.
Un pays qui tangue, un président qui dérape
Son élection est remise en cause par son adversaire, Donald Trump, qui doute de la légalité des votes par correspondance, parvenus en retard et largement favorable au démocrate. Joe Biden entame son mandat par la signature de 17 décrets, visant à annuler de nombreuses lois et décisions de son prédécesseur. Son plan de relance ainsi que sa loi sur l’inflation sont adoptés par le Congrès et le nouveau président doit à son tour gérer la pandémie de COVID. Mais son projet d’imposer le vaccin ainsi que des tests réguliers de dépistage dans des entreprises est bloqué par la Cour suprême. Son administration se saisit à son tour de la question de l’origine du COVID et la théorie d’une fuite de laboratoire est de nouveau sur la table.
La suite du mandat est un fiasco : crise migratoire, scandales en cascade impliquant son fils Hunter Biden et le complexe industriel de censure mis en place pour, entre autres, le protéger, échec aux élections de midterms, diplomatie approximative et candidature désormais problématique en raison de son état de santé.
A l’opposé de Trump, Biden allège la politique migratoire et suspend l’expulsion de sans-papiers. Les États-Unis se retrouvent confrontés à un afflux record de migrants mexicains, entrés depuis la frontière sud-ouest et entassés devant des points d’entrée. Peu avant les élections de mi-mandat, la Cour suprême, dominée par les républicains, met fin au droit à l’avortement à l’échelle fédérale.
Tout en maintenant sa posture hostile et agressive vis-à-vis de la Russie, contre laquelle il adopte de nombreux paquets de sanctions, il coiffe Paris au poteau en signant avec l’Australie et le Royaume-Uni un “pacte de sécurité”. Un comportement dénoncé par l’Elysée qui rappelle les ambassadeurs des pays concernés tandis que Washington justifie sa manœuvre par la menace chinoise. A propos de l’Afghanistan, le président, qui a pourtant accumulé de l’expérience sur ce dossier comme celui de l’Irak, échoue à gérer le retrait des troupes américaines en 2021 et Kaboul se voit à nouveau tomber aux mains des talibans. Un scénario pourtant jugé “très improbable” par l’enfant du Delaware.
Premier soutien de Kiev et de Tel Aviv, Joe Biden ne parvient pas fin 2023 à faire adopter une nouvelle enveloppe de 106 milliards pour les deux pays, les républicains se montrant intraitables sur leurs conditions, à savoir la réforme de sa politique migratoire, de plus en plus décriée.
Fin 2023, la Chambre des représentants approuve l’ouverture d’une enquête pour un impeachment. Il est accusé d’avoir tiré profit de son poste de vice-président sous Obama pour permettre à son fils, Hunter Biden, de mener ses affaires en Chine ainsi qu’en Ukraine. C’est l’affaire du laptop de Hunter, qui contenait environ 217 giga-octets de données, incluant 130 000 SMS, 154 000 e-mails, plus de 2000 photos et plus de 1000 vidéos. Des preuves toutes aussi compromettantes les unes que les autres qui révèlent les dérives du fils du président et son style de vie grossier et obscène, ainsi que l’implication de son père dans des affaires qui s'apparentent à de la corruption.
Les révélations, faites par The Washington Times, sont censurées sur les réseaux sociaux, particulièrement Twitter, au même titre que d’autres contenus dont la gestion par l’équipe de modération de la plateforme a été mise à nu par les Twitter Files, documents internes à la société, dévoilés par Elon Musk après son rachat.
Si la presse lui reconnaît volontiers son travail législatif et ses mesures socio-économiques, les faibles taux d’approbation, sa gestion de l’immigration et de l’inflation ainsi que sa politique étrangère ne jouent pas du tout en faveur d’une réélection. Il est bon gré mal gré le candidat plébiscité des Dems. Et malgré son âge avancé, les pépins que cela engendre et surtout, ses bourdes et ses gaffes, les primaires démocrates lui sont entièrement dégagées.
A quelques exceptions liées à son soutien à Israël, le scandale du laptop de son fils ou encore sa gestion de l’immigration, Joe Biden fait l’unanimité chez les siens ... Jusqu’au soir d’un certain jeudi lorsqu’il se confronte à Donald Trump, son rival de 2020 et favori toujours incontesté des républicains.
Regard vide, mots inintelligibles, phrases incomplètes. La réplique moqueuse de Trump résume toute la situation : “Je ne sais pas ce qu’il vient de dire et je ne pense pas qu’il le sache non plus”. On décrit un Biden “méconnaissable” et pourtant, les symptômes sont visibles et font le tour du web depuis plus d’une année. Le candidat ne fait plus l’unanimité. On l’exhorte à se retirer de la course, lui dont la capacité à mener à terme un second mandat, voire la campagne déjà, fait désormais douter. Mais Joseph Robinette se montre inflexible : “"Ils essaient de me pousser dehors. Laissez-moi le dire très clairement : je reste dans la course". "Vous pensez que je suis trop vieux pour battre Donald Trump ? (...) Je suis candidat et je vais gagner à nouveau", affirme-t-il.
Mais la question, Joe, n’est pas de gagner la présidentielle… La question est de tenir encore quatre ans ... et de préférence sans confondre Macron avec Mitterrand ni monter les marches en trébuchant ... Les Dems l'ont compris. Son dernier débat avec son rival républicain a soufflé un vent de panique. Les appels à son retrait fusent de partout et Joe, qui en remet une couche avec de nouvelles gaffes, finit par lâcher. Il n'est plus candidat à sa propre succession, cédant le terrain à Kamala Harris ... Reste à finir le mandat ...
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