Présidence de l'UMP : le parti risque d'imploser, selon 68% des Français et 50% des sympathisants
Près de sept Français sur dix (68%) et un sympathisant de l'UMP sur deux (50%) pensent que le parti risque d'imploser à la suite de l'élection de son président, selon un sondage Odoxa pour Le Parisien et i>Télé publié ce samedi.
La rivalité entre Nicolas Sarkozy (candidat à cette élection) et Alain Juppé (candidat à la primaire pour la présidentielle de 2017) explique en grande partie ce sentiment des Français et des sympathisant de l'UMP. "Les divergences idéologiques et personnelles" entre les deux hommes "ont atteint un point tel que, désormais, une issue dramatique semble inéluctable à des Français échaudés et n’ayant pas la mémoire si courte que cela: pour eux, en 2016 se jouera le remake de la guerre Balladur-Chirac rejouée 20 ans après par leurs fils spirituels", estiment les analystes d'Odoxa.
Dans le même sondage en effet, 56% des personnes interrogées (contre 42%) pensent que les sifflets contre Alain Juppé lors du meeting de Nicolas Sarkozy à Bordeaux le 22 novembre constituent "un événement important" et que "les deux hommes ne pourront pas travailler ensemble".
Mais les sympathisant UMP sont d'un avis opposé sur la même question: 30% seulement (contre 67%) pensent que c'est "un événement important" et que "les deux hommes ne pourront pas travailler ensemble".
Sur la question des alliances politiques de la future UMP après l'élection de son président, près d'un Français sur deux (48%) prône l’indépendance, 36% sont favorables à une alliance avec le Centre, et 15% avec le Front national.
Du côté des sympathisants de l’UMP, c'est plutôt la position d'Alain Juppé qui domine: on prône avant tout l’alliance avec le Centre (43%), puis l’indépendance (38%) et enfin le rapprochement avec le FN (18%).
(Enquête réalisée les 27 et 28 novembre auprès d'un échantillon de 1.013 personnes interrogées sur Internet, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus).
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