Primaire de la droite : Nicolas Sarkozy assure qu'il ne sera "pas en retard"
Nicolas Sarkozy -on pourrait l'oublier- n'est pas encore officiellement candidat à la primaire de la droite qui doit désigner un champion pour la présidentielle 2017. Nul ne doute cependant que l'ancien chef de l'Etat n'est pas sorti de sa retraite politique fin 2014 pour le simple plaisir de diriger le parti Les Républicains.
Les derniers sondages ne le donnent pas favoris, au profit d'Alain Juppé, mais Nicolas Sarkozy commence à avouer à demi-mot ce dont tout le monde se doute. Lors d'un déplacement à Nice mardi 26 pour la promotion de son livre La France pour la vie (Ed. Plon), il a été interrogé sur cette candidature qui se fait attendre. "Croyez-moi, je n'ai pas l'habitude d'être en retard", a-t-il lâché.
Quant à la raison de ce long suspens, "il faut que ça monte", explique Nicolas Sarkozy, "je sens monter l'attente, je n'ai rien perdu de ma passion ni de mon énergie", rappelle-t-il, précisant qu'"il y a un scénario, un fil à tirer".
Nicolas Sarkozy compte donc maîtriser au mieux le calendrier pour dévoiler ce secret de Polichinelle. En théorie, il pourrait attendre jusqu'au 9 septembre 2016, date limite de dépôt des candidatures .
Mais attendre aussi longtemps risquerait de lasser les électeurs potentiels. Il y a plus de six mois déjà, Alain Juppé taclait cette idée de son rival de ne pas se déclarer: "Je suis bouleversé par le suspense intolérable que Nicolas Sarkozy maintient sur sa candidature à la primaire", ironisait alors le maire de Bordeaux, candidat déclaré dès la première heure.
Onze candidats se sont déjà fait connaître pour la primaire, même si tous ne sont pas assurés de recueillir les parrainages nécessaires. Les derniers sondages donnent Alain Juppé en tête devant Nicolas Sarkozy, François Fillon et Bruno Le Maire. Mais à sept mois de l'échéance (le premier tour aura lieu le 20 novembre 2016), ces chiffres restent des indications relativement incertaines.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.