Selon Accoyer, Fillon supprimera 500.000 emplois publics en cinq ans, s'il est élu

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 18 décembre 2016 - 13:30
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Bernard Accoyer.
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Bernard Accoyer, secrétaire général Les Républicains, a affirmé que François Fillon avait pour objectif de supprimer 500.000 emplois publics en cinq ans
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Bernard Accoyer a évoqué le programme de François Fillon ce dimanche matin. S'il est élu, le candidat de la droite a prévu de supprimer 500.000 emplois publics durant son mandat

Bernard Accoyer, secrétaire général LR, a confirmé ce dimanche 18 la volonté de François Fillon, s'il est élu, de supprimer 500.000 emplois publics en cinq ans, notamment dans la fonction publique territoriale.

"Il y a de la marge, il n'est pas question d'affaiblir les fonctions régaliennes ou diminuer les agents dans la fonction publique hospitalière", a expliqué ce proche de M. Fillon au grand rendez-vous iTELE-Europe 1-Les Echos. Selon lui, "il y a une marge de manœuvre évidente".

"Depuis les années 80, un million de postes supplémentaires ont été créés dans les collectivités locales", a souligné l'ancien président de l'Assemblée nationale. "Il y a une évolution des agents publics dans la fonction publique territoriale qui montre qu'il y a de la marge", a-t-il relevé.

Interrogé sur la répartition de ces suppressions de postes, il a renvoyé à de futures "négociations", qui devront, selon lui, "amener à un certain nombre de précisions".

"Je ne vais pas donner des chiffres précis parce que ces choses doivent être réglées dans la concertation", a ajouté M. Accoyer, confirmant toutefois l'objectif de 500.000 suppressions de postes d'ici 2022.

"Il y a des doublons avec les services déconcentrées et l'administration centrale, il y a une hégémonie de l'hôpital public qui doit progressivement" évoluer, a fait valoir M. Accoyer, sans plus de précision.

M. Accoyer a par ailleurs assuré que la campagne de M. Fillon ne patinait pas depuis sa victoire fin novembre à la primaire de la droite, malgré des polémiques sur son programme de réforme de la sécurité sociale ou son silence sur la Syrie. "Je ne ressens pas les choses de cette façon, on ne peut pas être sans arrêt en train de parler, il faut travailler au fond, préparer la suite, se calmer", a expliqué le dirigeant de LR. "A mes yeux tout va bien", a-t-il enchaîné.

 

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