Primaire à droite : il sera "très difficile" pour Sarkozy de se présenter, estime Fillon

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 09 avril 2016 - 19:30
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Nicolas Sarkozy et son Premier ministre François Fillon en 2009.
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©Philippe Wojazer/Reuters
"Quand on a coupé la tête du roi, c’est dur de la remettre sur ses épaules", a-t-il notamment déclaré en parlant de Nicolas Sarkozy.
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Alors qu'il se trouve en mauvaise posture dans les sondages pour la primaire à droite, François Fillon a estimé ce samedi dans une interview au "Monde" qu'il sera "très difficile" pour Nicolas Sarkozy de se présenter à cette élection. Pour l'ancien Premier ministre, "quand on a coupé la tête d'un roi, c'est dur de la remettre sur ses épaules".

François Fillon, candidat à la primaire de la droite, juge ce samedi "très difficile" pour Nicolas Sarkozy de se présenter à cette élection car "quand on a coupé la tête d'un roi, c'est dur de la remettre sur ses épaules".

Cette primaire, inédite à droite, "démarrera quand les électeurs connaîtront les programmes et surtout les candidats sur la ligne de départ. A ce moment-là, les compteurs seront remis à zéro. On verra d’ailleurs si Nicolas Sarkozy sera candidat", explique l'ex-Premier ministre dans une interview au Monde.

"J'ai toujours pensé que cela (une candidature à la primaire de M. Sarkozy) serait très difficile: il a été président de la République et a perdu en 2012. Nicolas Sarkozy a toujours dit lui-même que les Français étaient régicides et, quand on a coupé la tête du roi, c’est dur de la remettre sur ses épaules…".

M. Fillon, distancé dans les sondages par Alain Juppé, M. Sarkozy et Bruno Le maire s'en prend aussi à ce dernier, censé incarner le renouveau: "C’est un candidat très sérieux, qui sort de l’Ecole nationale d’administration (ENA), qui a été directeur de cabinet de Dominique de Villepin et quatre ans ministre dans mes gouvernements. C’est donc un vieux routier de la politique".

M. Juppé, favori des sondages, en prend aussi pour son grade: "Plus le temps va passer, plus Alain Juppé va devoir dire ce qu’il pense de manière plus précise. Par exemple, sur la déchéance de nationalité, je n’ai pas compris quelle était sa position, alors que moi, j’étais contre dès le début. Son programme n’est pas aussi carré que le mien".

 

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