Présidence de l'UMP : le portrait de Bruno Le Maire
Son C.V.:
A sa sortie de l'ENA en 1998, Bruno Le Maire entre au ministère des Affaires étrangères et devient un proche conseiller de Dominique de Villepin. Après des passages à l'Intérieur et à Matignon en mai 2005 en tant que directeur de cabinet du Premier ministre, il devient député UMP de l'Eure en 2007. Le 23 juin 2009, à la faveur d'un remaniement ministériel, Bruno Le Maire est nommé ministre de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche dans le gouvernement de François Fillon. Emboitant le pas d'Hervé Mariton, il se déclare candidat à la présidence de l'UMP en août 2014.
Son projet:
Le programme du député de l'Eure en cas de victoire à la présidence de son parti tient en 18 propositions. Parmi lesquelles on retrouve, la mise en place d'une charte pour la primaire en vue des élections présidentielles de 2017 (qu'il souhaite ouverte), faire la transparence sur les comptes de l’UMP, confier les investitures aux élections aux fédérations, passer de 268.000 à 500.000 adhérents fin 2015, organiser des assises du renouveau en janvier 2015. Et, bien entendu, conserver le nom du parti, un changement serait "une folie" pour Bruno Le Maire.
Ses soutiens:
Bruno Le Maire a reçu le soutien de 52 parlementaires UMP, dont le transfuge du centre Damien Abad (Ain), Julien Aubert (Vaucluse), Laure de la Raudière (Eure-et-Moire), Jean Leonetti (Alpes-Maritimes), Franck Riester (Seine-et-Marne), Arnaud Robinet (Marne), mais aussi le proche d'Alain Juppé, Edouard Philippe (Seine-Maritime) et le filloniste Jérôme Chartier (Val-d'Oise). Mercredi 22 octobre, ces 52 parlementaires ont signé une tribune dans le journal Le Figaro pour annoncer leur soutien à la candidature de Bruno Le Maire en expliquant "qu'ils aspirent à un profond renouveau à l'UMP, tant dans les pratiques que dans les idées". Changement qui passe selon eux par la victoire de leur candidat à la présidence de l'UMP.
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