Présidentielle : Juppé estime que sa candidature n'est pas "une ambition personnelle"

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 17 juin 2016 - 22:24
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Alain Juppé, candidat à la primaire de la droite, dit "incarner" une "candidature qui n’est ni celle du témoignage, ni celle de l’ambition personnelle, ni celle de la revanche".
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Alain Juppé, candidat à la primaire de la droite, dit "incarner" une "candidature qui n’est ni celle du témoignage, ni celle de l’ambition personnelle, ni celle de la revanche", sans citer aucun de ses rivaux, dans un billet publié ce vendredi 17 sur son site internet.

Dans ce dernier volet de sa courte autobiographie publiée depuis une dizaine de jours, à raison d'un épisode quotidien, Alain Juppé explique "pourquoi il est candidat". "J’ai une certitude: celle d’être le mieux à même de le porter (le projet, ndlr) et d’incarner une candidature qui n'est ni celle du témoignage, ni celle de l’ambition personnelle, ni celle de la revanche", écrit l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac, sans citer de nom.

"La société française doit être apaisée, réparée, et rassemblée sur l’essentiel. Nos énergies doivent être libérées, l’autorité de l’Etat rétablie et la France doit retrouver sa place en Europe et dans le monde. Il nous faut donc réformer, et vite", écrit le favori des sondages de la primaire qui se déroulera les 20 et 27 novembre 2016.

"En ces temps difficiles, il faudra avoir donné un cap au navire France, et tenir ensuite la barre avec constance et fermeté. Il faudra un capitaine expérimenté, solide, détaché de toute ambition pour lui-même, et délivré de la préoccupation de sa réélection", écrit-il encore.

Dans l'un des épisodes publiés cette semaine, l'ancien Premier ministre revient sur la période de 1995, où il concède "le constat d’une défaite totale, celle de l’image, qui restera et pour longtemps celle d’un homme entêté, méprisant et incapable d’écouter".

Sur sa condamnation, dans un billet intitulé "partir", il explique: "Il fut une époque où, en l’absence de toute règle et dans le silence de la loi, les partis +s’arrangeaient+ pour fonctionner. Je ne fus pas suffisamment attentif, ni ne pris assez tôt les mesures pour mettre fin à cette situation quand j’en héritais. J’ai dû assumer cette responsabilité collective. Point. Rien d’autre à ajouter".

"Il se trouvera pourtant toujours quelqu’un pour faire argument politique de cet épisode. Quelquefois brutalement. À mots couverts, le plus souvent. C’est ainsi. On comprendra que, de mon côté, j’en parle peu, et seulement quand je le dois. Pour qui a consacré sa vie à la chose publique, être déclaré indigne d’être élu, même momentanément, est un traumatisme", dit-il.

 

 

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