Primaire à droite : "les sondages ne valent rien", estime François Fillon

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 05 septembre 2016 - 10:05
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François Fillon prône l'exemplarité avant toute chose dans l'exercice du pouvoir.
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François Fillon était ce lundi l'invité de RTL. Alors que les sondages le placent en quatrième place dans la primaire à droite, l'ancien Premier ministre s'est montré confiant, assurant que ces enquêtes ne valaient rien. Et si ses rivaux prônent le rassemblement avant toute chose, lui veut d'abord trouver "des solutions pour sauver le pays" et revenir à "un exercice plus rigoureux du pouvoir" à une époque où "à gauche comme à droite, il y a des affaires dans tous les sens".

La primaire à droite: faut-il un code de bonne conduite

"Le débat doit avoir lieu et personne ne doit en avoir peur".  

 

Les attaques envers Nicolas Sarkozy

"Est-ce qu'on peut réfléchir une minute à la nature de ce débat?"

"L'exemplarité est nécessaire pour diriger notre pays (...) chacun est devant sa conscience et doit agir en fonction de ce principe".

"C'est très difficile de gouverner un pays dans un climat comme celui que nous connaissons aujourd'hui". "A gauche comme à droite il y a des affaires dans tous les sens". 

"Il faut revenir à une conception plus rigoureuse de l'exercice du pouvoir". 

 

Alain Juppé et Nicolas Sarkozy prônent le rassemblement

"Aujourd'hui, l'essentiel c'est de trouver des solutions pour sauver le pays". "Le rassemblement, pour moi, c'est une deuxième étape".

 

La condamnation d'Alain Juppé

"Chacun sait qu'Alain Juppé a payé pour d'autres et que c'est un homme droit".

 

Les parrainages

"Je vais en déposer 78 de parlementaires et ce n'est sans doute pas fini". "J'ai 370 parrainages de maires et élus locaux et un peu plus de 6.000 militants". 

 

Les sondages

"Ils ne valent rien. Il n'y a jamais eu de primaire à droite, il n'y a pas de matrice, pas de référence. Ce que je regarde, ce sont les soutiens dont je bénéficie, l'accueil que je reçois quand je me déplace dans le pays".

 

Le malaise des infirmiers aujourd'hui: vous voulez faire travailler les fonctionnaires 39 heures

"Il faut augmenter le temps de travail de l'ensemble des Français pour être plus compétitif et payer la dette qui est la notre".  

"Pourquoi ils ont des conditions de travail sont dégradées à l'hôpital: en raison des 35 heures. On leur demande (aux infirmiers, NDLR) de faire en 35 heures la même chose que ce qu'ils devaient faire en 39 heures". "Il y a un accord possible dans les hôpitaux entre une augmentation du temps de travail et des perspectives à améliorer".  

 

Vous promettez de nombreuses réformes, les Français n'aiment pas les réformes  

"Je propose six ou sept réformes structurelles".

"La réforme des retraites, la gauche qui l'a combattue, l'a-t-elle remise en cause? Jamais".

"Est-ce qu'on veut redresser le pays ou pas?  Est ce que vous voulez que le chômage s'arrête, qu'il soit à 4% comme dans les autres pays européens? C'est ça la question qui est posée".

 

Angela Merkel subit un désaveux, avec l'élection hier dans son fief où la CDU est devancée par l'extrême droite, est-ce une conséquence de sa politique d'ouverture aux réfugiés?

"Angela Merkel est au pouvoir depuis un peu plus de dix ans, on peut lui tirer un coup de chapeau pour sa longévité et ce qu'elle a réussi à accomplir dans son pays pendant tout ce temps".

"Je pense qu'elle a sous-estimé la gravité de la situation au Proche-Orient et de la montée du totalitarisme islamique ainsi que l'impact de l'arrivée des réfugiés en Allemagne".

"Aujourd'hui elle devrait ouvrir un vrai débat en Europe pour répondre à ces questions". 

 

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