"ONPC" : Philippe Poutou s'étonne que le fou rire de Vanessa Burggraf ait été "gardé au montage" (VIDEO)

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 28 février 2017 - 11:24
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Philippe Poutou, le candidat du NPA, à Montreuil en banlieue parisienne, le 16 janvier 2017
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© GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP/Archives
Le candidat NPA à l'élection présidentielle a fait part de son incompréhension.
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Sur le plateau d'"On n'est pas couché" samedi Philippe Poutou a dû faire face au fou rire de la chroniqueuse Vanessa Burggraf qui l'interrogeait sur sa proposition d'interdire les licenciements. Le candidat NPA est revenu lundi sur une séquence qui a beaucoup fait réagir sur les réseaux sociaux.

Philippe Poutou était invité sur le plateau d'On n'est pas couché, l'émission du samedi 25 au soir sur le service public. Et l'interview de Vanessa Burggraf a tourné au gênant lorsque la chroniqueuse a multiplié les rires intempestifs au moment de parler des licenciements. Une séquence qui a particulièrement choqué sur les réseaux sociaux, de très nombreux commentaires ont pointé du doigt ce qui apparaissait comme un "mépris de classe".

Philippe Poutou a tenté de faire bonne figure lors de cette séquence pour le moins gênante. Souriant vaguement, il a ensuite montré son agacement face aux rires qui reprenaient systématiquement, empiétant au passage sur son temps de parole. Après avoir demandé, un sourire crispé, si la séquence serait coupée au montage, il a finalement lancé un "Je peux répondre moi? J'ai compris". 

Le candidat NPA à l'élection présidentielle a fait part de son incompréhension, mêlée d'une certaine colère, au site Buzzfeed. "Je ne comprends pas qu’ils aient gardé la séquence au montage (...) Est-ce que ça veut dire qu’ils me prennent pour un rigolo? Qu’ils se foutent du chômage? Je pense qu’ils sont pas habitués à ce genre d’interview", a-t-il analysé.

Quant à la question du "mépris de classe" évoqué par certains internautes, Philippe Poutou a répondu: "Mais au-delà de la question du mépris, je pense qu’il y a quelque chose qu’ils ne comprennent pas (...) Cette idée qu’il puisse y avoir des gens comme moi, à dire +on ne veut pas être président, on veut défendre nos idées+, ça les dépasse, je pense. Car ils sont dans une vie qui est complètement différente". 

"C'était ridicule, grossier, même pour eux, ce sont eux qui se dévalorisent", a-t-il également fait savoir à RMC. Et d'ajouter, lapidaire: "De toute façon, Laurent Ruquier, juste avant le fou rire, il dit +vous êtes invité parce qu'on est obligé+. C'est fort, ça commence déjà bien. C'est comme s'ils voulaient montrer que j'étais là parce qu'ils n'avaient pas le choix". 

(Voir ci-dessous la vidéo de l'hilarité sur le plateau d'On n'est pas couché, au moment d'aborder la question des licenciements)

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